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Commentaires de livres faits par Kesciana

Extraits de livres par Kesciana

Commentaires de livres appréciés par Kesciana

Extraits de livres appréciés par Kesciana

https://aliceneverland.com/2017/03/08/chasseurs-de-livres-tome-1-jennifer-chambliss-bertman/

dès les premières pages, j’ai su que j’allais passer un excellent moment. Ça n’a pas loupé. On rentre très vite dans l’histoire et on en découvre tous les mystères petit à petit, tout en gardant un rythme des plus entrainant. J’ai été complètement embarquée dans cette chasse au trésor, je me suis prise au jeu et j’ai également cherché à en comprendre les tenants aboutis. L’auteur nous mène par le bout du nez, là où elle le décide, et on s’y rend sans se débattre et même avec un plaisir certain.

Les énigmes sont également très abouties, et c’est ce qui m’a le plus étonnée. Je m’attendais à ce que ce soit assez simple vu l’âge du lectorat visé (9/12 ans), et pourtant ces dernières ont un certain niveau. Tant et si bien que j’ai du me creuser la cervelle à plus d’une reprise, et parfois sans résultat. C’était captivant, déroutant et entrainant ; j’ai tout simplement adoré.

Les personnages sont aussi extrêmement attachants. Surtout Emily. J’ai beaucoup aimé le duo qu’elle forme avec James, mais j’ai aussi aimé la façon dont elle se dévoile, avec force et faiblesse. Courageuse, intelligente mais aussi parfois impulsive, elle possède une véritable profondeur qui la rend assez mature pour son âge. Du coup, je n’ai pas du tout ressenti cet aspect « jeunesse » du roman.

Pour conclure : Chasseurs de livres est un excellent premier tome, bourré d’énigmes et de mystères qui nous captivent dès le départ. Je me suis passionnée pour cette chasse au trésor, mais aussi pour les personnages qui sont tous très attachants, bien loin des clichés de la littérature Jeunesse. Ce livre possède une maturité et une logique exemplaires ; c’est étonnant, parfois même déroutant, mais ce mélange fonctionne de la meilleure des façons qu’il soit, le tout grâce à une plume fluide et intelligente de l’auteur. Une très belle surprise, une très belle découverte, et je suis forcément curieuse d’en découvrir la suite !
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https://aliceneverland.wordpress.com/2017/03/07/le-baiser-de-la-deesse-tome-1-aprilynne-pike/

Si j’ai trouvé que l’histoire mettait un certain temps à se lancer, j’ai tout de même beaucoup aimé la mythologie que met en place l’auteur ici. Entre surnaturel, pouvoirs et divinités, le mélange qu’elle opère reste assez cohérent et forme un tout très accrocheur. C’est indéniablement le gros point fort de cette histoire ; je me suis immédiatement prise au jeu de l’intrigue, à chercher moi-même des indices et à essayer d’en découvrir le pourquoi du comment.

Aprilynne Pike nous offre ici un univers très complet, assez détaillé et avec une profondeur qui m’avait manquée lors de ma découverte de Wings. J’ai beaucoup aimé retrouver l’écriture fluide de l’auteur ; ainsi, elle nous embarque sans soucis dans son monde et nous emmène faire la découverte d’un secret antique qui cache bien des mystères…

J’ai également pas mal accroché avec les personnages, même si je déplore la prévisibilité de l’un d’entre eux que j’avais cerné dès le début. Il faut dire que l’auteur respecte les codes du YA fantastique. Alors, même si j’ai bien aimé l’ensemble de l’intrigue et de l’univers, je regrette tout de même un certain manque de surprise au niveau des retournements de situation.

De plus, ma lecture a quelque peu été gâchée par un triangle amoureux trop présent et que l’on voit se dessiner à des kilomètres à la ronde. Déjà que je ne suis pas très fan, en temps normal, de ce principe, je l’ai d’autant plus trouvé ici sans intérêt. L’auteur n’a pas vraiment réussi à m’y faire croire et il est resté très peu développé ; Tavia, notre héroïne, ne sait pas sur quel pied danser, et cela m’a parfois bien plus énervée qu’autre chose. Mais, heureusement, elle fait preuve d’une force de caractère qui rattrape le tout, et c’est peut être pour cela que, malgré cette déconvenue, j’ai tout de même passé un bon moment.

Pour autant, les révélations qui se dévoilent les unes après les autres permettent de voir se dessiner tout un monde fait de secrets et de mystères. Et, comme je le disais plus haut, c’est ce qui fait toute l’addictivité de ce roman. On cherche à découvrir le fin mot de l’histoire, et j’ai beaucoup aimé la façon dont tout cela était mis en place par l’auteur.

Pour conclure : malgré la présence d’un triangle amoureux auquel je n’ai pas réussi à croire un seul instant, je reste quand même agréablement surprise par l’univers et la mythologie qu’a mis en place l’auteur. J’ai beaucoup aimé l’histoire que j’ai découverte, et l’écriture fluide et captivante d’Aprilynne Pike m’a embarquée sans aucun problème. De plus, les révélations et autres secrets que l’on découvre ont incontestablement attisé ma curiosité ; j’ai vraiment envie de découvrir comment l’histoire va évoluer, en espérant que ce triangle amoureux prenne moins d’espace dans les tomes à venir…
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https://aliceneverland.wordpress.com/2017/03/06/la-faucheuse-tome-1-neal-shusterman/

Le concept de cette histoire est vraiment fascinant. Morbidement fascinant. Neal Shusterman a réussi à nous captiver alors que son récit n’est pas des plus tendre. Il intègre des passages de vie quotidienne qui nous présentent ce que le monde est devenu depuis la découverte de l’immortalité. Et, sincèrement, j’ai été surprise par tant de détails, tant de mise en place qui rendent le concept de l’auteur des plus réaliste, comme une sorte de futur plus que plausible qui nous attend d’ici peu. Il a réussi à m’y faire croire, tout simplement, et, dès les premières pages, je me suis complètement sentie immergée dans son monde.

L’intrigue en elle-même est toute aussi surprenante. Les révélations et autres retournements de situations surgissent d’on ne sait où alors qu’on s’y attendait le moins. Et c’est cette magnifique capacité de surprendre son lecteur qui rend cette histoire si addictive.

Pour en revenir aux personnages, Neal Shusterman nous en livre ici tout un panel qui m’ont fait réagir à différent stades. Compassion, horreur, colère, affection… Aucun n’a su me laisser indifférente, et ils possèdent tous une profondeur vraiment travaillée et recherchée.

Concernant Rowan et Citra, nos deux héros, ils sont aux antipodes l’un de l’autre. Et pourtant ils forment un duo d’un juste équilibre. Tous deux sont choisis par un Faucheur afin de devenir apprenti. Et, malgré les avantages que confèrent le statut de Faucheur, ce n’est pas du tout un avenir qu’ils avaient ne serait-ce qu’envisagé. Surtout, comment être sur que l’on devient un « bon » Faucheur ? Comment trouver une vocation dans le fait d’administrer la Mort ?

C’est dans tous ces questionnements que l’on va découvrir Rowan et Citra, leur personnalité, leurs doutes, leurs aspirations. Et pourtant, il m’aurait fallu une bonne partie du roman pour réussir à m’attacher à eux. J’avais l’impression d’être une simple spectatrice de leur situation étant donné que ces derniers mettent un certain moment à se dévoiler, à prendre confiance en eux et à nous offrir quelques petits bouts de leur personne.

Et puis, tout d’un coup, on voit se profiler un final qui m’a complètement époustouflée. Et c’est là que je me suis rendue compte à quel point tout, mais alors vraiment tout, était calculé dans l’histoire de Neal Shusterman. Aucun élément n’est là par hasard, et ils se mettent en place de façon spectaculaire. J’ai tout simplement adoré, et j’ai vraiment hâte de voir ce que nous réserve l’auteur pour la suite !

Pour conclure : un univers unique et réaliste, une intrigue addictive et des personnages loin de nous laisser indifférents… L’auteur nous livre ici un premier tome de toute beauté qui renouvèle sans conteste le YA futuriste. Je me suis régalée, même si j’ai eu un peu plus de mal à m’attacher aux deux personnages principaux. Mais La Faucheuse nous offre une histoire incroyable et novatrice, qui nous entraine et nous embarque de la première à la dernière page. Une histoire vraiment imprévisible et surprenante : Neal Shusterman signe là le premier tome d’une série à suivre !
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https://aliceneverland.wordpress.com/2017/03/02/calendar-girl-tome-3-mars-audrey-carlan/

Après ma déconvenue suite au mois de Février, j’attendais de voir si Mars allait relever le niveau. Je ne vous cache pas que je n’avais pas la même excitation qu’au début, et que j’ai donc commencé ce nouveau mois en étant quelque peu sur mes gardes.

