Léa
Auteur
- Pascal Mercier (Écrivain)
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Classement en biblio - 13 lecteurs
extrait
Léa adorait les animaux, et ils le sentaient. Comme si elle avait besoin de l'affection des animaux, parce qu'elle n'en recevait pas d'autre.
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A la lecture des premières pages, on sait déjà (l'auteur nous l'annonce) que l'histoire va mal se finir. Mais pourtant j'ai lu avec plaisir ce livre, je voulais connaitre l'histoire jusqu'au bout. J'ai été touchée par le récit de ce père qui est prêt à tout par amour pour sa fille. L'idée de raconter l'histoire du point de vue d'une tierce personne est très intéressante et permet de prendre du recul sur le récit. On découvre aussi un peu l'histoire de ce narrateur. Un petit bémol : j'aurais aimé lire au moins quelques lignes du point de vue de Léa pour comprendre ce qu'il se passait dans sa tête.
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Si vous avez envie d'un roman léger je vous conseille de passer votre chemin. Ce roamn est magnifique mais il est aussi affreusement triste! J'ai commencé ce roman et tout de suite j'ai su que j'allais pleurer car dès le début on sent que çe va mal finir. Bon soit, l'auteur nous aide un peuà le savoir en annonçant la couleur d'entrée de jeu!
C'est le père de Léa qui nous raconte l'histoire et c'est sa voix qui conte le destin de sa fille. Petite fille puis jeune fille attachante. Un père aimant qui fera tout pour sauver sa fille. Je me suis beaucoup attachée aux personnages. Ils sont beaux, fragiles, attachants etc.
La plume de Pascal Mercier est belle et son style se lit très bien. J'ai tout de suite adhéré.
J'ai adoré le fait que l'auteur décrive avec un si grand soin le monde des violons et de leur création. C'est très bien documenté et très intéressant.
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Date de sortie
Léa
- France : 2012-03-15 - Poche (Français)
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Résumé
Une journée hivernale en Provence. Adrian Herzog et Martijn van Vliet font connaissance dans un café. Ils constatent qu’ils sont tous deux originaire de Bern. Au cours du trajet de retour en Suisse, une intime complicité se crée entre les deux hommes. Van Vliet raconte à Herzog l’histoire tragique de sa fille qui l’a amené dans le Sud de la France. Tout a commencé avec la mort de sa femme. Tétanisée par le deuil, l’enfant s’est coupée du monde, jusqu’au moment où, à l’âge de huit ans, elle entend sur un trottoir une violoniste jouer une partita de Bach. La révélation est immédiate : elle doit apprendre à jouer du violon. Van Vliet est enchanté que sa fille sorte enfin de sa torpeur. Très vite, son exceptionnel talent éclate au grand jour. Léa enchaîne les succès, enfonçant son père dans une solitude de plus en plus profonde. Sa dernière tentative désespérée de regagner l’amour de sa fille signera la fin de son existence sociale. Mais Léa, elle non plus, n’a pas le loisir de profiter de ses triomphes musicaux. Son esprit se trouble et la pousse à un acte qui démolit tout. Léa parle de l’étrangeté des êtres les uns pour les autres et met en question le contrôle que nous pensons avoir sur le cours de notre propre vie. Une fois encore l’auteur réussit à mêler réflexion philosophique, intuition sensible et virtuosité narrative. Une expérience de lecture tout à fait unique.
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