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« Muller vivait depuis neuf ans dans le labyrinthe. Maintenant, il le connaissait bien. Il savait ses pièges, ses méandres, ses embranchements trompeurs, ses trappes mortelles. Depuis le temps, il avait fini par se familiariser avec cet édifice de la dimension d'une ville, sinon avec la situation qui l'avait conduit à y chercher refuge. »
Tous les hommes qui avaient tenté de pénétrer dans le labyrinthe de Lemnos avant Muller étaient morts d'une façon atroce. Tous ceux qui avaient essayé de l'y rejoindre par la suite avaient été massacrés.
Aujourd'hui Ned Rawlins vient d'atterrir près du labyrinthe. Il a reçu l'ordre de ramener Muller sur la Terre, sa planète natale qui a besoin de lui. Sa planète qui, neuf ans auparavant, l'avait impitoyablement chassé, forcé à se réfugier au cœur de ce labyrinthe aux dédales mortels.
Quelles chances Rawlins a-t-il de survivre et d'accomplir sa mission ?
On prétend que notre époque offre le plus grand champ à l'existence humaine, mais je crois qu'un homme gagne plus à connaitre chaque grain de sable doré d'une seule petite île du Pacifique que de passer sa vie à bourlinguer ainsi, de monde en monde.
Envoyé par Charles Boardman pour entrer en contact avec la première race extraterrestre connue, les créatures qui peuplent Bêta Hydri IV, Richard Muller essuie un refus définitif de communiquer. Non seulement sa mission est un échec total, mais lui-même en revient modifié à son insu. Une inexplicable aura nauséabonde l'entoure dorénavant et a pour effet de le couper définitivement des hommes. Fuyant dans l'espace, Richard Muller s'exile volontairement dans le terrifiant labyrinthe de la planète Lemnos, bâti un million d'années auparavant par des extraterrestres inconnus. Tous ceux qui ont tenté d'y pénétrer avant lui sont morts d'une façon atroce.
Mais neuf ans plus tard, Muller est toujours en vie et bien portant. Il s'est familiarisé avec les pièges, les méandres, les embranchements trompeurs, les innombrables trappes mortelles de cet édifice aux dimensions d'une ville. De surcroît, il a sublimé la frustration apportée par sa condition et accepte sa solitude.
Jusqu'à ce qu'un astronef commandé par Charles Boardman se pose sur Lemnos, à quelque distance du labyrinthe. Après avoir constaté qu'un champ de force empêche tout accès par les airs, Boardman y envoie d'abord des dizaines de robots explorateurs, qui seront sacrifiés les uns après les autres. Grâce à quoi, enfin en possession d'une carte leur permettant d'éviter les pièges, ce sont des hommes qui pénètrent dans le dangereux dédale. Ned Rawlins, auquel Charles Boardman a ordonné de tout tenter pour persuader Muller de quitter le labyrinthe et de revenir avec eux sur la Terre, rencontrera celui-ci en se faisant passer pour un archéologue.
Il ne peut pas lui avouer que sa planète natale, depuis peu sous la menace d'une invasion extraterrestre, a désespérément besoin des talents très particuliers que possède le reclus...
Pouvons-nous vivre seul ? Coupé du monde, de la société et de ces congénères. C'est une question que nous pose Robert Silverberg dans ce roman. Souvent, cet auteur nous écris de magnifique romans qui font que nous devons un peut nous triturer les méninges en plus de savourer. Et c'est ça qui est beau.
Dans ce livre, on nous propose de suivre un homme Muller. Un diplomate accompli, qui a vu nombres de monde et réglé nombre de conflit dans les confins de l'espace. Un jour, un de ses camarades lui propose une mission qu'il ne peut refuser, car il savait y faire pour jouer avec le pauvre Muller. Acceptant avec plaisir cette tâche, il s'y tient. Cependant, rien ne va se passer comme il le pensait et il se retrouvera à regagner la Terre sans avoir réussi sa mission. Abattu et changé par le peuple qu'il a visité. Il se voit vite être une gêne pour tous et se rend compte qu'il rend mal à l'aise tout le monde. Pensant être la lie de l'humanité, il se rend sur Lemnos une lune inhabité et inexploré ou se trouve une cité labyrinthique géante. Dedans il va passer neuf ans avant qu'on ne vienne le chercher.
