Aux douze vents du monde

Avec ce recueil de nouvelles j'ai eu l'impression de lire des histoires en cours, sans avoir eu le début ce qui à rendu ma lecture très confusante, et mis à part "La règle des noms" qui est la seule nouvelle que j'ai adorée, "Neuf existences" et "Etoile des profondeurs" que j'ai appréciées, le reste m'a profondément ennuyée.

Les nouvelles présentées dans ce livre m'ont paru sympathiques à la lecture. Cependant j'ai eu du mal à accrocher sur le long terme, du mal à rentrer dans les histoires et à y rester.

Des nouvelles très diverses, et porteuses de messages qui font réfléchir sur notre monde. A quoi ressemblerait un monde où le clonage humain serait permis ? Est-il admissible d'assurer le bonheur de toute une société en faisant le malheur d'un seul individu ? Qu'est-ce qui compte vraiment dans l'existence ? Certaines des nouvelles m'ont beaucoup parlé, d'autres moins ; néanmoins, toutes sont originales et suscitent la réflexion.

Un recueil intéressant avec certaines histoires plus accrochante que d'autre.

J'ai passé un très bon moment de lecture avec c'est dix sept recueil de nouvelles qui nous emporte tous au long de notre lecture au voyage, et le reste du temps nous réjouit et interroge, émerveille et enchante, révolte et nous apaise.

Une lecture fluide et très bien écrite.

Ce recueil de nouvelles est un livre de contes fantastiques qui traitent de divers sujets, dont certains sont d'une actualité et d'une anticipation étonnantes (vous me direz, en même temps c'est de la SF, c'est un peu normal).

On y retrouve des aventuriers des étoiles plus ou moins malchanceux, des rencontres du troisième type qui parfois réussissent à créer du lien et parfois rendent très malades les hérauts en présence, des histoires qui font marcher l'imagination, d'autres qu'on a du mal à comprendre, ...

Des mondes qu'on prend plaisir à découvrir.

Recueil tendre et humain, Aux Douze Vents du Monde fait honneur au talent d’une conteuse venue d’ailleurs, Ursula K. Le Guin. Dix-sept nouvelles pour raconter l’homme face aux étoiles et lui faire rencontrer l’autre, dix-sept récits qui porte l’imaginaire vers des rivages trop souvent oubliés. Dans ces nouvelles, la frontière est fluide entre fantasy et SF. Ce qui est intéressant avec Ursula Le Guin, c’est la manière dont elle traite de sujets sociaux tels que la question du genre, la sexualité, le rapport à l’étrangeté de l’étranger, une approche du féminisme, questions évidemment fertiles à l’époque de l’écriture de ces nouvelles et bien sûr toujours aujourd’hui. C’est un traitement de l’intérieur. Elle crée des mondes commes des expériences sociales. Elle conte l’humain et ses rapports à autrui, elle conte l’altérité.