Sauf que.. ce tome ! C’est celui que j’attendais depuis les premières pages de Calendar Girl. Enfin Mia se dévoile un peu plus, et j’ai enfin réussi à comprendre son personnage. On en découvre plus sur sa vie, ses motivations, mais aussi sa personnalité. Et c’est ce qui a fait toute la différence.

L’histoire également est différente, pleine de mignonnitude. Thony Fasano cache un secret qui donne à ce tome toute une profondeur. Ce n’est pas le simple client de plus ; Très émouvant et attendrissant, Mia va avoir un véritable rôle à jouer dans sa vie, au sens propre comme au figuré. Et cet aspect permet à Audrey Carlan de ne pas tomber dans la redondance des schémas précédents. De l’inattendu qui a réussi à me surprendre, je ne m’attendais pas du tout à ce que l’histoire prenne une telle tournure, ce qui n’est pas plus mal, et je me suis laissée convaincre sans difficulté.

Passer de Février à Mars, c’est comme faire le grand écart. Si le mois précédent n’était qu’une simple succession de scènes hot, Mars redonne un vrai second souffle à la série. Tous les éléments sont là pour nous faire passer un délicieux moment : une histoire pleine de surprise, de l’inattendu, et une épaisseur qui permet à Mia de se dévoiler bien plus encore. Ce tome a complètement relancé mon intérêt pour la série ; je me suis régalée et l’ai dévoré avec un réel plaisir. J’ai vraiment hâte de pouvoir retrouver Mia le mois prochain, et découvrir là où tout cela va l’amener !
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https://aliceneverland.wordpress.com/2017/03/01/private-lesson-samanthe-beck/

Private Lesson est une new romance certes assez prévisible, mais très agréable à lire. Si j’ai très vite deviné, dès le début, comment tout cela aller tourner, je ne cache pas que j’ai tout de même pris plaisir à découvrir les déboires d’Ellie.

En effet, son retour dans sa ville d’enfance ne se fait pas sans heurts. Elle, l’ancienne invisible de son lycée, nourrit un rêve secret depuis toujours : devenir l’épouse de Roger, la star de sa promotion. Qu’importe si les éléments ont depuis bien changés, ou encore si des indices laissent comprendre qu’il n’est pas vraiment intéressé. Ellie va tout mettre en œuvre pour réaliser ce grand rêve.

L’histoire est vraiment fluide, et se lit toute seule. Sincèrement, malgré la prévisibilité du récit (qui restera mon seul point négatif à cette romance), il reste assez addictif. Les pages se tournent sans soucis, et, surtout, il est impossible de ne pas rire devant les réactions improbables (ainsi que le manque de réaction par moment) d’Ellie. J’avoue avoir eu plus d’une fois envie de la secouer pour qu’elle ouvre enfin les yeux. Mais bon, il lui faudra un peu de temps pour se sortir son rêve d’idéal de la tête !

J’ai beaucoup aimé le personnage de Tyler, qui reste le seul assez terre à terre. Bien des années plus tard, il est toujours devancé par la réputation qu’il avait au lycée, et c’est d’ailleurs ce qui va pousser Ellie à lui faire une telle proposition. Pourtant, il a bien changé depuis. Certes, il papillonne encore, mais ce n’est pas par une peur de l’engagement, mais juste parce qu’il n’a pas encore trouvé la bonne personne pour se poser. J’ai vraiment aimé découvrir l’évolution de ce personnage, bien loin des rumeurs qui circulent sur lui et de la première impression qu’il véhicule.

Surtout que dans une petite ville comme celle-ci, tout le monde connait tout le monde. Les ragots circulent plus vite que la moindre alerte info, et les habitants sont vite au courant du moindre petit détail. Je trouve que l’auteur à très bien su retranscrire cette ambiance ; cela donne vraiment l’impression que l’on fait nous même partis de cette ville somme toute conviviale.

Pour conclure : alors, oui, le principal défaut de Private Lesson, c’est que l’on devine dès le début le fin mot de tout cela. Les petits rebondissements ne sont pas vraiment surprenants, et j’aurais aimé que l’auteur nous serve une romance un peu moins clichée. Pour autant, j’ai quand même passé un très bon moment. Je me suis régalée des bourdes d’Ellie et j’ai adoré la force et l’intrépidité de Tyler. En somme, une romance toute mignonne, très agréable à lire pour passer un délicieux moment !
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https://aliceneverland.wordpress.com/2017/02/28/gardiens-des-cites-perdues-tome-5-projet-polaris-shannon-messenger/

Amoureuse de cette série, et connaissant la virtuosité et la magie de l’écriture de Shannon Messenger, je n’avais aucun doute quant au fait que j’allais passer un excellent moment avec le cinquième volet de cette saga.

Il faut dire que l’auteur a réussi à me surprendre à chaque tome. Imprévisible, je n’ai pu que me laisser charmer et entrainer par des intrigues toujours plus captivantes. Alors, cette suite, je l’attendais de pied ferme, et c’est avec plaisir que j’ai retrouvé Sophie, Fitz, Keefe et leurs comparses exactement là où on les avait laissé à la fin du tome précédent.

C’est stupéfiant de voir à quel point ils ont tous évolué depuis le début de la série. Sophie est devenue plus mature, plus réfléchie : elle a conscience du poids qui pèse sur ses épaules et analyse bien plus la situation qu’auparavant. Ce n’est plus l’enfant qui découvrait un monde enchanteur ; on commence à apercevoir la jeune fille, la jeune femme que Sophie deviendra. Malgré les larmes, la douleur et les trahisons qu’elle a du subir, elle se relève à chaque fois avec force et courage. Et même si ses tergiversions amoureuses m’ont quelque peu agacée par moment, je reste agréablement surprise par son évolution générale, son altruisme et son désir de protéger ses amis et sa famille avant tout.

Ainsi, malgré la taille de ce petit pavé (presque sept cent pages tout de même), je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. Encore une fois, Shannon Messenger embarque le lecteur dans son histoire ; elle nous happe littéralement dans son monde et nous entraine d’actions en rebondissements. Sans oublier de nouvelles révélations qui promettent une suite toujours aussi addictive. La tension monte tout au long de ce tome, et il est impossible de prévoir ce que l’auteur nous réserve dans les pages à venir. Surtout que l’on peut s’attendre à tout de sa part, et elle nous l’a prouvé plus d’une fois…

Et la fin.. Quelle fin.. Même si je ne peux pas vous en parler, je peux vous dire que je n’ai pas osé y croire jusqu’au bout. J’en ai eu les larmes aux yeux, et cela n’a fait que prouver une nouvelle fois l’intelligence de la plume de Shannon Messenger.

Pour conclure : on pourrait croire qu’après quatre tomes, la série commencerait à souffrir de sa longueur et à s’essouffler tout doucement. Mais Shannon Messenger nous prouve une nouvelle fois qu’elle maitrise parfaitement son univers et son histoire. Ainsi, elle réussi encore à nous surprendre, et c’est avec délice que j’ai retrouvé les personnages de cette saga. Et avec un final toujours aussi magistral, je n’ai qu’une hâte : vivement la suite ! Alors, si vous n’avez toujours pas osé découvrir cette petite pépite de la littérature jeunesse, je n’ai qu’une chose à vous dire : qu’attendez-vous ?
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https://aliceneverland.wordpress.com/2017/02/28/the-curse-tome-1-marie-rutkoski/

Comment vous parlez de ce livre le plus justement possible ? Il faut dire que je l’attendais énormément depuis que Géraldine de Mirrorcle World l’avait présenté. Et, en tant que grande amoureuse de fantasy YA, et après le superbe teasing des éditions Lumen, je n’avais qu’une hâte : me plonger à mon tour dans cette histoire.

Le livre objet en tant que tel est tout simplement sublime. Et, je vous rassure, l’histoire est largement à la hauteur de ce petit bijou. Dès le départ, j’ai été embarquée dans ce monde aussi beau qu’injuste. J’ai été éblouie par la richesse de cet univers ; on en prend vraiment plein les yeux, et c’est avec délice que l’on découvre l’environnement de Kestrel.