L’homme dans le labyrinthe est un classique de science-fiction.
Comme le titre l’indique, l’histoire est celle d’un homme qui a été exilé sur une planète hostile qui comporte un labyrinthe. Il a élu domicile au cœur de celui-ci et compte bien finir ses jours sans aucun contact avec l’extérieur. Son souhait ne va pas être exaucé car un groupe de « scientifiques » (et surtout de militaires) débarque. Leur objectif est clair, il faut le récupérer à tout prix.
Même s’il a fait des choses horribles et ne veut absolument pas retourner à la civilisation, ils vont essayer de le retrouver et de le convaincre de partir avec eux. La planète et surtout le labyrinthe sont particulièrement hostiles. Son entêtement a un petit coté pénitence dont le lecteur veut connaître la cause. Niveau construction du récit, on va alterner les points de vues entre le groupe qui recherche et l'homme qui fait tout pour pas qu'on ne le trouve pas, le tout saupoudrer d’éléments du passé pour comprendre petit à petit comment on en est arrivée à cette situation. Le coeur de l’histoire va tourner autour du est-ce qu'il va être trouvé, est-ce qu'il va céder, qu'est-ce qu'on lui veut et surtout qu'est-ce qu'il a fait pour en arriver là ? Les réponses arrivent petit à petit. C’est captivant, on se laisse porter tout en se demandant si on n'est pas en train de s'attacher à un monstre. Finalement qui est vraiment le monstre ? Dans quel camps est-il ? On est maintenu dans le récit par l’envie d’avoir les réponses sur ce qu’il s'est passé mais aussi sur ce qui est en train de se produire pour qu'on vienne le sortir de sa retraite. J’ai vraiment apprécié le niveau humain et ça se lit tout seul.
Un livre étonnant à bien des égards. On croit s'enfoncer dans l'étude d'un labyrinthe meurtrier alors que l'on va surtout à la rencontre d'un homme cynique et désabusé. Conte philosophique teinté de science-fiction, les propos de Muller laisse entrevoir la désillusion de l'auteur et sa foi toute relative en l'humanité. Des inquiétudes dans l'air du temps en 1969. L'aspect SF fleure bon les années soixante, avec tout ce que cela sous-tend de naïveté par rapport aux voyages spatiaux et aux sociétés intergalactiques, mais il s'agit là juste d'un décor destiné à servir de cadre aux pérégrinations du personnage principal. "L'homme dans le labyrinthe" mérite bien son titre de classique de la science-fiction.
On pourrait proposer deux résumés à ce petit roman suivant le point de vue qu’on cherche à prendre. Ce pourrait être : c’est l’histoire d’une expédition partie à la recherche du seul homme qui pourra sauver l’humanité de la menace représentée par une race extraterrestre refusant toute forme de communication. Mais on pourrait aussi présenter le roman de cette manière : c’est l’histoire d’un homme qui s’est retiré volontairement du monde, vivant reclus au fond d’un labyrinthe mortel.
