Calliandra, La Gladiatrice, Tome 1 : Le rubis de Rome

Calliandra, dans la société moderne qu'est la notre, serait un bébé comme les autres, mais dans l'antiquité romaine, ses cheveux rouge et ses yeux émeraude lui ont valu le titre de Fille de Pluton, connu pour être le Dieu de l'Enfer. Dès sa naissance elle est rejetée par sa famille biologique, qui souhaite qu'elle disparaisse à jamais pensant qu'elle apportera malheur sur leur maison. Mais c'est sans compter la pureté et le bon-sens de son grand-père, Martial, qui va la sauver et tout faire pour qu'elle recouvre la liberté. Calliandra, c'est alors l'histoire d'une jeune fille devenue esclave, surnommée le Rubis de Rome par un sénateur avide de pouvoir et de perversité, qui se bat pour survivre dans un environnement peuplé de "vipères" et qui va, malgré elle, découvrir les travers de Rome.

Entre trahison, vengeance, amour et faits historiques, l'auteure nous amène avec une plaisir certain dans les méandres de la vie des Gladiateurs.J'ai découvert ce premier tome de la série Calliandra lors d'une séance de dédicace de l'auteur, Amandine Clémente. J'ai tout d'abord été attirée par la couverture et par le titre ... Calliandra, La Gladiatrice ! Un titre qui résonne en moi, et qui m'a tout de suite fait penser que ce roman serait empli de combativité et de persévérance. J'ai pu constater avec plaisir que je ne m'étais pas trompée. A la lecture des premières pages, on découvre qui est Calliandra, son histoire, son enfance, la raison de son entrée dans le cercle des Gladiateurs, elle qui est pourtant née dans une "bonne" famille. Au fil du récit, on partage la vie de Calliandra, ses doutes, sa combativité, son désarroi et sa colère, son envie indéniable et justifiée de rendre justice, de se battre pour survivre.

J'ai été très touchée par la relation entre Calliandra et sa mère adoptive Photélée, qui est aussi l'esclave de la femme de Martial, Tullia, une femme de la haute société Romaine et qui ne porte pas Calliandra dans son cœur. Il y a un lien particulièrement fusionnel entre ces deux premiers personnages, un lien qui est beaucoup plus fort que le lien du sang et qui est superbement retranscris par l'auteure. On aime avec Calliandra, on souffre avec elle, on crit avec elle, on s'entraîne avec elle. Le personnage est à mes yeux rempli d'une belle humanité et d'une étrange réalité, qui passe un message très fort aux lecteurs : ne jamais cesser de se battre, d'affirmer qui on est, peu importe les embûches.

Le récit a pour fond les arènes de Rome, notamment le Colisée. J'ai beaucoup apprécié les références historiques faites par l'auteur, même si je trouve qu'elles méritaient d'être davantage développées, davantage expliquées. Cela aurait donné plus de profondeur au récit. J'ai malgré tout appris de nombreuses choses sur les gladiateurs, leur environnement, on s'imagine bien Rome dans notre esprit, la Grande Rome et ses vices.

Si vous souhaitez (re)découvrir Rome et ses gladiateurs, si vous souhaitez savoir qui est Calliandra, partager l'amour dont elle s entoure, si le sang et la vengeance ne vous font pas peur, alors n'hésitez plus, procurez-vous ce roman qui est le premier d'une trilogie ,).Il mérite vraiment le détour

Passionnée par l’Histoire et après avoir dévoré autant la série Rome que les livres de Kate Quinn, j’étais impatience de voir ce que me réservait ce livre, et je n’ai pas été déçue.

A travers les pages qui défilent, Amandine Clemente a réussi à réunir tout ce qui fait le mystère et la beauté de cette période : intrigue, complot, combat, sang, amour…

On suit l’évolution de Calliandra, depuis ses premiers cris jusqu’à son entrée dans l’Arène. Déjà comme ça, le personnage est attachant et on suit son évolution avec plaisir. Mais la suivre depuis sa naissance accroit l’empathie qu’on peut avoir pour elle et on veut encore plus qu’elle s’en sorte. J’ai aimé qu’elle soit une jeune femme avec du caractère, qui s’intéresse aux gladiateurs et à leurs techniques, jusqu’à en devenir une pour s’offrir une sorte d’avenir.

Mais à Rome, la liberté n’est qu’un mot et très vite notre jeune gladiatrice va se retrouver confronter à des obstacles.

L’auteur s’est bien renseignée pour son livre. Le choix des mots, les formulations, les termes techniques… tout contribue à nous faire plonger la tête la première en pleine Rome antique. On se sent parcourir les murs du ludus, partager le sable et le sang avec les gladiateurs. C’est une immersion profonde, et pourtant accessible à tous, qui nous entraîne dans les méandres de l’histoire… et quand les derniers mots arrivent, on ne demande qu’une chose : on veut la suite !!