Petit à petit, on aperçoit la terrible réalité de ce monde pourtant si magnifique. Le voile se lève, les apparences se dévoilent et les masques tombent. J’ai appris à détester cet univers en même temps que Kerstel tout comme j’ai appris à l’aimer, à le découvrir et à m’en imprégner. J’ai parfaitement réussi à me représenter ce décor ; l’histoire a véritablement pris vie sous mes yeux et, même s’il lui aura fallu un petit moment pour se lancer, je me suis tout simplement régalée. Le tout grâce à une plume fluide et efficace : hautement addictif, difficile de ne pas succomber, l’auteur nous capture et nous captive sans difficulté aucune.

Entre jeux de pouvoir et intrigue politique, Marie Rutkoski joue sur tous les tableaux et n’oublie aucun aspect de son récit. Son univers est vraiment des plus complets. J’ai été surprise par le revirement de situation et par la tournure des évènements. Surtout vers la fin : l’histoire prend une direction que je n’avais pas vue venir et qui relance complètement l’intrigue. Le prochain tome s’annonce intéressant, et j’ai vraiment hâte de pouvoir replonger dans ce monde étant donné que l’on va en découvrir une nouvelle facette.

Concernant les personnages, je reste plus mitigée. J’ai beaucoup aimé la romance qui s’instaure entre eux (il faut dire que je suis très fleur bleue) et je n’ai eu aucun mal à me représenter leur relation. J’ai adoré le personnage d’Arin, plein de contradictions, j’ai eu mal pour lui, j’ai été triste pour lui, et j’ai été incroyablement touchée par son histoire. Kestrel m’a plus laissée de marbre ; il faut dire qu’elle a tellement de masques qu’il m’a été difficile d’entr’apercevoir la véritable Kestrel. Elle s’impose plus vers la fin, et j’espère que son personnage évoluera dans le bon sens par la suite.

Pour conclure : j’ai découvert un monde qui m’a tout simplement enchantée et je me suis vraiment régalée. Marie Rutkoski a pensé son univers jusque dans les moindres détails, l’Histoire de son histoire est incroyablement bien servie et j’y ai perçu, par moment, un vrai reflet de notre Histoire à nous. Je sais déjà que la suite de cette série fera partie de celle que j’attends le plus, surtout que la fin relance complètement l’histoire et l’ouvre vers de nouveaux horizons. J’ai donc plus que hâte de pouvoir retrouver Arin et Kerstel !
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https://aliceneverland.wordpress.com/2017/02/22/sexy-lawyers-tome-3-affaire-non-classee-emma-chase/

Quel délice de retrouver une nouvelle fois Emma Chase ! Il faut dire que je suis toujours tombée sous le charme de ses héros (la plupart du temps). Et, après mon coup de cœur pour le second tome de cette série, plein d’humour et d’émotion, j’avais vraiment hâte d’en découvrir le troisième opus.

Surtout que Brent est un genre de héros comme on en rencontre pas souvent. En effet, ce dernier est handicapé, amputé d’une de ses jambes. Une information qui nous avait été donnée dès le premier tome. Et, pourtant, Brent est un homme plein de vie. Son handicap ne l’a pas empêché de vivre, loin de là, et tout est fait pour nous montrer que Brent n’est qu’un jeune homme comme les autres.

Le cadre du tribunal est le décor principal de cette histoire, ce qui n’est pas pour me déplaire car c’est une chose que j’attendais déjà depuis le premier tome. Et, même si le second nous avait plongé un peu plus dedans, c’est véritablement avec ce troisième tome que l’on y saute à pied joint. Car les joutes entre Kennedy et Brent sont épiques, aussi explosives que sensuelles, et c’est un régal de les voir se faire la guerre, aussi bien professionnellement que personnellement parlant.

Kennedy est un personnage que j’ai bien aimé. Elle a grandi dans l’ombre et a réussi, malgré tout, à s’en sortir pour le mieux malgré les épreuves difficiles de l’adolescence. Elle est quand même un peu froussarde, et a tendance à tirer un trait sur la moindre difficulté afin de se préserver. Mais, surtout, elle est extrêmement têtue, ce qui va lui jouer de nombreux tours.

Car Brent va être le premier à s’en amuser. Lui et Kennedy se connaissent depuis leur enfance, ce qui explique leur passé commun. Mais aussi le fait qu’ils se connaissent par cœur depuis tout ce temps. Et si Kennedy aura tendance à prendre la fuite, Brent est assez fou pour lui courir derrière et l’agacer plus encore, jusqu’à la faire craquer. Ce qui nous offre de belles réparties entre les deux.

Pour conclure : je me suis régalée avec ce tome qui met en évidence un couple des plus têtus. Pour autant, c’est un véritable délice de retrouver tout l’humour de la plume d’Emma Chase, ainsi que ses personnages plein de charisme et de sensualité. J’ai aussi adoré le fait que l’on entre véritablement dans le décor du tribunal que l’on avait simplement entr’aperçu jusque-là. En définitive, j’ai ri, j’ai soupiré, je me suis marrée et j’ai dévoré cette histoire… Un bon moment de franche rigolade ; tout ce que j’aime dans les récits d’Emma Chase !
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date : 17-02-2017
https://aliceneverland.wordpress.com/2017/02/17/room-hate-penelope-ward/

J’avais beaucoup aimé StepBrother, première parution de cette auteur en VF, et j’étais donc curieuse de la retrouver dans une autre histoire. Surtout que le résumé de Room Hate m’intriguait énormément depuis sa présentation, je l’attendais donc avec impatience.

Pourtant, à la lecture du résumé, j’avais peur de voir venir un triangle amoureux, étant donné que Justin est déjà en couple lors de ses retrouvailles avec Amelia. Mais je ne l’ai absolument pas ressenti ainsi. Car, tout comme Amelia, on ne peut s’empêcher de s’attacher à l’adorable Jade, la personne joyeuse et avenante qu’elle est, tout en détestant la personne qu’elle incarne dans sa position de petite-amie. Une contradiction parfaitement retranscrite par l’auteur qui nous empêche de tomber dans le schéma traditionnel du triangle amoureux.

La plume de Penelope Ward est toujours aussi addictive. L’histoire se lit à une vitesse folle et se dévore en quelques heures à peine. J’ai beaucoup aimé le fait que l’auteur ne s’attarde pas sur les détails du passé, le fameux quiproquo ayant entrainé cette situation entre Amelia et Justin. Au contraire, on sait très vite de quoi il en retourne, ce qui permet de nous focaliser sur le véritable enjeu du récit : cette relation entre nos deux protagonistes. Un sentiment renforcé par cette impression de huis-clos dans cette maison d’enfance, ce qui attise la tension entre Justin et Amelia et fait ressortir les blessures et souvenirs du passé.

Concernant l’histoire, j’ai été surprise à plus d’une reprise par certains retournements de situation que je n’avais pas vus venir. Mon seul petit bémol viendra du fait que l’auteur ne développe pas assez certains éléments, mettant en place des ellipses temporelles, ce qui donne un rythme très rapide au récit, parfois un peu trop. Pour autant, ça reste fluide, mignon à lire et cela n’empêche pas Justin et Amelia d’être attachants comme pas deux.

Pour conclure : Room Hate est une romance contemporaine toute mignonne, très agréable à lire et qui se dévore en quelques heures à peine. L’auteur m’a vraiment surprise par son twist central, et il est très intéressant de suivre l’évolution de la relation de Justin et Amelia, entre reliquat du passé et espoir d’avenir. Une histoire pleine d’amour, de douceur et de respect : j’ai une nouvelle fois passé un très bon moment avec cette nouvelle histoire de Penelope Ward.
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https://aliceneverland.wordpress.com/2017/02/16/comment-le-faire-craquer-en-10-lecons-joanna-bolouri/

L’histoire, si elle est loin de révolutionner le genre, se lit très vite. La plume de Joanna Bolouri est toujours aussi légère, pleine d’humour, et c’est avec plaisir que j’ai découvert l’histoire de Catriona. Cette dernière possède une sacrée répartie, et c’était vraiment drôle de lire ses réflexions. Une légèreté propre à ce genre qui m’aura fait passer un bon moment.

Pour le reste, la romance reste facilement prévisible. L’arrivée de Dylan met en place le schéma classique du genre, et il m’aurait fallu un peu plus de surprise à ce niveau là pour être pleinement satisfaite. Pour autant, c’est le personnage de Cat qui en impose vraiment dans ce roman. Cette dernière ressemble à une madame-tout-le-monde et pourrait sans soucis être notre amie, collègue ou voisine. Un côté terre-à-terre qui rend son personnage des plus attachants.