Lemnos est une planète qui fut jadis peuplée. Ses vestiges d’une civilisation avancée mais complètement disparue ont longtemps fascinés les archéologues venus des quatre coins de la galaxie, et notamment cette cité labyrinthique et tentaculaire, dont chaque détour, chaque angle de rue, chaque passerelle, chaque esplanade, chaque arcade peut receler un danger mortel. Car la cité, bien que déserte (en dehors de quelques animaux indigènes parfois impressionnants), est demeurée totalement autonome, capable ainsi de de se "défendre" contre toute intrusion. Les aventuriers ont succédé aux expéditions scientifiques, mais personne n’a jamais pu explorer ce dédale dantesque et en ressortir pour en faire un compte-rendu. Or, il y a neuf ans de cela, un homme seul, sans l’appui de quiconque, y est entré. Cet homme n’est pas n’importe qui : Richard Muller, dont le nom résonne encore, mêlé de crainte et de respect, dans le cœur de chaque homme. Muller, ce héros grandiose et flamboyant, qui avait tout vu, tout visité, tout affronté, s’attirant l’admiration des uns et la vénération des autres, jusqu’à ce que, à l’issue d’une mission risquée et complexe, dont on sait peu de choses, il ait décidé de s’exiler là où personne ne pourrait le suivre. Or, voilà qu’une expédition militaire, sous couvert d’une mission scientifique, débarque sur Lemnos avec la ferme intention de retrouver Muller, de le ramener à la raison et de lui confier une ultime, périlleuse et capitale mission.
Premier problème : Muller est-il vivant ? Boardman, celui qui a naguère orienté les faits et gestes de Muller, celui qui probablement le connaît le mieux, est persuadé que oui. Il le faut, il faut que Dick soit vivant, sans quoi l’humanité est perdue. Alors, nanti d’une armée de robots et d’un bataillon de soldats ultra-entraînés, il entreprend, minutieusement, d’arpenter les circonvolutions piégeuses du labyrinthe géant. La progression est terriblement lente et les pertes sont énormes. Mais Boardman s’arc-boute sur ses résolutions et peaufine sa stratégie : car le plus dur ne sera sans doute pas de parvenir jusqu’à Muller, mais sans aucun doute de réussir à le persuader d’en sortir. D’autant qu’il sait qu’il est la cause première du mal dont souffre son ancien compagnon d’armes et qui lui a valu cette ostracisation volontaire.
Le lecteur, lui, a un coup d’avance sur cette mission. Car dès le début il a découvert Muller et son rythme de vie bien organisé – il lui faut de la rigueur pour survivre au cœur de la cité de tous les dangers, de la discipline, une mémoire infaillible et une capacité de réaction hors normes. Muller est bien le seul être intelligent sur Lemnos et il est capable d’user de certaines des technologies inconnues du labyrinthe pour se sustenter et mener une existence, sinon confortable, du moins propice à l’introspection. Il ne semble pas plus que cela souffrir de cette solitude, et l’on ne sait pas encore ce qui l’a poussé à cette extrémité.
Dès lors, sur les quinze chapitres de cette novella, quatorze seront consacrés à la lente progression de la mission de la dernière chance menée par Boardman, ce qui nous laissera le loisir d’explorer la psyché torturée de Muller, l’homme qui voulut être un héros, et de sa relation conflictuelle avec son ancien agent de liaison Boardman. On en apprendra davantage sur cette mission dont il est revenu transfiguré, au point de le condamner à l’isolement, devenu incapable de la moindre fréquentation sociale. Et l’on suivra ses atermoiements, ses réflexions souvent profondes sur l’humanité et ses travers, les rêves de grandeur et d’expansion d’une espèce qui s’avère incapable de se jauger au regard de l’univers qu’elle occupe, au point d’en oublier de tenir compte des autres races qui viendraient à croiser sa route. Par son cynisme désabusé, son amertume lancinante et son détachement existentiel, Muller rappelle fortement le personnage du Consul de la saga Hypérion de Dan Simmons qui, comme lui, conserve des blessures de son passé des cicatrices suppurantes qui orienteront ses actes à venir.
De fait, ce qui aurait pu être un récit enlevé, rythmé par les péripéties internes du labyrinthe (dont l’aspect "cité autonome" renvoie à un sous-genre de la SF traité entre autres par Arthur C. Clarke – La Cité & les Astres – ou Tanith Lee) et tendu par le suspense lié aux décisions des protagonistes et par la résolution de la crise interplanétaire sous-jacente, nous obtenons un texte plutôt original, faisant la part belle aux songes étoilés et aux interrogations de chacun, avec l’irruption du personnage de Ned, le fougueux et innocent officier dont Boardman veut faire son arme fatale.
