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Corsaire de la République



Description ajoutée par anonyme 2018-03-30T09:45:08+02:00

Résumé

« Excepté la piraterie, j’ai fait à peu près tous les genres de navigation. Excepté l’Amérique et la Nouvelle-Hollande, j’ai vu à peu près le monde entier. »

Ainsi parle Louis Garneray, embarqué à treize ans, compagnon de Surcouf et qui dresse dans « Corsaire de la République » la chronique édifiante de ses premières années passées parmi les corsaires de l’océan Indien. L’époque est celle des derniers succès de la Marine française, dus pour l’essentiel à l’intrépidité des capitaines indépendants que la République autorisait à mener la guerre de course contre les Anglais. C’est avec eux, entre Zanzibar et les Philippines, que Garneray partagea les bons comme les pires moments d’une existence « à la vie, à la mort ! »

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Classement en biblio - 12 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Paraffine 2019-11-14T18:00:54+01:00

Je suis né à Paris le 19 février 1783. Mon père, peintre de genre, dont le nom figure honorablement dans les biographies des contemporains, me destinait à suivre sa carrière. Un penchant irrésistible que je ressentais pour les aventures et les voyages, un enthousiasme pour la gloire, partagé, au reste, par la jeune génération de cette époque, enthousiasme qui me brûlait le sang et me présentait sans cesse, pendant mes journées et mes nuits, des pensées et des rêves de combats, s'opposèrent à la réali­sation des désirs de mon père.

J'avais à peine treize ans et demi lorsque je lui déclarai ma résolution de m'embarquer en qualité de marin, et je mis une telle ténacité dans mes instances que je finis enfin par obtenir ou, pour être plus exact, par lui arracher son consentement. Je dois avouer que ma fermeté, dans cette circonstance, fut énergiquement soutenue et stimulée par les conseils et les encouragements que je recevais presque chaque matin, par la poste, d'un de mes parents, monsieur Beaulieu-Leloup, capitaine de frégate, qui se trouvait alors à Rochefort.

Mon cousin Beaulieu-Leloup, marin de corps et d'âme, éprouvait un profond sentiment de commisération pour les habitants des villes. Le bonheur sur la terre ferme lui semblait un paradoxe insoutenable, il ne comprenait la vie que sur un pont de navire, et il n'admettait les relâches dans un port ou à la côte que comme une de ces contrariétés et l'un de ces ennuis inhérents à l'existence humaine, que l'on doit subir avec résignation puisqu'ils sont inévitables.

Un jour fixé pour mon départ de la maison paternelle arrivé, et quoique bien des années me séparent de ce souvenir, je me le rappelle encore comme s'il ne datait que d'hier, je me revêtis, afin de mieux m'affermir encore dans ma résolution, d'un costume complet de matelot que l'on m'avait donné au ministère de la marine.

- Mon cher Louis, me dit mon père, qui, afin de rester plus longtemps avec moi, avait pris un fiacre et m'accompagnait en attendant que la voiture de Chartres nous rejoignît, n'oublie point, si ta nouvelle carrière ne répond point à tes rêves et à tes espérances, que tu trouveras toujours ta place vacante et gardée dans mon atelier. Je te vois t'éloigner avec d'autant plus de douleur que tes rapides progrès dans le dessin dépassaient mon attente. Après tout, qui sait ? Peut-être bien ta brusque entrée dans le monde, les privations que tu auras à subir, tes longs voyages, contribue­ront-ils à la réussite de ton avenir. Avoir beaucoup vu et beaucoup souffert sont deux choses excellentes pour les hommes d'énergie et d'intelligence, elles développent à la fois en eux l'esprit et le cœur. Et puis, faut-il te l'avouer, j'espère qu'une fois ton imagination refroidie par le rude contact de la réalité, dans quelques mois d'ici, peut-être, tu reviendras, guéri de tes folles idées, me redemander tes crayons.

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Commentaires récents

Diamant

En 1796, le jeune Louis Garneray, âgé de 13 ans et demi, fils d’un peintre et graveur parisien, quitte sa famille pour aller embarquer à Rochefort sur la frégate « La Flotte ». Sa vocation maritime lui est venue de son admiration envers son cousin Beaulieu-Leloup qui le présente au capitaine du navire. Pour faire son apprentissage, il sera confié à Kernau, solide matelot breton qui le quittera pour des raisons sentimentales quand ils feront escale à l’île de France alors que l’escadre fait route vers les Indes. Mais à l’époque, la maîtrise des mers est de plus en plus difficile du fait de l’omniprésence de la marine britannique. Très rapidement, Louis se retrouve au cœur de combats navals aussi violents que terrifiants. Les équipages, composés en majorité de « frères la Côte », se battent comme des lions, parfois à un contre trois, et font preuve d’un courage extraordinaire. Il faut dire qu’ils sont menés par des chefs prestigieux comme L’Hermite, de Sercey et Surcouf. Parallèlement, comme il est doté d’un très bon coup de crayon, Louis commence une carrière de peintre de marine en dessinant sur tout ce qu’il trouve, bouts de bois ou morceaux de voiles. Ce n’est que longtemps après toutes ses aventures en mer et à terre, lors de son retour définitif en France, qu’il prendra la plume pour en faire ce récit.

