L'Aile des vierges

Laurence Peyrin a créé une héroïne féministe pleine d’esprit et d’humour. Elle dépeint un milieu aristocratique anglais campé sur ses prérogatives dont le déclin après la seconde guerre mondiale semble inexorable. Maggie va dynamiter l’édifice calcifié pour apporter un peu d’égalité sociale. C’est une héroïne attachante, pleine d’idéaux, à qui la vie n’a pas fait de cadeaux, et qui se trouve emportée par quelque chose de plus fort qu’elle : son amour pour son patron, John, marié. J’ai adoré cette première partie. La seconde partie américaine est plus convenue mais le roman est réussi car il évoque parfaitement l’Après-guerre et le début des années 50.

Une bonne lecture, l'autrice a su développer de bon personnages notamment son personnage principal que j'ai aimé ne pas apprécier. Un personnage élevé dans l'ouverture d'esprit et les valeurs progressistes mais qui en devient condescendant auprès de ses semblables moins éclairés et j'ai trouvé que l'autrice soulevait ces contradictions avec finesse.

J'ai apprécié le soin porté aux détails historiques et le côté réaliste des faits (l'avortement à risque par exemple)

J'ai trouvé la partie New Yorkaise plus longue à suivre car exploitant des ficelles un peu faciles et déjà vues.

L'histoire d'amour est très belle, un bel exemple d'une relation d'égal à égal et de fusion à la fois.

L'aile des vierges par Laurence Peyrin

Publié en 2018

510 pages

J'ai lu ce livre au format papier

« L’Aile des vierges », c’est ainsi que l’on surnomme les chambres réservées aux domestiques à Sheperd House, illustre manoir du Kent où est engagée Maggie Fuller au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Petite-fille de suffragette, fille d’une sage-femme féministe, Maggie aurait pu prétendre à mieux. Mais, en ces temps difficiles, la jeune femme cultivée et émancipée n’a d’autre choix que d’intégrer la petite armée d’intendants semblant vivre au siècle précédent. Elle aspire pourtant à un autre destin. Et elle n’est pas la seule au sein de Sheperd House… Contre toute attente, ce pourrait être le début de son long chemine vers l’amour et la liberté.

Mon avis

C'est le quatrième bookclub de kube auquel je participe et ce fut, et de loin, le meilleur.

Au départ, j'avais une lecture sympathique, le livre faisait le job, sans plus. Et puis, au fil des pages, j'ai été embarquée, me demandant, à chaque page tournée, avoir de plus en plus envie de savoir la suite.

Martha ou Maggy, notre personnage principal, est une femme attachante, Dans la région où j'habite, si je parlais d'elle avec quelqu'un, je dirais que c'est une maitresse femme. Et oui, le proverbe dit que derrière chaque homme de tête se cache une maitresse femme.

Cette lecture, à certains moments, m'a bouleversée.

En temps que femme, je ne peux que rendre hommage, à ces dames, qui, comme Maggy, ont fait évoluer notre situation et notre vie.

Je tiens à remercier @la_kube et les éditions @editions_pocket de m'avoir permis de cette magnifique histoire.

ATTENTION

On sort les warnings

Il y a une scène qui est insoutenable et d'une grande cruauté. C'est celle chez la faiseuse d'ange.

[UN ROMAN POIGNANT ET PROFONDÉMENT FÉMINISTE]

Maggie a un riche héritage féministe : une grand-mère suffragette, une mère sage-femme... Éduquée libre, elle avait un avenir tout tracé. Mais un mariage malheureux l'emmène tout droit à Sheperd House. N'ayant pas d'autres choix, elle rejoint l'armée de domestique semblant bloqué au siècle précédent. Mais cela ne l'empêchera pas de mener sa petite révolution...

Laurence Peyrin nous plonge dans le Royaume-Uni d'après-guerre, où tensions sociales et revendications féministes grondent. De sa plume contemporaine, fluide et travaillée, la romancière nous fait revivre l'Histoire, abordant des sujets poignants comme la place de la femme après la guerre, l'effondrement de l'aristocratie ou encore les faiseuses d'ange.

