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Cette aveuglante absence de lumière



Description ajoutée par saltanis 2010-09-15T10:38:50+02:00

Résumé

Avec ce roman, Tahar Ben Jelloun donne une interprétation littéraire de l'horreur et de l'oubli où furent tenus, dix-huit années durant, les prisonniers du bagne de Tazmamart, au Sud-Est du Maroc.

Incarcérés après l'attentat manqué - et le massacre - de Skhirat en juillet 1971, les prisonniers de Tazmamart furent littéralement ensevelis dans le silence et dans l'obscurité, dans un lointain désert de sable. Enfermés, comme au temps de Louis XI, dans des cachots-tombeaux où nulle station debout n'était possible, ils vécurent dans sa plus inhumaine intensité la souffrance d'une mort vivante. Sur cette tragédie emblématique, Tahar Ben Jelloun fait œuvre d'écrivain et nous livre un texte intense et nu sur la résistance par la spiritualité, où la poésie et l'imaginaire se rejoignent pour évoquer l'indicible.

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Classement en biblio - 30 lecteurs

extrait

Je ne répondis rien. Ils me parlaient, mais en fait ils s'adressaient à tout le monde. Nous étions encore sous le choc du changement de prison. Puis je corrigeai mentalement : ici, je ne suis pas en prison. lci, personne n'est un détenu avec une peine à purger. Je suis, nous sommes, dans un bagne d'où l'on ne sort pas. Cela me rappela l'histoire de Papillon, ce bagnard français qui avait réussi à s'échapper de la prison la plus dure du monde. Mais je ne suis pas Papillon. Je me moque éperdument de ce type et de son histoire. lci nous sommes, je suis, je serai un résistant. Nous sommes en guerre contre un ennemi invisible qui se confond avec les tenebres. J'ai dit « un ennemi ». Je rectifie : ici je n'ai pas d'ennemi. Il faut que je me persuade de ça : pas de sentiment, pas de haine, pas d'adversaire. Je suis seul. Et moi seul pourrais être mon propre ennemi. J'arrête. Je range tout ça dans une case et je n'y pense plus.

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Commentaires récents

Diamant

Ce livre m'a été offert en cadeau de Noël par Nathween, merci encore à toi !

C'était vraiment une très très très bonne lecture qui me marquera très longtemps...

Je ne connaissait pas du tout l'existence de cette prison secrète du Maroc, et le fait que cette histoire soit vraie donne une dimension bien plus humaine mais aussi bien plus dramatique...

Je ne peux pas dire que ce soir un coup de cœur, pas parce que ce n'en est pas un, mais parce que le sujet traité, les conditions et la vue qu'on eu les détenus dans cette prison, le nombre de morts, et le fait encore une fois que tout cela soit réel, ne me permet pas de parler de coup de cœur, je ne sais pas si je me fait comprendre...

Si je parle de coup de cœur, j'aurais l'impression de dire que j'ai AIMER lire les malheurs qui sont racontés dans ce livre...

C'est cependant un livre de grande qualité, très humain, le récit est vraiment très juste, on se croie presque dans cette cellule... l'écriture est très poétique, c'était un plaisir de lire les phrases que l'auteur a mis en forme d'une si belle manière, pour compenser l'horreur des propos...

"cette aveuglante absence de lumière" m'a beaucoup fait penser à 3096 jours de Natasha Kampoutch, j'avais beaucoup "aimé" cette lecture, même si encore une fois ce n'est pas un bon terme pour un livre qui parle de séquestration...

Merci beaucoup @⁨Nathween⁩ pour cette sublime lecture, que je garderai en mémoire, merci de me l'avoir fait partagé.

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Or

Publié en 2001 ce roman de Tahar Ben Jelloun revient sur des événements qui se sont déroulés au Maroc de 1971 à 1991. Le narrateur est un soldat, entraîné dans l’attentat de Skhirat contre le roi Hassan II, se retrouve enfermé au bagne de Tazmamart.

Dans ce bagne, les prisonniers sont gardés dans le noir total, dans de petites cellules où il est impossible de se tenir debout, nourri suffisamment pour ne pas mourir de faim, destinés tout simplement à mourir le plus lentement possible.

Et cela durera en effet 18 ans, jusqu’à ce que les prisonniers soient libérés.

Le narrateur est donc l’un des prisonniers. Pendant ces 18 ans, les hommes tentent de survivre, en s’organisant pour garder le compte des jours, pour faire la prière, pour garder toute sa tête. Certains hommes dépérissent vite, d’autres, comme le narrateur, se tourne vers la foi pour survivre en attendant une potentielle libération.

Ces hommes vivant dans des conditions horribles et qui sont morts ou qui ont survécu, ce roman est une ode à la foi et à la liberté.

Tahar Ben Jelloun arrive à nous faire vivre ces années de bagne grâce à une plume sensible et touchante. Un livre vraiment fort, qui nous transporte dans l’horreur humaine, mais également vers le courage, l’abnégation et la foi des hommes.

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un livre qui sait mettre en lumière l'étonnant paradoxe de la cruauté humaine tout en conservant la place à la poésie, au rêve, seuls moyens pour tenter d'échapper à la grande faucheuse la démonstration de la puissance de l'âme qui ,privée de la lumière du jour qu'est la liberté , parvient parfois pour quelques rares prisonniers à se libérer des souffrances corporelles pour s'élever et quitter cet enfer imposé

à lire

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Diamant

Quand l'humain est capable d'inventer les pires souffrances pour autrui....et quand l'âme humaine est capable d'y résister et de s'y soustraire. Indescriptible.IL FAUT LE LIRE!

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Date de sortie

Cette aveuglante absence de lumière

  • France : 2001-01-31 - Poche (Français)

Activité récente

Évaluations

Editeurs

Les chiffres

lecteurs 30
Commentaires 4
extraits 14
Evaluations 9
Note globale 9.22 / 10

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