Sylvie

J'ai eu beaucoup de mal à accrocher à ce livre car je ne suis pas très fan des longues description du paysage (surtout les paysages campagnard) et je trouve que l'auteur s'y attarde beaucoup.

Un livre pas fait pour moi, je vois bien les capacités philosophique à faire ou les interprétations mais je me suis fait chier et j'arrivais pas à le finir 😅

Peut être je le finirai en livre audio mais déjà Spoiler(cliquez pour révéler) Adrienne était le personnage qui m'intéressait le plus et au final je me suis spoil sa mort🤡 Ça m'a bien démotivé mdr

Je vois les qualités mais le scénario est nul et je suis franchement perdue dans ce qu'il raconte (c peut être le but avec cette idée que c bien inspiré de ses rêves mais moi je me suis ennuyée mdr)

Bref, je pense que cette lecture est nécessaire si on en connait un minimum sur l'auteur et sur ses livres et avoir de la patience est un atout pour que vous aimiez bien votre lecture mdr🧍

Avec Sylvie, je découvre pour la première fois l'écriture de Nerval. J'en tombe sous le charme. C'est surtout la beauté des lignes que je retiens de cette oeuvre. Fluides, poétiques et gorgées d'analogies (surtout littéraires). Sylvie est un jeu de mémoire, d'un côté par ses cercles de temps, entre souvenirs du narrateur et présent, d'un autre côté par son intertextualité, pour un lecteur plus averti. Cependant l'édition GF est très bien annotée et guide brillamment le lecteur moins initié à la culture littéraire.

Une oeuvre claire comme un cristal et nostalgique comme un ciel mouillé. Tout Proust est déjà là.

Une nouvelle pleine de fraîcheur, avec un arrière fond de détresse et de folie. Le narrateur est en quête de paix, de paradis mais il ne peut y rester éternellement, la vie le pousse à aller ailleurs. Un texte très poétique.

Sylvie est une nouvelle à la poétique très particulière.

Poétique particulière, en effet, parce qu'elle n'est pas ostentation. Nerval, à la manière d'un peintre, dépose sa poésie comme l'on déposerait des pigments, par petites touches discrètes, presque invisibles, mais qui illuminent l'ensemble par la précision et la douceur du geste. Nerval ne peint pas de tableaux, il se contente de rehausser la prose par sa poésie, douce, caressante, légère, presque intangible.

Le souvenir tient une place importante dans la nouvelle puisque le réel est prétexte à la réminiscence du temps passé, de l'enfance. La mémoire, idéalisée, s'inscrit en faux contre un présent décevant, qui a perdu de ses charmes.

L'association de cette poésie très ténue et le goût doux-amer de ces souvenirs — association à laquelle s'adjoint une longue coupure dans la lecture due aux examens — n'a pas su me charmer ; j'ai navigué tout du long dans un léger inconfort, comme dans une brume très légère, ne pouvant apercevoir des objets que leurs contours et leur couleur, largement atténués par la grisaille environnante.

Une lecture qui ne me laissera pas de souvenir impérissable, malheureusement...

Lu pour un cours, ce n'est pas un roman particulièrement difficile à lire, l'histoire et l'écriture font que le roman se laisse lire, mais sans marquer le lecteur plus que ça.

J'ai du lire ce livre dans le cadre de ma scolarité. Je garde un souvenir de quelques uns des passage du livre mais l'histoire en elle-même ne m'a pas particulièrement marquée.

Un livre que j'ai été obligé de lire en français. Il ne m'a pas passionné.

Ce livre est bien écrit mais l'histoire ne m'a pas passionée ...