En somme, Comment le faire craquer en 10 leçons est une romance chick-lit bourrée d’humour et de légèreté, idéale pour passer un bon moment de détente sans prise de tête. L’histoire reste agréable à lire même si trop convenue, mais j’ai tout de même passé un bon moment avec ce livre. Une lecture mignonne et plaisante, même si elle ne restera pas mémorable pour autant.
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date : 16-02-2017
https://aliceneverland.wordpress.com/2017/02/16/la-maison-des-reflets-camille-brissot/

En bonne lectrice matérialiste que je suis, je suis immédiatement tombée sous le charme de cette couverture. Encore plus séduite par la lecture du résumé, je me suis donc plongée dans ce monde futuriste pas si éloigné du nôtre…

Depuis des dizaines d’années, les personnes ont la possibilité de gagner un peu de temps sur leur deuil grâce aux Maisons de départ. En effet, ces dernières sont peuplées de reflets : de parfaits doubles virtuels des disparus. C’est dans une de ces Maisons de départ qu’a grandi Daniel, puisque son père en est le directeur. Il pensait donc être heureux dans ce manoir peuplé de reflets, jusqu’à ce qu’il découvre que tout cela n’est qu’illusion…

J’ai beaucoup aimé l’originalité de ce monde qu’a créé l’auteur. Entre philosophie de vie et onirisme, la frontière entre réalité et virtuel est très mince. Daniel va découvrir les limites de la perfection de son monde, il va aussi découvrir qu’il existe un environnement bien réel au-delà de son manoir… Tout cela fait qu’il va se poser beaucoup de questions, et nous aussi. Car c’est là la grande force de ce roman, cette capacité d’entrainer le lecteur dans de multiples réflexions sur la valeur de la vie et de la mort. C’est intelligent, réfléchi et judicieux, et j’ai vraiment aimé cet aspect là du livre.

C’est donc avec douceur que Camille Brissot aborde la thématique du deuil. Dans un univers pas si futuriste que cela, les reflets deviennent une sorte de « mur du souvenir » de ces personnes disparues. Comment vouloir revenir à une réalité plus dure, plus sombre, quand on a la possibilité de rester auprès d’êtres qui nous sont chers ? Là encore, la façon dont l’auteur aborde ce problème est toute en finesse. Car, oui, pouvoir prolonger l’existence, même virtuelle, des morts, c’est fantastique. Mais cela ne nous empêcherait-il pas de vivre ces expériences certes difficiles mais qui rendent la vie bien réelle ?

En définitive, La maison des reflets est bien loin de n’être qu’un simple roman de science-fiction jeunesse de plus. Aussi bonne qu’intelligente, l’histoire nous pousse à nous poser de nombreuses questions, mais aussi à profiter d’un univers et d’un monde complètement accrocheurs. Je me suis régalée durant cette histoire, j’en ai eu les larmes aux yeux, et j’ai été surprise devant la sincérité et la douceur de la plume de Camille Brissot. Une formidable expérience livresque pour un livre qui ne manque pas de profondeur…
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date : 15-02-2017
https://aliceneverland.wordpress.com/2017/02/15/histoire-dune-mere-amanda-prowse/

A l’occasion du Prix des lectrices 2017, j’ai eu la possibilité de découvrir ce titre qui fait partie de la sélection. Un livre qui m’avait énormément intriguée lors de sa sortie mais que je n’avais jamais osé lire, ayant un peu peur de ce que j’allais y découvrir. J’ai donc saisi cette occasion pour enfin me faire ma propre idée sur cette histoire.

Il faut dire que la thématique de la dépression post-natale, quand on est une jeune maman, peut faire peur. En effet, il est question de ce fameux « amour maternel » dont on nous abreuve dès qu’on est enceinte, sans forcément nous en donner le mode d’emploi. Une notion loin d’être rassurante tandis que l’on se pose mille et une questions sur nos capacités à être une bonne mère le jour J. Alors, quand on se retrouve dans cette situation, il est bien difficile d’en prendre conscience, et on peut facilement tomber dans un cycle infernal où la solitude et la dépression prennent le dessus.

Dans Histoire d’une mère, on fait la connaissance de Jess qui a tout pour être heureuse. Amoureuse de son mari, enceinte de leur premier enfant : tout lui sourit et le futur s’annonce des plus enchanteurs. L’auteur prend le temps de nous présenter ce couple, plus amoureux que jamais, et qui parait tout simplement parfait. Une étape importante pour saisir le contraste de la situation actuelle. Car, après son accouchement, la vie de Jess a basculé. Et c’est à travers des passages son journal intime, à chaque fin de chapitre, que l’on découvre le détachement de cette mère envers son enfant alors que rien, auparavant, ne le laissait présager.

La dépression post-natale est un sujet encore trop tabou dans la littérature, alors qu’elle concerne un pourcentage non négligeable de femmes de toutes catégories sociales. Mais, ce que j’ai aimé avec l’histoire d’Amanda Prowse, c’est qu’elle n’essaie pas d’expliquer cette maladie. Elle cherche juste à nous faire comprendre, par des mots d’une justesse affolante, ce que vive ces mères qui ne ressentent pas cet amour maternel dont on leur avait tant parlé.

Et le personnage de Jess met parfaitement en lumière cet aspect. Grâce à ses pensées couchées sur papier dans son journal, on découvre la détresse de cette femme qui ne ressemble plus à celle qu’elle était « avant ». Une souffrance difficile à vivre pour Jess, mais aussi pour son entourage qui ne sait pas comment réagir pour la sortir de son apathie.

Bien que pure fiction, Histoire d’une mère est le récit tristement magnifique sur une maladie que l’on tait bien trop souvent. Le combat de Jess contre elle-même est parfaitement retranscrit par Amanda Prowse, les émotions sont très fortes, bouleversantes de sincérité, et m’ont touchée droit au coeur à plus d’une reprise. J’ai fini cette histoire en larmes, bouleversée par la plume de l’auteur, mais aussi par cette maladie qui m’a effleurée par certains moments dans ma vie de maman. Un écho puissant pour une histoire toute aussi puissante, un magnifique coup de coeur…
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https://aliceneverland.wordpress.com/2017/02/14/un-palais-depines-et-de-roses-tome-1-sarah-j-maas/

C’est avec une certaine discrétion que la nouvelle série de Sarah J Maas est sortie en France. Pour ma part, je l’attendais avec impatience, ayant eu de très bons échos de cette réécriture du conte de La Belle et la Bête. Je l’ai donc commencée un soir… pour l’engloutir en quelques heures à peine.

Un palais d’épines et de roses fait parti de ce genre de livres auxquels on ne cesse de penser tant que la lecture n’est pas finie. Et même une fois la dernière page tournée. Sincèrement, cela faisait longtemps que je n’avais pas éprouvé une telle frénésie livresque durant un livre, à en dévorer le moindre mot, la moindre page, la moindre action. Vous savez, cette envie de découvrir l’histoire, d’en profiter au maximum tout en redoutant de voir la fin arriver car on sait d’avance que l’on en ressortira pas indemne… C’est ce que j’ai ressenti durant toute ma lecture.

Car ce livre est une merveille. Magnifiquement magique. Sarah J. Maas m’a transportée dès les premières pages pour ne plus jamais me relâcher. Et j’en veux encore. Car, malgré tout ce fantastique univers qu’elle met en place, malgré la richesse des détails, malgré la beauté et la magnificence de l’histoire, j’avais ce sentiment de ne jamais en avoir assez.

Sarah J. Maas a vraiment frappé fort avec cette réécriture. On y retrouve tout l’aspect enchanteur du conte originel. Mais, surtout, elle y met en place une mythologie qui lui est propre et qui rend cette atmosphère si unique, à la fois connue et étrangère. La féérie qui entoure le monde de Prythian est vraiment enchanteresse. Cruelle, mais magnifique. On découvre ce monde en même temps que Feyre, on se pose les mêmes questions, et c’est un vrai régal de se laisser porter par la plume de l’auteur et de découvrir là où elle nous embarque.

Gros coup de cœur également pour les personnages, humains comme immortels, gentils comme méchants. Feyre est vraiment attachante, forte, indépendante et combattante. Elle ne se laisse pas marcher sur les pieds, et ne recule devant rien face à ses certitudes. Quant aux immortels, Tamlin, Lucien et les autres… Tous cachent des blessures plus ou moins profondes, des passifs qui influencent inconditionnellement les personnes qu’ils sont devenus. Je suis complètement tombée sous leur charme, alors qu’en général, les faes ne sont pas vraiment ma tasse de thé..

