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Héros à l'esprit guerrier jusque dans son discours amoureux, séducteur, maniant à la perfection le paradoxe et jouant à merveille sur l'ambiguïté des mots, Othello, Maure de Venise, se sert du langage comme d'une épée. Sa gloire suscite diverses réactions : Roderigo méprise "l'homme aux grosses lèvres", Désdémone est séduite par le récit de ses exploits en terres lointaines, qui fourmille d'évocations exotiques. Iago, lui, hait Othello. Que cette haine soit gratuite ou qu'elle soit le résultat d'une lucidité pragmatique, elle pousse Iago à tout détruire sur son passage. Metteur en scène machiavélique, manipulateur de l'ombre, il bat Othello sur son propre terrain, puisque c'est par le discours qu'il l'entraîne vers le meurtre. le Maure, jaloux, boira les mots de son ennemi comme un poison pervers. Révélatrice des préoccupations d'une époque qui voit les limites du monde connu reculer de plus en plus, Othello est également une tragédie domestique offrant de merveilleuses scènes d'intimité, telle celle de la toilette de Desdémone lorsqu'elle entonne le chant du saule (IV, 3). --Sana Tang-Léopold Wauters
J'avoue que cette pièce ne m'a pas happée autant que je l'espérais. Le début m'a entrainée mais j'ai eu beaucoup de mal à la finir (mais j'ai toujours eu du mal avec la façon que Shakespeare a de terminer ses pièces et ça depuis que j'ai lu Roméo et Juliette au lycée).
Je préfère de loin Hamlet que j'avais lu juste avant.
Cette pièce parlant d'amour n'a pas su me toucher sur le long terme. Avec le temps je l'ai quelque peu oubliée. De Shakespeare je préfère, et de loin, bien plus d'autres pièces de théâtre.
Je n'ai pas vraiment apprécié cette lecture, pas vraiment de rebondissements, une histoire d'amour à laquelle on n'accroche pas et une jalousie excessive et sans fondements absolument agaçante. L'écriture de Shakespeare reste certes très belle mais n'apporte pas grand chose à cette histoire où la misogynie et le racisme l'emporte de manière bien triste.
Othello est de loin une des œuvres de Shakespeare que je préfère. L'histoire est prenante, les personnages sont intéressants et diablement bien écrits.
J'en recommande chaudement la lecture. Bien entendu, il y a toujours la pièce elle-même et quelques films (dont un pas si mal avec Lawrence Fishburn).
Cette pièce de théâtre est vraiment géniale car cela met en avant la misogynie qui est présente durant le XVIIIème siècle dans le monde occidental. Cela critique également le racisme qui était une norme à l’époque car Iago décide de déchoir Othello simplement parce que c’est un Maure. Quant à la place de la femme, elle apparaît clairement inférieure à l’homme puisuqe la parole de Desdémona ne vaut rien face à la parole de Iago qui parvient à s’octroyer pleinement la confiance d’Othello.
Une pièce magistrale! Vraiment j'ai adorée cette pièce! Ma préférée de Shakespeare! ( En dessous de Macbeth largement) Les personnages sont tous hyper intéressants ( meme Iago qui est un exellent " méchant") mais Desdemona reste ma préférée! C'est très bien écrit et l'histoire est triste mais magnifique. Je trouve ça d'une profondeur folle...... Et la plume wow.... Un pur chef d'oeuvre. Ou pas loin en tout cas ^^
Une bonne pièce de théâtre faisant réfléchir sur la jalousie et l'ambition. Iago est un homme tellement ambitieux qu'il n'a aucun égard, aucune compassion pour ceux qu'il utilise pour parvenir à ses fins. Il manipule tout le monde pour essayer d'avoir toujours plus.
Ce que j'aime dans les tragédies de Shakespeare (du moins celles que j'ai lues), c'est qu'on a beau savoir que c'est une tragédie et que ça se terminera mal, il y a toujours un peu d'espoir au fil des pages ; et le scénario est fait de telle sorte qu'on pense qu'il peut y avoir un dénouement heureux. Ce qui n'est évidemment pas le cas.
Résumé
Héros à l'esprit guerrier jusque dans son discours amoureux, séducteur, maniant à la perfection le paradoxe et jouant à merveille sur l'ambiguïté des mots, Othello, Maure de Venise, se sert du langage comme d'une épée. Sa gloire suscite diverses réactions : Roderigo méprise "l'homme aux grosses lèvres", Désdémone est séduite par le récit de ses exploits en terres lointaines, qui fourmille d'évocations exotiques. Iago, lui, hait Othello. Que cette haine soit gratuite ou qu'elle soit le résultat d'une lucidité pragmatique, elle pousse Iago à tout détruire sur son passage. Metteur en scène machiavélique, manipulateur de l'ombre, il bat Othello sur son propre terrain, puisque c'est par le discours qu'il l'entraîne vers le meurtre. le Maure, jaloux, boira les mots de son ennemi comme un poison pervers. Révélatrice des préoccupations d'une époque qui voit les limites du monde connu reculer de plus en plus, Othello est également une tragédie domestique offrant de merveilleuses scènes d'intimité, telle celle de la toilette de Desdémone lorsqu'elle entonne le chant du saule (IV, 3). --Sana Tang-Léopold Wauters
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