« Corsaire de la République » est un témoignage vivant et très agréable à lire sur les conditions de vie dans la marine à voile de la fin du XVIIIè siècle. La réalité y dépasse très largement la fiction. Que d’aventures arrivent à ce jeune garçon ! Que d’épreuves doivent subir les matelots ! Les combats navals avec canonnades, explosions, incendies et abordages tournant en terribles boucheries, sans oublier le scorbut, les fièvres et le manque d’eau douce lors des épisodes de calme plat. On ne s’ennuie pas un instant en lisant ce récit plein d’anecdotes authentiques toutes croquées sur le vif d’une plume alerte. Les épisodes en compagnie Surcouf, ses coups de génie et l’équipée au nord de Madagascar à titre d’ambassade auprès de la reine de Bombetoc méritent à eux seuls le détour. Sans parler de la description de personnages hauts en couleur, de capitaines courageux, fiers et loyaux, mais aussi de marins comme on n’en fait plus, gens de sac et de cordes, corsaires prêts à tous les sacrifices pour une part de butin, sortes de pirates légalisés qui vont oublier leur souffrance dans chaque port en la noyant dans l’alcool et en cherchant un peu de tendresse dans les bras de filles faciles. On quitte cet ouvrage passionnant également d’un point de vue historique, pressé de dévorer la suite de ses aventures avec « Le négrier de Zanzibar » et « Un corsaire au bagne ». Louis Garneray mériterait d’être aussi connu et autant lu que Dumas.

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Commentaire ajouté par Miaouss 2022-01-11T19:25:44+01:00
Lu aussi

Je suis fan des bateaux, ce n’est pas un secret, qu’ils soient petits ou grands mais le temps est venu pour moi de m’intéresser à ceux qui pilotent ces bâtiments prestigieux. J’ai beaucoup appris en terme nautique, en cargaison, on y suit les aventures d’un jeune embarqué à treize ans, Louis Garneray, compagnon de Surcouf, qui aura presque tout fait et tout vu, sauf la piraterie. L’auteur y dresse le portrait des grands noms de corsaires de la République, alors en pleine essor. C’est vraiment passionnant à lire pour peu que vous vous intéressiez au sujet, autrement vous y trouverez longueurs et ennui.

Le style d’écriture n’est pas dingue en revanche, heureusement qu’il y avait de nombreux exploits à décrire.

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Commentaire ajouté par Hanayu 2021-03-26T21:04:32+01:00
Bronze

Hissez-haut les voiles matelots ! Souquez, affalez, passez une drisse ! Envolez la volée en poupe. Huniers, ris pris, misaine...que de termes maritimes !

Très franchement mieux vaut ne pas être totalement néophyte pour se lancer et comprendre cette lecture !

Car oui on multiplie les échanges de canons, et abordages il y a. Prises de navires et manœuvres maritimes sont fort détaillées...juste sans glossaire visualiser l'ensemble peut s'avérer laborieux.^^

Le récit est prenant...mais très gouverné par la testostérone.

Marin c'est masculin !

J'ai été aussi bluffée que pantoise devant l'entraide entre opposants.Oo On se balance la poudre, un navire coule...même bord comme ennemis viennent au secours des naufragés. Et une fois sauvés à bord d'un voilier allié...bin c'est bon on peut se recanarder avec le navire qui a coulé notre bel esquif puis est venu nous secourir.....euh ?!

Comme notre héros j'ai admiré les capitaines sous l'égide desquels il se retrouve. Leur art et sang-froid ils maitrisent !

On ne nous épargne pas le sang versé sans pour autant virer sanguinolent...mais pfiou quelle dure vie ont-ils choisis tous !

Un morceau d'histoire donc (autobiographique), qui réjouira les amateurs de combats en Haute-Mer !

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Commentaire ajouté par yohanan 2017-04-16T08:50:48+02:00
Bronze

Louis Garneray nous livre une chronique brut, une peinture réaliste sans concession du monde maritme, plus précisément de la course et de la vie de corsaire.

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Commentaire ajouté par Tartopom 2016-06-23T08:01:25+02:00
Or

La vie d'un personnage réel et attachant qui nous fait découvrir l'univers de la course.

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Date de sortie

Corsaire de la République

  • France : 2011-06-20 - Poche (Français)

Activité récente

RegPou l'ajoute dans sa biblio or
2023-02-05T13:58:08+01:00

Les chiffres

lecteurs 12
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extraits 1
Evaluations 4
Note globale 6.25 / 10

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