Concernant l’histoire, après une première partie classique, mettant en place l’univers fantastique de la série et présentant la malédiction qui pèse sur ces êtres immortels, on découvre une seconde partie menée tambour battant, pleine de cruauté et de jeux de pouvoir. Aussi belle que sombre, c’est cette partie qui permet à ce premier tome de se démarquer complétement. Des révélations nous sont faites, on découvre une richesse et un univers bien plus grands et plus sombres que ce que l’on avait imaginé d’un premier abord. Cela relance complètement l’intrigue et je n’ai qu’une hâte : découvrir la suite de cette histoire !

Pour conclure : dès les premières pages, Sarah J. Maas m’a capturée pour ne me libérer que quelques cinq cent pages plus loin. Je me suis régalée, et cela faisait longtemps qu’un univers de fantasy ne m’avait pas autant séduite. La présentation de ce monde est magique, l’histoire magnifique, et les personnages parfaits dans leurs faiblesses. Je suis complètement sous le charme de cette série, des heures après j’y songe encore, et je sais que je vais trépigner d’impatience jusqu’à la sortie du second tome. Vivement !
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https://aliceneverland.wordpress.com/2017/02/10/marked-men-tome-4-nash-jay-crownover/

Après presque un an, c’est avec délice que j’ai replongé au cœur de l’univers de nos Marked Men préférés. Surement ma saga de tatoués favorite, et j’avais vraiment hâte de retrouver la plume de Jay Crownover.

Il faut dire que la fin du troisième tome nous avait laissé sur une révélation assez inattendue. On savait donc déjà que le tome portant sur Nash et Saint aurait une portée plus émotionnelle. Et cela n’a pas raté. Car c’est au cœur d’une triste situation que l’on retrouve toute notre bande de joyeux drilles, hauts en couleurs et toujours aussi dingues les uns que les autres.

Pour autant, j’ai eu un peu de mal à me replonger dans l’histoire. Peut être à cause de cette trop longue pause ? Je pense aussi que c’est le style de ce quatrième tome qui m’a donné du mal. Car, si j’ai adoré les personnages de Nash et de Saint, que j’ai aimé leur duo, leurs faiblesses et la force qu’ils en retirent, je trouve que ces deux-là sont aussi très forts pour s’embarquer dans des monologues et autres soliloques internes, entrecoupant ainsi le récit de quelques longueurs.

Nash était un personnage qui m’avait pas mal intriguée durant les premiers tomes, donc c’est avec un vrai plaisir que je l’ai retrouvé ici. On en apprend bien plus sur ce grand gaillard, son histoire ainsi que ce qui a fait de lui l’homme qu’il est devenu. Concernant Saint, je l’ai trouvée assez froide durant une grande majorité de l’histoire. A vrai dire, c’est avec elle surtout que j’ai eu du mal, ne comprenant pas vraiment ses récriminations. J’avais le sentiment qu’elle faisait tout un pataquès pour pas grand-chose, et qu’elle ne se rendait même pas compte que cela l’empêchait de vivre pleinement sa vie.

Pour le reste, la plume de Jay Crownover est toujours aussi addictive, haute en couleurs et pleine de surprise. Elle aborde ici un aspect plus émotionnel de sa série, et j’ai été extrêmement touchée par tous les sentiments qu’elle met en place. Nos Marked Men sont devenus de vrais hommes, avec leur vie personnelle mais sans oublier la bande qu’ils formaient et qu’ils formeront continuellement.

Pour conclure : je suis toujours aussi fan de l’univers des Marked Men même si j’ai eu un peu plus de mal à entrer dans ce quatrième tome. Pour autant, la magie de Jay Crownover fonctionne une nouvelle fois, et c’est avec délice que l’on retrouve nos comparses. Sans parler de la fin, ouverte sur Rowdy et Salem, qui me rend, très, très curieuse d’en découvrir plus à leur sujet. C’est donc avec plaisir que je me suis replongée dans cette série, et j’ai hâte d’en découvrir plus encore !
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https://aliceneverland.wordpress.com/2017/02/09/un-petit-quelque-chose-en-plus-sandy-hall/

J’avais repéré ce livre dans sa VO (A little something different) depuis un petit moment, et je mourrais d’envie de découvrir cette histoire qui avait de si bons échos. Alors quand j’ai entendu parler de sa parution dans la collection New Way, une collection que j’affectionne tout particulièrement, je n’étais que ravie.

Un petit quelque chose en plus fait partie de ce genre d’histoire délicieusement sucrée, pleine de mignonneries, de guimauve et de douceur. Ce genre d’histoire qui fait du bien, donne du baume au cœur et nous laisse avec un doux sourire constant sur les lèvres.

J’avais un peu peur, au tout départ, d’être perdue au milieu de ces quatorze narrateurs. Pour autant, j’ai trouvé adorable ces points de vue-là, du banc à l’écureuil, en passant par la serveuse, la barmaid ou encore leur professeur d’écriture créative. Les amis de Gabe et Lea nous permettent également de cerner nos deux protagonistes principaux bien que ces derniers n’aient aucune voix au chapitre. Une narration bien déroutante pour une expérience littéraire des plus unique en son genre.

C’est donc une lecture assez atypique, mais c’est ce qui fait indéniablement son charme. Même si le tout manque quelque peu de prévisibilité. On ne va pas se le cacher, on sait dès le départ que Gabe et Lea sont faits l’un pour l’autre (un peu comme la totalité des narrateurs en fait… rien de surprenant à ce niveau). Mais j’avais également deviné les révélations que nous fait Gabe sur le tard. On voit très vite ce qu’il tente de cacher, avec plus ou moins de succès.

Ce manque de surprise sera mon seul petit bémol quant à cette romance. Pour le reste, l’histoire s’apprécie avec délice, véritable bonbon fondant apportant une vraie atmosphère pleine de douceur. C’est tendre à souhait, exactement ce que l’on attend d’une telle romance, et cela se savoure sans aucun soucis. Sandy Hall signe là un premier roman atypique en son genre mais qui nous embarque dans une ambiance cotonneuse toute guimauve. Le résultat est des plus réussi et nous offre une merveilleuse histoire digne des contes de fées. A lire et à relire avec délectation, sans modération !
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https://aliceneverland.wordpress.com/2017/02/09/dark-romance-penelope-douglas/

J’ai beaucoup entendu parler de cette romance à l’annonce de sa sortie. En effet, on annonçait une histoire sombre avec cette histoire marquant le lancement de la dark romance en France. « Un amour terriblement terrifiant, dangereux, extrême… » .. Je ne demandais qu’à voir.

Et l’effet est assez réussi. Bien que je n’ai pas eu de coup de cœur pour cette histoire, trop dérangeante pour l’apprécier pleinement je pense, je ne cache pas que j’ai très vite été captivée par ce que je découvrais. Une romance pas vraiment romantique, bien loin de ce que j’avais pu lire jusque là… Je me suis laissée séduire sans soucis.

J’ai commencé ce livre le soir, au moment du coucher, et j’ai eu du mal à l’interrompre. Je voulais savoir. J’avais besoin de découvrir ce qu’il s’était produit pour nous amener à une telle situation. Car Dark Romance cache une histoire sombre, grave, avec un doux message de liberté mais qui nous prouve bien que cela ne peut en expliquer toutes les dérives. Mêmes si les motifs sont bons.

J’ai donc découvert l’histoire de Rika et Michael, ainsi que les liens les unissant. Car leurs familles sont toutes deux inextricablement liées. Et si j’ai été surprise par la portée de l’histoire, son aspect addictif mais extrêmement dérangeant, si j’ai aimé le personnage de Rika, son envie de sortir, de s’éloigner de l’emprise familiale, j’ai eu beaucoup, beaucoup de mal à justifier le comportement de Michael, même après toutes les révélations finales.

Car Michael est mauvais. Il n’est pas là pour être romantique, ni pour faire la cour à Rika. Et malgré tous ses remords, ses sentiments, il est prêt à tout pour détruire la fille qu’il aime. Et ça, je ne l’ai pas compris. Parce qu’après de tels actes, de telles manipulations, jamais je n’aurais pu faire confiance à un tel homme calculateur, égoïste et fier. Trop fier pour reconnaitre ses erreurs. Et c’est vraiment l’aspect de l’histoire que je n’ai pas réussi à apprécier.

Pour le reste, l’effet est réussi. J’ai été stupéfaite de voir à quel point l’auteur avait rendu son histoire ultra addictive. Mais surtout très dérangeante. On n’approuve absolument pas les actes des quatre Cavaliers, et pourtant on ne peut s’empêcher de se prendre d’affection pour certains d’entre eux, complètement détruits et en manque de repères. Je ne vous parle pas de certaines scènes qui m’ont presque choquée, l’auteur n’ayant absolument aucune limite à son histoire. Pour autant, cela reste assez cohérent.

