Les Âmes mortes

Un livre exceptionnel...! Vous n en lirez pas d autres comme celui-ci !

Une etude des moeurs russes édifiantes, mordantes, acerbes, tragi-comiques...

Un thèmes inédits : l achat d'âmes mortes...un héros charismatique à la diable...

Un seul regrets que l auteur n'ait pu le terminer.

À découvrir absolument.

Tzvetan Todorov à qui on avait demandé de décrire « les âmes mortes » l’avait défini comme « le livre qui ne ressemble à aucun autre ». C’est une description à première vue minimaliste, habile, un peu à l’emporte pièces ; une définition au demeurant très fine, à laquelle, après lecture, j’adhère totalement !! Et j'ajouterais avec respect pour Tzvetan Todorof que c'est le livre qu'"il faut avoir lu".

Car oui, « Les âmes mortes » n’a rien de commun avec ce que j’avais pu lire jusqu’alors.

Dans la première partie Tchichikof, toujours sur la route à bord de sa britchka, accompagné de ses fidèles serviteurs, Sélifane et Pétrouchka, rencontre 5 personnages aux caractères enflés, caricaturales et hyperboliques : Malinov, gentil mais bête, Korobotchka, vieille sotte, Nozdriov, tricheur, Sobakevitch, l’homme ours intelligent mais cupide, Pliouchkine, avare. La deuxième partie parue après la mort de Nicolas Gogol est d’un niveau bien moins envoutant et bien moins réussi.

« Les âmes mortes » c’est à la fois, une épopée, celle de Tchitchikof à la recherche d’âmes mortes, une critique sociale du servage, une satyre acerbe et humoristique de la société russe du milieu du XIXème siècle dépeinte avec réalisme, une farce sur la médiocrité humaine, un roman réaliste mais aussi un poème au lyrisme intense, des dialogues dont la justesse et la pertinence leur valurent d’être repris, même pas adaptés, au théâtre.

Chose curieuse, Gogol n’aborde pas la question religieuse ! Il semblerait qu’il n’y soit pas parvenu et que ce fut l’une des raisons de son insatisfaction qui le poussa jusqu’à s'infliger la mort.

Excellent livre sur les rapports humains, la cupidité, la manipulation et sur l'identité, l'histoire malheureusement incomplète (mort de l'auteur avant de pouvoir finir son oeuvre) est frustrante, mais sa première partie est exceptionnelle.

Une lecture moyenne avec un manque de profondeur et de compréhension pour les personnages

J'ai trouvée ce thème d'achat d'âmes très intéressant. J'ai également aimé l'écriture de Gogol.

Un des seuls auteurs russe à faire dans le comique tout en gardant son sérieux. Le sujet du livre m'a passionné, ce marchandage de corps pour escroquer les banques. J'ai trouvé le héros intelligent, charismatique et très attrayant. Même s'il s'éloigne de sa personnalité vers la fin.

Gogol est réputé pour être tout de même un auteur comique. Il a voulu effectivement avec ce roman, en faire un chef-d’œuvre ! Et je pense qu'il n'aurait pas était aussi perfectionniste, il aurait très bien pu finir la deuxième partie.

Premièrement, j'ai aimé ce roman pour la découverte de la Russie, pas la Russie glorieuse et populaire des grandes villes Saint-Pétersbourg ou Moscou mais plutôt des petites bourgades avec malgré tout, des propriétaires très riches. Vu que le héros qui manie l'éloquence avec facilité profite d'eux et de la vanité russe. Même si la première partie est répétitif avec les visites de Tchichikov chez tous les haut-fonctionnaires, on apprécie toujours le caractère de chacun (même ce cher Manilov !)

La deuxième partie, même incomplètement, on en devine la fin facilement, contrairement aux haut-fonctionnaires, ce sont de riches propriétaires que le héros achète ses âmes mortes. Même si au cours de cette partie Tchichikov organise une nouvelle escroquerie pour récupérer de l'argent. Il s'en retrouve même à se repentir ! une chose qui m'a fort déplu, étant donné que Tchichikov est un personnage qui ne fait forcément pas l'unanimité. Mais qui par son intelligence et son orgueil ne pouvait pas se repentir aussi facilement. Ce qui est bien dommage. J'aurai vraiment aimé avoir une vrai fin, mais on se contente donc d'une esquisse !

Je ne sais pas vraiment quoi dire de ce livre. Je peux seulement dire qu'il m'a plus à cause de son étrangeté.

Lourd, laborieux, se perdant dans des méandres de réflexion d'où rien ne ressort vraiment. Peut être à réserver à un lectorat d'élite.