Les Roses de la nuit

Je n'ai pas accroché plus que ça. Je trouve que ça part un peu loin et le final n'est pas très palpitant.

Un très bon polar signé Arnaldur Indridason. Une fois encore, le commissaire Erlendur doit affronter un criminel. Et pas des moindres, un criminel possédant une grande culture et qui cherche à faire passer un message.

Si cette enquête n'est pas ma préférée, en particulier en comparaison de toutes celles qui ont obtenu un prix, elle reste très correcte et agréable à lire.

J'ai eu un peu de mal à visualiser les scènes de "nuit", se passant en Islande et étant donc ensoleillées à 3 heures du matin.

A part cela, on voit qu'il s'agit du début d'une série : les jalons de ce qui fera la marque de fabrique de la série sont encore en train d'être posés, aussi bien les personnages que la construction du livre, j'ai donc apprécié de voir comment cela évoluera par la suite.

Globalement, un assez bon moment de lecture.

Je suis une inconditionnelle d'Arnaldur Indridason et ce roman-ci ne fait pas exception.

Une merveille !

Chronologiquement il s'agit du deuxième épisode de la série, et il se révèle aussi intéressant à lire que les autres.

En toile de fond, Indridason en profite pour dénoncer les agissements d'un petit nombre sans le moindre scrupule au détriment d'une population rurale gagnée par la pauvreté et obligée à l'exode.

Dans ce tome, l'on en apprend plus sur le passé d'Erlendur et les conséquences désastreuses sur la vie de ses enfants. D'autres personnages, qui continueront d'exister dans les opus suivants, voient leurs profils s'étoffer, ce qui apporte bien évidemment un intérêt supplémentaire.

Pour conclure, l'enquête est de nouveau prenante dès les premières lignes et rien ne vient entraver la belle mécanique narrative de l'écrivain islandais.

Je dévore toute la série !

Je me réconcilie doucement avec la littérature scandinave. J’ai du mal avec les noms que je zappe régulièrement. Je m’habitue aux noms propres et voilà. L’histoire tient mais rien d’exceptionnel, tout n’est pas très logique. Spoiler(cliquez pour révéler)Janus hésite à tuer une fripouille qui l’insulte copieusement et qui lui promet de le tuer, et il assassine sans remord une jeune femme qu’il aime depuis longtemps. Je n’ai pas tout compris mais bon.

Parmi la pléthore d’auteur(e)s de polars scandinaves, je découvre Arnaldur Indridason avec "Les roses de la nuit". Je dois dire que j’aime beaucoup et que je vais sans doute m’intéresser aux autres romans de cet auteur.

L’enquête est menée par une improbable association de deux flics que tout oppose. Là est, je pense, toute la richesse de l’écriture d’Indridason. En effet, au-delà de l’intrigue, passionnante, les personnages sont extrêmement bien travaillés,vivants,authentiques. C’est aussi l’occasion de découvrir une partie de la réalité de l’Islande d’aujourd’hui, pays magnifique et complexe.

Un vrai plaisir de lecture ! J'ai apprécié les dialogues tantôt courtois, tantôt "déjantés". Ces derniers sont plutôt rares dans les romans de l'auteur, ce qui cette fois apporte un peu d'humour aux évènements. Les sentiments et les choix de vie de chaque personnage sont bien développés et donnent au dénouement final une note mitigée sur la culpabilité du meurtrier.

Pas inintéressant, mais pas le meilleur d'Indridason. On n'y retrouve pas la profondeur et la tranquillité qui caractériseront ses romans suivants. L'intrigue n'est pas très poussée, un peu comme si nous avions le brouillon rapide d'un roman à venir. Un peu déçue.