Pour conclure : Une histoire provocante, excitante mais aussi agressive. Il y a du sang, des larmes, des choses pas très belles à voir, et cela attise une curiosité presque malsaine, proche du voyeurisme de la part du lecteur. Dark Romance ne vous laissera absolument pas de marbre, c’était une expérience livresque assez surprenante même si je n’ai pas adhéré à tout ce que j’ai lu. Pour autant, le pari est amplement réussi : on dévore les pages avec une délectation folle, pressé de découvrir le fin mot de toute cette histoire, mais aussi de savoir comment on n’a pu en arriver là. L’effet est indéniable, la surprise au rendez-vous ; je serais bien curieuse de découvrir une nouvelle histoire de ce genre…
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https://aliceneverland.wordpress.com/2017/02/08/hopeless-tome-2-losing-hope-colleen-hoover/

Hopeless est le tout premier Colleen Hoover que j’ai pu découvrir et j’ai été complètement scotchée par ce roman. Pourtant, durant un bon nombre d’années, la parution de Losing Hope fut (trop) longtemps incertaine. Alors quand l’annonce de sa sortie fut faite, j’étais plus qu’impatiente de retrouver ce petit bijou.

Je me rappelais de l’histoire dans ses grandes lignes. C’est donc avec un vrai plaisir que je me suis plongée dans cette redécouverte. Et, dès le départ, impossible de ne pas s’attacher à Holder. Sa fidélité envers sa sœur, malgré les épreuves, est vraiment belle et touchante. Mais, surtout, on se rend véritablement compte de la dualité qui s’opère en lui lors de sa rencontre avec Sky, de ses doutes sur son identité, et de sa peur d’en découvrir la vérité.

Car, si Hopeless mettait Sky au centre de la narration, c’est Holder qui se retrouve maître de celle de Losing Hope. Et si, en temps normal, je ne suis pas du tout fan des réécritures selon un point de vue alternatif, j’avoue qu’ici cela ne m’a pas dérangée. En effet, Holder a beaucoup de choses à nous raconter, et il est extrêmement intéressant de découvrir son histoire à lui aussi, et de voir à quel point Hope et Less ont totalement influencé le jeune homme qu’il est devenu. Mais, surtout, c’est grâce à Holder que Less apparait véritablement comme le troisième membre du trio de leur enfance. Et c’est une partie que je n’avais absolument pas ressentie dans Hopeless. Dans Losing Hope, Lesslie est véritablement présente malgré les circonstances. On ressent tout le rôle qu’elle a eu, et qu’elle aurait du avoir à jouer.

Ainsi, dans Hopeless, nous n’avions pas pu voir tout le cheminement d’Holder. Et c’est un aspect très bien retranscrit par Colleen Hoover qui permet de compléter parfaitement le premier tome. Car, si j’avais été incroyablement touchée par l’histoire de Sky grâce à Hopeless, ici, l’auteur joue plus sur le plan émotionnel. Ce qui n’est pas plus mal, puisque cela évite les redondances des révélations. De ce fait, même si je savais déjà ce qu’il allait se passer, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde étant donné que l’auteur évolue sur un aspect qu’elle avait quelque peu laissé de côté dans le premier tome. Cela apporte un vrai équilibre entre les deux opus, et je n’ai, à aucun moment, été dérangée par ce fait.

Pour conclure : Losing Hope est la continuité parfaite de Hopeless et permet d’aborder tout un aspect que Colleen Hoover n’avait pas pu développer dans le premier tome. Holder se révèle bien plus touchant que l’image qu’il laissait transparaitre jusque là, et j’ai été surprise d’éprouver autant de respect pour un personnage fictif. On comprend très vite que c’est à travers lui que Hope et Less ont continué d’exister, et il les a chacune honoré de la plus belle des façons qu’ils sont, avec pudeur, respect, amour et fidélité.

Holder est un jeune homme plein de valeurs, avec ses doutes, ses espoirs et ses peurs, qui essaie de faire du mieux qu’il peut pour soulager les personnes qu’il aime. Un héros qui prend toute son épaisseur grâce à ce tome, pour notre plus grand plaisir, ce qui nous permet de prolonger un peu plus la magie de ce qui restera, pour ma part, la meilleure histoire de Colleen Hoover…
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https://aliceneverland.wordpress.com/2017/02/07/le-destin-des-bridge-tome-1-a-en-perdre-la-raison-meredith-wild/

Après avoir découvert Meredith Wild dans Hacker, j’étais curieuse de la retrouver dans une nouvelle série. Je n’ai donc pas hésité une seule seconde avant de retrouver l’auteur dans cette nouvelle histoire.

J’ai été complètement captivée par cette romance. Pourtant, cette dernière reste assez simple dans sa présentation. Très peu de rebondissements ou de révélations sont présentes. Mais j’ai trouvé que l’auteur abordait les sentiments de ses protagonistes d’une façon très juste, très équilibrée.

Résultat : on ressent aisément tout ce que nos deux héros traversent, leurs blessures passées, les conséquences de leurs choix, mais aussi leurs doutes, leurs peurs et leurs espoirs. Et c’est indéniablement le gros point fort de cette histoire.

On observe la reconstruction de Cameron et Maya petit à petit. Mais surtout, on découvre une Maya qui réapprend peu à peu à faire confiance aux autres, mais aussi à elle-même. Si Cameron est bien loin du bad boy, j’ai aimé la force, la patience et la stabilité qui se dégagent de lui. Il redevient très vite le point d’ancrage de Maya. Mais c’est toute l’évolution de cette dernière qui est assez fantastique. En général, j’ai du mal avec les héroïnes qui font tout un pataquès pour pas grand-chose. Mais, ici, Maya parait tellement réelle dans sa façon de réagir et d’analyser la situation que j’y ai cru, à cette histoire.

Ainsi, Cameron et Maya forment un couple parfaitement complémentaire. Il n’y en a pas un qui prend le pas sur l’autre. Tous deux ont des choses à se reprocher, à se faire pardonner, ils en ont conscience et ne passent pas vingt chapitres à se prendre la tête. On sent dès le départ cette envie qu’ils ont d’avancer ensemble malgré tout, même s’ils doutent encore de pouvoir en ressortir indemnes.

C’est vraiment beau dans la façon dont tout cela est traité, avec une justesse et une simplicité qui prouvent une nouvelle fois qui ne faut pas forcément en faire des tonnes pour écrire une belle histoire. Si j’avais bien aimé le premier tome de Hacker, je ne cache pas avoir complètement adoré celui-ci, tant et si bien que je l’ai dévoré en une petite après-midi seulement. J’ai donc vraiment hâte de découvrir le prochain tome consacré à Darren, le cadet de la fratrie, qui fait déjà plusieurs apparitions hautes en couleurs ici !
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https://aliceneverland.wordpress.com/2017/02/04/une-braise-sous-la-cendre-tome-2-une-flamme-dans-la-nuit-sabaa-tahir/

Sans surprise, Une flamme dans la nuit était l’une des suites de série que j’attendais avec le plus d’impatience. Pour autant, j’étais assez incertaine, car il ne me restait que quelques bribes de souvenirs du premier tome. Il m’aura donc fallu un certain temps avant de réussir à me replonger complètement dans l’univers de Sabaa Tahir.

Le premier tome m’avait laissé cette impression comme quoi rien n’est sûr, ni définitif avec l’auteur, et que l’on peut s’attendre à tout. Ce second tome n’a fait qu’affirmer ce sentiment, tant et si bien que j’étais constamment dans l’incertitude. Car Sabaa Tahir ne fait pas dans la dentelle, on avait déjà entr’aperçu cet aspect-là de son univers dans le premier tome, et c’est encore plus flagrant ici. Parfois même un peu trop pour mon petit cœur sensible…

Pour le reste, ce second tome se révèle indéniablement être à la hauteur. Actions et révélations sont omniprésentes et instaurent un sacré rythme au récit. J’ai été surprise de découvrir le personnage d’Hélène au centre de l’histoire mais, surtout, de l’apprécier autant alors que je l’avais détestée dans Une braise sous la cendre. Elle en vient même à éclipser complètement les personnages principaux du premier opus. Car, à l’inverse, Laia, qui m’avait séduite par son courage et son désir de liberté, m’a complètement refroidie. Ses états d’âme m’ont pas mal agacée, de même que sa naïveté, sans parler de ses incertitudes amoureuses et de la mise en place d’un triangle amoureux à je-ne-sais combien de côtés (et ô combien je déteste ça…) … Bref.

