Mon ami Pierrot

Après avoir lu cette bande dessinée ainsi que beaucoup de commentaires booknode, je dois dire que je n’ai pas forcément eu la même analyse (c’est à dire… aucune pour ma part haha) que certains d’entre nous tout en ayant eu le même sentiment de malaise à cette lecture.

J’adore ! Le graphisme est sympa et la palette des couleurs aussi, c’est vif ! Ca donne du pep’s

L’histoire est vraiment sympa, très poignante et l’évolution du personnage féminin est incroyable.

Je ne sais pas quoi penser de cette lecture, je reste un peu perplexe.

L'originalité est indéniable. Le sujet de l'émancipation de la femme m'a forcément beaucoup plu. Et l'ensemble était très intriguant.

Pour autant, je ne peux m'empêcher de ressentir un certain malaise. Malaise face à Pierrot, personnage très spécial et avec de noooombreux comportements toxiques. Cléa, notre personnage féminin, ne se laisse pas faire (et c'est appréciable). Pourtant... j'avais parfois la sensation que la faute était rejetée sur elle. Les situations retournées pour la faire passer pour la méchante (je ne parle pas de Pierrot. Quand on est toxique, c'est logique de manipuler). Mais d'autres personnages tentent de la faire passer pour l'égoïste tout en traitant Pierrot comme la victime... Alors certes, Cléa va parfois trop loin mais tout de même... je n'arrive pas à percevoir si c'était fait exprès par l'auteur ou non, car il manque une critique claire et nette. Et donc je me retrouve mal à l'aise.

Bref, pas une lecture tout à fait désagréable, mais pas tout à fait agréable non plus.

Si ce livre donne aux premiers abords l’impression d’être un joli petit conte pour enfant, ne vous laissez pas prendre par ses allures mensongères, et laissez-moi vous dire qu’il n’en est rien ! Pour être honnête, je le déconseillerai même avant une certaine limite d’âge. Effectivement, ce roman graphique cache une réalité bien plus dure et cruelle que ce que l’on pourrait croire. Et cela ne se voit pas seulement dans le scénario, car même les graphismes dépeignent parfois des émotions vraiment fortes, avec des plans dignes de notre cher Junji itō. Concernant le fond de l’histoire, j’ai vu que dans les commentaires, beaucoup critiquaient le message dérangeant qu'a voulu faire passer l'auteur. Il est vrai que j’ai parfois été très désarçonnée, car avec notre triangle (ou devrais-je dire notre polygone amoureux) qui occupe une bonne partie de l’histoire, il m’a vraiment été compliqué de déterminer lequel des personnages était le problème. Mais après tout, peut-être qu'ils sont tous problématiques ? Ce que je veux dire, c’est qu’à force de baigner dans le mensonge, la tromperie et l’illusion, je ne savais plus qui était à plaindre, et qui avait causé du tort à l’autre. Et c’est justement là où je n’ai pas le même point de vu que certains, puisque je ne pense pas que l’auteur fasse l’apologie de la malhonnêteté ou du vice... j’ai plutôt eu l’impression que sans acquiescer aux agissements de ses personnages, l’auteur s’était simplement inspiré de la nature humaine parfois controversée et égoïste tout au long de son roman. En tout cas, j’ai trouvé la fin fidèle aux fondements même du livre. Bien évidemment, elle m’a laissé un goût amer, loin de me réjouir, j’ai plutôt était prise de malaise, comme un mauvais pressentiment, un cercle infini de machinations douteuses et malhonnêtes. Néanmoins j’ai été agréablement surprise, car cela ne veut pas dire que le livre était mauvais, mais plutôt criant de vérité et empreint de réalisme ! (Du moins selon moi)

Pour conclure, je dirai qu’il s’agit d’un livre qui cache bien son jeu ; à la fois inspiré par les chevaliers de la table ronde, l’animation japonaise, les comptines pour enfants, ou encore les romans d’horreurs, ce roman a le mérite d’avoir un style bien à lui, et de casser pas mal de codes, ce qui est tout à son honneur !

