The Sandman : Overture

Cet préquel a été écrit après la série Sandman. Série que je n'ai pas encore lu.

Elle explique pourquoi Morphée se retrouve dans un tel état d'épuisement au commencement de la série.

Une fin sans grande surprise, mais qui permet de rentrer dans l'univers fantasmagorique de Sandman. De superbe dessins, avec des pages dépliantes qui forme des fresques. Le tout avec des couleurs magnifiques. On en prends plein la vue. Le nous racontant une histoire qui mêle poésie et onirisme.

Un bel album a avoir dans sa bibliothèque.

Entre la fin de toute chose, les esprits d’étoiles folles, les rêves qui peuvent changer la réalité et les balades au-delà de la création et du temps, cette préquelle est plus onirique que jamais. C’est un récit déstabilisant, qui semble partir dans tous les sens (à croire que Delirium l’a soufflé à Neil Gaiman entre deux poissons volants) mais on finit par entrer dans le délire au bout d’un moment.

On découvre la face cachée de plein de petites choses dans l’univers et certaines révélations éclairent d’un jour nouveau des événements de The Sandman.

Le dessin est complètement psychédélique, à l’image du scénario. Il est foisonnant, débordant, ne reste jamais sagement cloisonné dans des petites cases étriquées, les différents styles graphiques se mêlent à merveille (même quand il y en a plus d’une dizaine dans une seule page)… Et les pages qui se déplient sont superbes.

Une aventure de Morpheus particulièrement inspirée quoique parfois difficile à suivre, sombre et grandiose, qui oscille entre le rêve et le bad trip.

J'ai adoré me plonger dans ce préquelle. J'y ai retrouvé tout ce que j'avais aimé dans les tomes que j'ai déjà lu, et j'ai trouvé les planches encore plus incroyables. L'histoire s'y prête bien, mais on ne sait pas où donner de la tête. Sans parler de ces pages dépliables !

Cela aura vraiment été un super moment de lecture, et je n'ai que plus hâte encore de lire les tomes qu'il me reste dans ma bibliothèque !

J.H. Williams III au dessin, Dave Steward à la couleur et Neil Gaiman pour le texte, ça donne ça : une superbe préquelle pour Sandman. On retrouve avec plaisir Dave McKean (et J.H. Williams) pour les couvertures.

L'ensemble est à la fois vibrant de couleurs et sombre, autant pour le texte que pour les dessins. L'histoire est aussi belle que tragique dans la parfaite continuité de Sandman.

Spoiler(cliquez pour révéler)Un petit coup de cœur pour les pages noires qui en s'ouvrant révèlent de superbes planches pleines de couleurs !