Le tout aux côtés de personnages attachants. Maggie est surprenante, tout en contradiction et émerveillée par le monde, mais profondément ancrée dans son héritage féministe. C'est émouvant de la voir évoluer et de découvrir le regard qu'elle porte sur la haute société. Ses discours avant-gardistes et sa répartie ajoutent une pointe d'humour au récit.

Mais ce roman est également un livre qui parle d'Amour, sous toutes ses formes : l'amour maternel, l'amour charnel, l'amour amical... J'ai apprécié ce fil conducteur qui ajoute une touche de justesse et d'humanité au récit.

Pour conclure, ce n'est pas un coup de coeur, mais j'ai apprécié ce roman enrichissant. Une histoire d'amour, de féminisme et de révolution, qui prouve qu'il faut se battre pour ce qui est juste.

Je recommande ce roman aux (jeunes) adultes et lui attribue la note de 7/10 !

(Retrouvez ma chronique complète sur mon blog : https://quandlosuniverssenmele.wordpress.com/2024/04/13/laile-des-vierges-l-peyrin/)

J'ai retrouvé l'ambiance de Downton Abbey dans la première partie de ce livre et j'ai beaucoup aimé. La deuxième partie s'est un peu trop concentrée sur la politique et j'ai trouvé certains passages long. L'histoire dans sa globalité m'a quand même plu.

Je vais faire simple, j'ai adoré ma lecture. Je ne m'y attendais clairement pas, et pourtant, je m'en souviendrai longtemps.

Ça commence fort avec un prologue que l'on ne comprend pas forcément. Puis l'histoire, celle de Maggie, se met en place petit à petit sur une première partie.

Je ne vous en dit pas trop mais j'ai adoré la tension entre John et Maggie, leur jeu du chat et de la souris. J'ai particulièrement aimé les personnages d'Albert et de Kitty également.

J'ai eu un peu de mal au passage de la deuxième partie, mais au bout de quelques chapitres, on comprend pourquoi ça se passe comme cela. Beaucoup de passages font réfléchir, sur la rôle de la femme principalement, mais pas que (je n'en dis pas plus pour ne pas spoiler)

Bref, un livre qui m'a fait passé par pas mal d'émotions, qui a laissé mon cœur en miettes plusieurs fois, mais que je ne peux que recommandé.

Un joli roman historique qui se lit très rapidement, avec une belle plume mais qui ne reste malheureusement pas dans les annales... A lire au moins une fois pour se laisser embarquer dans un autre temps au près de personnages relativement attachants.

J'ai été très surprise par ce roman, qui ne correspond pas du tout aux commentaires que j'avais pu lire.

Il se passe en deux parties, et l'héroïne, se démène dans une société qui est loin d'être simple pour les femmes.

Elle se démène avec les réalités de l'époque, ses principes humanistes et l'héritage féministe que lui ont laissé sa mère et sa grand-mère. On a beau avoir des principes, la réalité est bien concrète. Maggie est une héroïne revêche, qui n'a pas d'autre solution que de mettre un pied devant l'autre. C'est un drôle de roman, où la première partie tient du roman anglais romanesque, et la seconde paraît un peu plus moderne, mais avec un fil conducteur que je vous laisse découvrir. Pour ma part, j'ai beaucoup accroché et j'espère que cette lecture ne vous laissera pas indifférent.

J'ai pas du tout apprécié le personnage à la différence de John ... le livre est plutôt bien écrit... je suis un peu déçue sur le côté historique c'est plus annecdocte que réellement livre historique.... on n'y apprend des choses quand même... ça manque un peu d'humour...

Une très belle écriture racontant l’histoire d’une héroïne égoïste et opiniâtre, courageuse et lâche, adepte de la politique de l’autruche, engluée dans des principes féministes dont le poids de l’héritage est finalement trop lourd à porter. Un personnage que je n’ai pas su apprécier au contraire de John.