Quant à l’intrigue, elle prend un véritable tournant. Explosive, l’auteur ne nous laisse aucun instant de répit, on a ce sentiment d’urgence qui nous laisse constamment sous pression. Les pages s’enchainent frénétiquement, et on découvre petit à petit la complexité de la mythologie et de l’univers que met en place l’auteur et qui m’a vraiment séduite, apportant une richesse et une profondeur à cette série qui fait incroyablement réfléchir.

Pour conclure : j’attendais ce tome avec impatience et je n’ai absolument pas été déçue. Sabaa Tahir nous entraine une nouvelle fois dans son monde avec violence et cruauté, mais aussi une certaine douceur qui permet de ne pas ressentir à l’excès ce trop-plein de noirceur. Et, vu les révélations auxquelles nous avons droit dans ce tome, je pense que l’auteur n’a pas encore fini d’exploiter tout son univers et nous réserve encore de bien belles surprises. L’attente pour le troisième tome va être insoutenable, surtout après une telle fin. Vivement la suite !
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date : 03-02-2017
https://aliceneverland.wordpress.com/2017/02/03/les-romantics-quand-lamour-semmele-leah-konen/

En général, je fonce les yeux fermés sur les romances young adult publiées chez De la Martinière. En effet, ces dernières sont toujours rapides à lire, agréables à découvrir tout en promettant un véritable moment de détente, sans prise de tête. Les Romantics n’échappe pas vraiment à cette règle, et j’ai donc découvert cette romance un peu atypique en son genre.

Il faut dire que l’histoire nous est racontée par l’Amour en personne. Rien que ça. Et cela apporte une dimension ironique à ce récit qui ne m’a pas du tout déçue. Car les plus gros clichés, ceux que l’on retrouve si souvent dans les romances et qui nous font lever les yeux au ciel, trouvent ici une origine quelque peu farfelue dans les méthodes employées par l’Amour lui-même.

Gaël pensait avoir trouvé l’amour avec Anika. Alors quand ils découvrent cette dernière dans les bras de son meilleur ami, ce sont toutes ses croyances dans cette entité qui s’envolent. Pour le plus grand déplaisir de l’Amour. Car ce dernier avait d’autres projets pour notre jeune garçon. Il va donc essayer de se rattraper afin de redonner gout à la vie à Gael, quitte à s’emmêler quelques fois les pinceaux.

Sans trop en faire non plus. L’Amour est le narrateur, mais on arrive parfois à oublier ce détail. On a droit à quelques commentaires et autres analyses assez bien trouvés mais, en dehors de cela,cet aspect reste assez soft tout de même. Pourtant, c’est cette touche qui apporte tout son mordant à cette histoire. Car, plutôt que de n’être qu’une simple romance supplémentaire, on découvre un certain « envers du décor » qui nous fait voir cette histoire sous un nouvel angle. Pour ma part, ça a fonctionné, et j’ai vraiment passé un très bon moment.

Pour conclure : avoir mis l’Amour comme narrateur de cette romance apporte à ce récit une touche d’ironie et un second degré que j’ai beaucoup aimé. Si l’histoire en elle-même reste assez simple, c’est vraiment cette narration qui évite de basculer dans le cliché. J’ai été agréablement surprise par cet aspect et par toute l’ironie des multiples situations. Une très belle découverte !
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https://aliceneverland.wordpress.com/2017/02/02/calendar-girl-tome-2-fevrier-audrey-carlan/

Le premier tome de Calendar Girl avait été une vraie surprise, étant donné que j’étais drôlement sceptique au départ et qu’il m’avait fallu un certain moment avant de me prendre au jeu. Pour autant, l’auteur avait rondement bien menée son affaire puisque j’étais très curieuse de découvrir la suite des aventures de Mia.

Si je suis très vite tombée sous le charme de Wes dans Janvier, je n’ai pas, mais alors pas du tout eu le même sentiment pour Alec. Loin d’être séducteur, ce dernier manque cruellement de charisme, et j’ai vraiment eu ce sentiment dérangeant d’être face à un bon gros pervers qui ne fait que s’amuser avec sa « chose », soit Mia.

Et c’est ce qui m’a incroyablement dérangée dans cet opus. Car Alec joue et fait preuve d’un sacré égoïsme en invoquant l’art. Et si j’avais vraiment eu l’impression que les trois semaines s’étaient réellement écoulées dans Janvier, ici j’ai eu l’impression que seuls quelques jours nous étaient relatés. Tout va trop vite, Mia retourne sa veste trop rapidement pour que ce soit véridique. Cette dernière apparait comme une jeune fille frivole, oubliant très vite son Wes pour s’offrir – littéralement – au premier venu.

Pour autant, le style d’Audrey Carlan fonctionne toujours aussi bien. Les pages se dévorent toute seules et, malgré un sentiment mitigé, on ne peut s’empêcher d’en redemander à la fin. J’espère que Mia n’apparaitra pas aussi superficielle dans Mars, mais, surtout, que le héros masculin possèdera plus de charisme que ce Alec tout juste bon pour faire la déco. Affaire à suivre dans le prochain tome…!
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https://aliceneverland.wordpress.com/2017/02/03/marquer-les-ombres-veronica-roth/

Comme beaucoup, j’ai découvert Veronica Roth grâce à sa série Divergente dont j’avais adoré l’originalité de l’univers. J’étais donc curieuse de découvrir sa nouvelle série et, surtout, de voir si elle allait réussir à se détacher de l’étiquette octroyée par sa première saga.

Je ne cache pas qu’il m’aura fallu un long moment avant de réussir à rentrer dans le récit. Car une bonne partie du roman nous présente l’univers ainsi que les personnages, et le who’s who m’a paru assez difficile à assimiler dans un premier temps. Veronica Roth se devait de nous présenter son nouvel univers et ses multiples coutumes, ce qui donne lieu à de nombreuses descriptions. Mais, au bout d’un moment, le lecteur parvient à pénétrer dans cet univers, et à en profiter de chaque seconde. Pour notre plus grand plaisir.

Je me suis vraiment prise d’affection pour nos deux personnages principaux, Akos et Cyra. Leurs différentes prises de conscience ainsi que leurs opinions les rendent attachants et j’ai beaucoup aimé leur évolution tout au long du récit. Mais, surtout, c’est pour l’univers de Veronica Roth que j’ai eu un gros coup de coeur.

Car l’auteur a réussi l’exploit de se détacher complètement de l’esprit « Divergente ». Et c’est une vraie surprise étant donné que j’avais peur de ne retrouver qu’une copie de sa première série. Mais l’univers est complètement différent, l’intrigue aussi, et c’est vraiment agréable de voir à quel point on oublie vite que c’est Veronica Roth qui est, une nouvelle fois, aux commandes.

Son style a muri également. L’histoire est plus complexe, plus riche et plus détaillée. Malgré quelques longueurs qui se font ressentir, le rythme reste présent la plupart du temps et les révélations s’enchainent, surtout dans les dernières pages. J’ai été surprise à plus d’une reprise et je suis curieuse de voir jusqu’où l’auteur va nous embarquer. Car, après l’expérience Divergente, je sais que Veronica Roth est capable de tout. J’ai donc hâte de découvrir la suite de cette nouvelle série !
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https://aliceneverland.wordpress.com/2017/02/01/shikanoko-tome-1-lenfant-du-cerf-lian-hearn/

Le Clan des Otori est une des grandes séries qui a marqué mon enfance, à l’instar d’Harry Potter, A la croisée des mondes ou encore Le Journal intime de Georgia Nicolson. Alors quand j’ai entendu parler de cette sortie, sans surprise, j’ai voulu en savoir plus. Je remercie donc grandement les Éditions Gallimard pour m’avoir permis de découvrir ce livre.

Shikanoko nous permet de nous replonger dans la mythologie du Clan des Otori, dans cet univers médiéval japonais parsemé de touches fantastiques, dignes descendantes du folklore japonais.

Pour avoir lu Le clan des Otori, je savais à quoi m’attendre. Car, même si cette lecture remonte à plus d’une dizaine d’année, je me souviens parfaitement de la plume poétique de l’auteur. Certes, l’action y été déjà peu présente, mais tout se faisait dans les détails de la plume enchanteresse de Lian Hearn.

Alors, rassurez-vous, il ne faut pas avoir lu la saga originelle pour pouvoir apprécier ce spin off. Les novices pourront s’immerger sans soucis dans cet univers fantastico-médiéval. Pour ma part, je me suis une nouvelle fois régalée. J’ai eu cette impression de retrouver un vieil ami, et c’était à la fois nostalgique et novateur.