Une BD vraiment captivante qui met en place une relation toxique de façon très réaliste. Les différentes étapes, et éléments marquants : manipulation, culpabilisation, sont finement retranscrits. Et ça ne manque pas, on y croit. Les deux personnages, et notamment Pierrot, sont criants de réalisme. Parce qu'il est mauvais pour notre héroïne, sans avoir l'air de se remettre en question une seule seconde. Il vit sa vie sans se poser de question. Et pose la question de la liberté : jusqu'où peut-elle aller lorsqu'on fait du mal à autrui ? Et Cléa qui se retrouve empêtrée dans cette relation, sans réussir à s'en sortir.. Parce que l'amour, c'est compliqué.

Avec ça des illustrations, et surtout des couleurs qui donne un côté assez magique et enchanteur à une histoire bien plus sombre que ça.

Une lecture vraiment intéressante, sur un fait de société totalement actuel.

Mon amie Pierrot, recueille un esthétique graphique fluide et captivant !

Ses couleurs sont percutantes visuellement et nous sommes plonger dans l'univers !

L'histoire, qui comportent le déroulement d'un amour de manipulation est transformé ici de manière fantastique

La soif de liberté est perpétuelle et engageante !!!

Une bd pleine de symbolismes (jusque dans les noms). Je pense qu'il y a énormément de choses à analyser. L'auteur puise ses inspirations dans le château ambulant et Zelda. Je ne suis pas sûre d'avoir tout compris à 100% mais j'ai aimé ma lecture.

Ce que j'ai avant tout apprécié dans cette bd, c'est la "déromantisation" de l'amour. En effet, c'est la première fois que je lis un livre abordant de manière aussi directe le fait qu'on peut tomber amoureux d'une personne dangereuse, et même toxique. Situation qui arrive plus souvent que celle de rencontrer son âme-sœur ne nous mentons pas. Par ailleurs, j'ai beaucoup aimé l'univers graphique ainsi que la palette de couleur utilisée qui ne peut que nous en mettre plein la vue. Seul bémol, la fin qui donne une morale à l'histoire assez paradoxale.

Excusez-moi mais… qu’est ce que je viens de lire là ?

J’ai passé un très mauvais moment, j’ai été dérangée du début à la fin de cette lecture. N’étant qu’une BD, j’ai pris sur moi de la terminer mais vraiment je n’ai pas aimé du tout.

C’est dérangeant et malgré ça, ça tente de passer des messages. Hors mis la petite fée, y a pas un seul personnage qui me semble tenir un peu la route. Tout le monde y est malsain à souhait, et vas y qu’on embarque de relation toxique en relation toujours plus toxique. Spoiler(cliquez pour révéler)Et le maître mot de la fin c’est quoi ? Elle a mit du temps à comprendre mais c’est bon, elle s’aime enfin et elle est libre… Donc viens, on se sert nous aussi des autres, allons y gaiement… Pleure bien mon départ chéri, je vais bouffer tes larmes.

Merci donc à monsieur Pierrot de ses précieux conseils, c’est vraiment la bonne voie que vous nous avez indiquée là.

Pour moi c’est un gros non !

Je l'ai lu par le don généreux d'un ami. Autant j'ai totalement accroché à l'univers graphique et illustratif de la BD, autant cette lecture est dérangeante ,et je pense que c'était son but. On ne peut en ressortir indemne. Évidemment, j'eus préféré découvrir et lire une belle romance entre les personnages, mais ce n'est pas le but de cette histoire, riche et complexe. Je déplore parfois les réactions de Cléa quand elle se laisse abuser par les boniments et les mensonges de Pierrot, qui est un bel enfoiré, faut bien le dire. J'ai trouvé Cléa un peu léthargique, et la fin me laisse penser qu'elle retourne vers Pierrot...

Au niveau du style graphique, bien sûr, le château ambulant éclate à la figure, de même (pour Cléa) un petit côté à la Wynona Rider dans Dracula, cheveux noirs obligent.