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A la veille de la Première Guerre mondiale, un jeune officier pauvre, en garnison dans une petite ville autrichienne, est pris de pitié pour une jeune infirme riche. De cette pitié dangereuse découlera l'amour fou que porte Edith de Kekesfalva au lieutenant Anton Hofmiller. Cet amour impossible finira tragiquement, dans l'évocation nostalgique d'une société bientôt condamnée par l'histoire.
"Il y a deux sortes de pitié: L'une, molle et sentimentale, qui n'est en réalité que l'impatience du coeur de se débarrasser au plus vite de la pénible émotion qui vous étreint devant la souffrance d'autrui, cette pitié qui n'est pas du tout la compassion, mais un mouvement instinctif de défense de l'âme contre la souffrance étrangère. Et l'autre, la seule qui compte, la pitié non sentimentale mais créatrice qui sait ce qu'elle veut et est décidée à persévérer avec patience et tolérance jusqu'à l'extrême limite de ses forces et même au-delà."
Comme il est de mise dans les écrits de Stefan Zweig que j'ai pu lire j'aimerais souligner la fluidité, la légèreté et la beauté de son écriture qui exprime et transmet avec finesse.
"La pitié dangereuse" seul roman à son effectif élabore avec précision le contexte d'un épanchement qui fleurit, la pitié. La pitié revêt différents aspects qui sont présents et s'accorde avec justesse aux propos. Nous pouvons y voir s’y mêler des éléments forts de colère, d'insouciance, de vanité d'exaltation, de désarroi, d'espoir, d'impuissance, de frustration et de lâcheté. Ces étapes qui s’associent à la composition du récit entraînent des questionnements dont l'auteur apporte des éléments de réponse disséminer au fur et à mesure que l'histoire s'étoffe.
L'intérêt de ce livre ne se dément à aucune occasion et nous plonge dans ses pages pour en ressortir sonné par ses élans.
Amatrice de la plume de S. Zweig, je me suis lancée confiante dans cette lecture. Pourtant, si le début du roman est vraiment prometteur, la suite m'a vite déçue. Les descriptions psychologiques du narrateur tournent en rond, les personnages sont peu sympathiques et l'histoire s'étire en longueur. La fin surtout confine au pathétique. Certes, le thème principal est la "pitié dangereuse" et l'on s'attend nécessairement à une description précise des émotions et des sentiments. Mais j'espérais aussi une analyse rationnelle de la pitié, et celle-ci intervient très peu. Décevant.
Néanmoins, on retrouve l'élégance stylistique de Zweig, qui permet une lecture fluide. Peut-être son écriture convient-elle mieux aux romans courts et aux nouvelles. Le thème de la pitié dangereuse, en tout cas, ne nécessitait pas 500 pages.
Stefan Zweig reste un auteur à part pour la finesse de son approche psychologique des personnages. Il réussit une fois de plus le tour de force de nous faire comprendre les méandres de la pensée et de la psychologie de son personnage principal. Celui-ci s'enlise dans une situation inextricable en accumulant les maladresses (les lâchetés ?) mais on ne le blâme pas car Zweig réussit à nous décrypter ses réactions et à nous les faire comprendre.
Une étude des sentiments qui comme dans une tragédie ont les mêmes régles. Un seul Lieu,Les Images Fortes identifiant différents Type de père pour ce Jeune premier ,Une Tragédienne.
Une seule action qui met en exergue la confusion des sentiments.
J'ai été mal à l'aise par rapport à cette pitié destructrice et cet Amour sans retour. Ce livre est l'un des meilleurs de Stefan Zweig,et nous permet de comprendre aussi ses propres tourments qui l'on entraine à ce suicide inexpliqué.
Je n avais pas lu de S. Zweig depuis un petit bout de temps. On me parle souvent de La pitié dangereuse comme l 'un de ses chefs d œuvre.
Et que dire face à cet immense auteur...qu'une fois de plus j ai été subjuguée par sa puissance narrative. Il arrive à décortiquer l âme humaine et à en extraire la moindre parcelle retorse. Il dénude ses personnages qui finissent dans une impasse, sans aucune issue. Ils sont piégés, étouffés par leurs contradictions, leurs mensonges et parfois même leur pitié. La pitié n est pas que gentillesse, ni sentiment bienveillant, elle semble être l'issue salvatrice d une culpabilité dévorante. Mais elle peut s'avérer bien dangereuse, coinçant l individu dans une destinée non désirée, une non existence qui le perdra. Il faut lire ce livre pour comprendre le mécanisme morbide qui nous conduit vers l abîme et laisse l âme humaine dans un puits sans fond. Vertigineux.
« La Pitié Dangereuse » de Stefan Zweig ne déroge pas aux écrits de cet extraordinaire écrivain autrichien. Une écriture fluide, facile à lire, rythmée mais minimaliste au sens où rien n’est de trop, intimiste, empreinte d’un certain dandisme, transporte, emporte le lecteur et entretient le suspens autour d’une histoire qui pourtant, intrinsèquement, n’est pas d’une originalité extraordinaire.
Stefan Zweig en fait un roman psychologique, sentimental, romantique, quasi hypnotique, comme toujours analytique, sur le thème de la pitié qui maintiendra le lecteur en haleine. Et comme toujours avec Stefan Zweig, le lecteur a souvent le sentiment ou l’impression que, parfois, c’est de lui que l’on parle… Les écrits de Stefan Zweig sont toujours des creusets insondables de réflexions sur la vie et sur les relations humaines et chacun pourra y trouver des points d’ancrage ou des clés.
Personnellement, « La Pitié Dangereuse » est le 20ème ouvrage ( nouvelles, essais et biographie), de Stéfan Zweig que je lis. Et je ne m’en lasse pas. Pire, je le regrette et m’ennuie souvent de lui quand je lis certains livres pourtant primés par l’un des prix de la rentrée littéraire.
Je déplore que Stefan Zweig demeure un auteur, au final, très peu connu du grand public et très peu ou pas étudié au lycée ( au collège cela me paraît trop tôt). Il s’agit d’une injustice terrible et d’un gâchis qui me sont totalement inconcevables !!
Lu lycéeenne ; ce fut ma toute première découverte de Stefan Zweig ! Un récit prégnant parlant de compassion, d'autodestruction, de manipulation, de mensonge et de culpabilisation.
Spoiler(cliquez pour révéler)Ici, il est question d'un homme qui sombre dans les affres psychologiques, piégé par un engagement malhonnête, mué par le sentiment de pitié qu'il ressent pour une jeune fille paralysée... Dès lors, il entrera dans une spirale infernale, le menant à une véritable impasse, au final mortifère.
Autant de rapports humains complexes et de sentiments inextricables, rien ne nous est épargné !
Stefan Zweig reste un auteur à part pour la finesse de son approche psychologique des personnages. Il réussit une fois de plus le tour de force de nous faire comprendre les méandres de la pensée et de la psychologie de son personnage principal. Celui-ci s'enlise dans une situation inextricable en accumulant les maladresses (les lâchetés ?) mais on ne le blâme pas car Zweig réussit à nous décrypter ses réactions et à nous les faire comprendre.
Résumé
A la veille de la Première Guerre mondiale, un jeune officier pauvre, en garnison dans une petite ville autrichienne, est pris de pitié pour une jeune infirme riche. De cette pitié dangereuse découlera l'amour fou que porte Edith de Kekesfalva au lieutenant Anton Hofmiller. Cet amour impossible finira tragiquement, dans l'évocation nostalgique d'une société bientôt condamnée par l'histoire.
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