Et donc Silverberg de prendre systématiquement le contrepied des attentes du lecteur : certes, on aura droit à une belle panoplie de pièges, traquenards ou chausse-trappes immanquablement mortels qui va contribuer à méthodiquement décimer l’équipe montée par Boardman ; de fait, la description méthodique des surprises que recèle ce labyrinthe immémorial permettra de conserver de l’intérêt pour une histoire qui s’évertue à divaguer au gré des considérations vaguement philosophiques de nos personnages - Muller passant le plus clair de son temps à gloser sur les méfaits de la civilisation et sur ses erreurs de jeunesse – et à effectuer de constants retours en arrière afin d’étayer les arguments de chacun et d’enfin comprendre le pourquoi de leurs actes. Ainsi, tout l’intérêt du récit se décale vers des perspectives resserrées autour de la personnalité du héros, Dick Muller, l’homme revenu de tout, qui a payé de sa personne au nom du bien commun et refuse à présent de faire partie de la société humaine ; au lieu de se concentrer sur le projet initial de Boardman (recruter le seul homme capable de préserver l’humanité d’un possible conflit perdu d’avance), on s’attèlera uniquement (en tout cas pour la majeure partie de l’ouvrage) à déterminer si Muller finira par être trouvé, et s’il acceptera de coopérer.
On sent bien dans le déroulé de l’intrigue une sorte de refus constant de se plier aux règles établies par les éditeurs pour lesquels il a longtemps été le yes man idéal (Silverberg écrivait tellement dans les années 50 qu’il allait jusqu’à accepter des demandes d’un responsable d’Amazing Stories ou Science-Fiction Stories comme, ainsi qu'il le raconte lui-même : "Faites-moi une histoire de trois mille huit cent sept mots autour de cette illustration."). L’auteur new-yorkais déploie alors librement un réel savoir-faire, ancrant son intrigue par des accroches scientifiques plausibles et développant avec une certaine malice la moindre opportunité pour ses personnages de critiquer l’ordre établi, digresser sur les fondements de la civilisation, la course au progrès ou les relations sociales, voire se pencher sur les principes régentant l’espèce humaine en tant que race évoluée. Afin de ne pas trop interloquer le lecteur qui se noierait dans les soliloques, Silverberg rompt sa litanie par des changements de points de vue opportuns, passant de Muller le reclus à Boardman le diplomate ou Ned l’idéaliste. L’écriture s’avère ainsi très "moderne" avec des ruptures de ton et de rythme et une structure en gigogne ouvrant de nombreuses voies de réflexion. Cela dit, on constatera malgré tout la portion congrue laissée à la gent féminine qui n’apparaît, au mieux, que comme faire-valoir de nos personnages très mâles, avec quelques intermèdes romantiques où l’auteur distille son goût pour les descriptions sensuelles préfigurant les passages légèrement érotiques du Fils de l’Homme (1971). En fonction de ses goûts, on pourra juger si Silverberg a (comme cela lui a été souvent reproché) bâclé sa fin ou si elle n'était là que pour clore les débats, l'essentiel étant ailleurs que dans la résolution de la crise mondiale.
Un roman atypique, fascinant par son personnage central (dont le côté bourru, opiniâtre et implacable rappelle le Richard Francis Burton du Fleuve de l'éternité de Philip José Farmer) et son décor presque vivant, déroutant par sa structure et son développement, beaucoup plus riche que prévu et se terminant sur un très joli aveu.
Un classique de la SF. Qu’est-il arrivé à Richard Muller pour qu’il ait ainsi décidé de se bannir de toute société humaine et se réfugier dans ce terrible labyrinthe extraterrestre qui a tué tous les précédents visiteurs ? Alors que l’humanité entière affronte un grave danger, une équipe est dépêchée pour le ramener car il est sans doute le seul à pouvoir sauver la Terre.
Le livre m’avait fasciné quand j’étais jeune. Il reste intéressant aujourd’hui par ses personnages en demi-teintes et une progression très cinématographique. La fin, trop rapide est décevante.
Un très bon roman. Même si on peut reprocher à l'auteur de ne faire que survoler l'espace-temps dans le récit, je pense que sa motivation première s'est portée sur les rapports entre l'Homme et sa société. C'est d'ailleurs pour cela que Muller se trouve sur Lemnos.
L’ambiguïté sur les sentiments de Muller envers sa propre espèce mène l'intrigue. Ainsi, le labyrinthe en lui même n'est qu'un décor pour l'action, bien que j'aurai préféré avoir plus de renseignement sur ce dernier!
Spoiler(cliquez pour révéler)Quelques uns parmi tant d'autres: Par qui est-il réellement construit, pourquoi ? Où sont passés ses habitants ?
Car à part des spéculations, on n'en sait toujours rien...
C'est une histoire philosophique plongée dans un bel univers de science fiction. Alors que l'intrigue se met lentement en place, on finit par saisir le réel combat de ce roman.
Spoiler(cliquez pour révéler)Il ne s'agit alors pas de faire sortir Muller pour sauver l'humanité, mais de remettre en cause celle-ci dans les rapports entre les hommes.
Déçue par cette lecture car je ne m'attendais pas à cela. Un monde unique s'ouvre à nous au fil des pages, pourtant limité par l'histoire qui ne porte pas réellement sur cet univers.
En 1969, Robert Silverberg ("Les monades urbaines" - "Roma Aeterna" - "Valentin de Majipoor" et "Les temps parallèles" entre autres) nous offre avec "The man in the maze", l'un de ses plus beau roman.
A la suite d'un échec lors d'une mission, Muller s'exile dans le labyrinthe de la planète Lemnos.
Dans ce labyrinthe ou tant d'hommes sont morts, Muller depuis neuf ans survit. Il en connait tous les méandres et tous les pièges.
Pourtant un jour un vaisseau spatial commandé par Boardman essaie grâce à un certain Ned Rawlins de ramener Muller sur Terre. Une histoire fabuleuse commence.
Mis à part Muller, le vrai héros de ce livre est le labyrinthe lui-même construit il y a longtemps par des Extraterrestres et qui d'après Silverberg serait aussi grand qu'une ville. Ses dangers tiennent les géneurs éloignés (embranchements, chausse-trappe etc...).
Ce magnifique roman de science fiction est également pour moi un roman d'atmosphère. Celle-ci étant très opressante à la limite de la claustrophobie.
Robert Silverberg s'attarde également sur la psychologie de ses personnages et bien sur de son héros "Muller"
Ce livre est à mon avis un incontournable de la SF.
Lisez le vous vous forgerez votre idée de plus son prix est très modique.
Résumé
« Muller vivait depuis neuf ans dans le labyrinthe. Maintenant, il le connaissait bien. Il savait ses pièges, ses méandres, ses embranchements trompeurs, ses trappes mortelles. Depuis le temps, il avait fini par se familiariser avec cet édifice de la dimension d'une ville, sinon avec la situation qui l'avait conduit à y chercher refuge. »
Tous les hommes qui avaient tenté de pénétrer dans le labyrinthe de Lemnos avant Muller étaient morts d'une façon atroce. Tous ceux qui avaient essayé de l'y rejoindre par la suite avaient été massacrés.
Aujourd'hui Ned Rawlins vient d'atterrir près du labyrinthe. Il a reçu l'ordre de ramener Muller sur la Terre, sa planète natale qui a besoin de lui. Sa planète qui, neuf ans auparavant, l'avait impitoyablement chassé, forcé à se réfugier au cœur de ce labyrinthe aux dédales mortels.
Quelles chances Rawlins a-t-il de survivre et d'accomplir sa mission ?
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