Une nouvelle fois, Lian Hearn met en place un univers médiéval japonais, et le parsème de touches fantastiques qui font là toute son originalité. Elle nous dépeint son monde à la façon d’un tableau, et les images prennent ainsi forme dans notre esprit. On évolue à notre tour dans cet univers, et c’est vraiment la grande particularité de l’auteur.

Quant à l’intrigue, là aussi j’ai retrouvé les éléments de base qui m’avaient fascinée dans Le clan des Otori. Cette dernière se met tout doucement en place et nous laisse le temps de nous imprégner de ce monde fantastique. Même si ce manque de rythme peut perturber, pour ma part je l’ai trouvé judicieux et très équilibré. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde, j’ai laissé les choses venir en temps et en heure et j’ai pris plaisir à évoluer en véritable observatrice dans cet univers.

Pour conclure : les amoureux du Clan des Otori retrouveront ici toute la particularité et la magie de la plume de Lian Hearn, pour leur plus grand plaisir. Mais les novices de la série se régaleront aussi de cette écriture enchanteresse qui nous embarque dès les premières lignes dans ce Japon fantastico-médiéval. Pour ma part, je suis retombée amoureuse de cet univers, et j’ai hâte d’en découvrir la suite !
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https://aliceneverland.wordpress.com/2017/02/01/dan-machi-la-legende-des-familias-tome-3-fujino/

C’est avec un véritable plaisir que je me suis plongée dans ce troisième tome des aventures de Bell. Les deux premiers avaient été un régal, et j’étais curieuse de découvrir l’évolution de la situation de notre jeune aventurier.

Ce troisième tome signe la fin de la première partie et nous réserve de belles surprises et révélations. C’est sans nul doute mon opus préféré de la série, car on plonge plus encore dans l’univers de Fujino Omori, et on découvre en quoi la situation de Bell se révèle être bien plus atypique encore que prévue.

Rythme, action, aventure et addiction sont au rendez-vous dans ce troisième tome, même s’il aura fallu un certain temps pour que le déclic se produise et que l’histoire se mette en marche. Ensuite, les pages s’enchainent et ne se ressemblent pas, et l’auteur réussi même l’exploit de nous surprendre par certains retournements de situation.

Les personnages féminins sont également au centre de ce tome. J’avoue avoir encore quelques difficultés à l’encontre d’Hestia. Si j’avais adoré son personnage dans le premier tome, je trouve qu’elle reste assez effacée depuis. Les quelques apparitions dont elle nous fait grâce ne sont que pour mettre en avant sa jalousie envers Bell. Et cela m’a quelque peu lassée à force. A contrario, j’ai adoré en découvrir plus sur Aiz, ainsi que retrouver Lili dans cet opus. Ce sont deux personnages qui me séduisent de plus en plus à chaque fois, et c’est un vrai régal de les y retrouver.

Quant à la fin, que dire… Cela met en exergue les capacités exceptionnelles de Bell. Le jeune garçon cache encore bien des mystères que je me ferai une joie de découvrir au fur et à mesure des tomes.

Pour conclure : Un monde fantastique vraiment addictif et des personnages qui valent le détour… Dan Machi est un Light Novel que je me régale de suivre à chaque tome et, à chaque fois, je suis toujours un peu plus agréablement surprise par ce que j’y découvre. J’ai hâte de découvrir la suite des aventures de Bell qui, je le sens, nous réserve bien des surprises encore !
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https://aliceneverland.wordpress.com/2017/01/27/les-els-h-roy/

Impossible de passer à côté de la sortie de ce livre. Cela faisait un moment que j’en suivais d’ailleurs la page facebook, très intriguée, et j’ai donc sauté de joie à l’annonce de la parution chez les éditions J’ai Lu et devant la possibilité de pouvoir en découvrir l’histoire très prochainement. Ni une, ni deux, c’est donc sans aucune hésitation que je me suis procurée ce livre à sa sortie.

D’un premier abord, j’ai complètement craqué sur la couverture et son résumé. Pourtant, impossible de réussir à découvrir quel monde allait mettre en place l’auteur. Et, sur ce point, la surprise est plutôt pas mal car on retrouve au sein des Els un mélange de plusieurs grands mythes. L’effet est réussi, on découvre ces êtres avec curiosité et surprise, sans pouvoir déterminer à l’avance qu’elles seront leurs spécificités. C’est un aspect que j’ai vraiment adoré, surtout qu’il est vraiment difficile aujourd’hui d’être surpris dans le YA fantastique.

Le seul point faible, pour moi, c’est Connor. A vrai dire, je n’ai absolument pas réussi à m’attacher à cette héroïne que j’ai trouvé assez nombriliste et capricieuse. Bon, on la découvre alors qu’elle n’a que seize ans, cela peut expliquer en partie son comportement immature. Mais cela m’a exaspérée à de nombreuses reprises. Pas au point d’en gâcher ma lecture, mais assez pour me faire lever les yeux au ciel quelques fois.

Les autres personnages m’ont assez convaincue, en dehors de M, assez exaspérant et des plus capricieux lui aussi. J’ai adoré Juliette et ses mystères, j’ai couiné devant Evan (dans le genre book boyfriend, il est divin celui-là). Connor s’améliore quelque peu au fur et à mesure de l’avancée de l’histoire, ce qui n’est pas plus mal. Pour le reste, on se prend facilement au jeu, même s’il est assez facile de deviner qui sont les méchants de l’histoire.

L’intrigue, quant à elle, reprend les codes classiques du genre. A ce niveau-là, rien de trop prévisible ni d’imprévisible. On sent dès les premières pages comment l’histoire va tourner, ou tout du moins les grandes lignes. Pour autant, cela reste assez cohérent et forme un tout très agréable à lire et à découvrir.

Pour conclure : j’ai beaucoup aimé l’univers que j’ai découvert dans ce livre, qui reste le gros point fort de cette série. Très surprenant, il met en place des mythes vraiment enchanteurs qui nous captivent tout au long du récit. L’intrigue, quant à elle, est assez agréable à lire et permet à l’univers de se déployer complètement. Je reste un peu sur ma faim concernant l’héroïne, même si on sent une véritable évolution dans sa maturité tout au long de l’histoire. Les autres personnages m’ont séduite sans soucis et je suis complètement sous le charme d’Evan. La fin, quant à elle, m’a laissée ébahie. J’ai donc hâte d’en découvrir la suite mais aussi, et surtout, de pouvoir me replonger à nouveau dans ce monde fantastique des plus intéressants. Car je pense que l’auteur peut nous réserver de belles surprises avec sa série étant donné qu’elle a mis en place un monde fantastique des plus accrocheurs. A suivre de très près !
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https://aliceneverland.wordpress.com/2017/01/26/rosemary-beach-tomes-6-7-dont-go-come-back-abbi-glines/

Quel régal de retourner à Rosemary Beach prendre des nouvelle de notre joyeuse bande ! Car, après cinq tomes, j’ai eu le temps de m’attacher à tous ces personnages. Et c’est à chaque fois une joie de les retrouver et d’en voir le cercle s’agrandir petit à petit au fur et à mesure des nouvelles têtes et nouveaux arrivants.

Ici, ces deux tomes sont consacrés à Mase, le frère de Harlow que l’on avait découvert dans One more chance, et Reese qui a débarqué dans la ville il y a peu de temps. Encore une fois, ces deux personnages possèdent des passés forts différents mais qui ont indubitablement marqué les personnes qu’ils sont devenus.

Surtout pour Reese. Et, cette fois-ci, le lecteur ne passe pas un certains nombre de pages à tenter de mettre le doigt sur ce qui ne va pas. Car, dès le prologue, on sait ce que cette jeune fille a du endurer. Ce qu’elle a subi. A demi-mot, certes, mais il n’en faut pas plus pour se prendre immédiatement d’affection pour elle. Et pour vouloir qu’elle s’en sorte, de la meilleure des façon qu’il soit.

Concernant Mase, on ne pouvait pas rêver mieux pour redonner confiance à Reese. Doux, prévenant et très à l’écoute, il est présent pour la jeune fille tout en lui donnant l’espace nécessaire pour qu’elle puisse se rendre compte de ses sentiments pour lui. C’est parfaitement équilibré, et j’ai pris un véritable plaisir à voir leur relation évoluer tout doucement, sans précipitation, et dans une simplicité et un naturel qui la rendent bien plus belle encore.

J’ai eu un véritable coup de coeur pour le premier tome de l’arc de Reese & Mase. Le second opus me laisse plus mitigée. A vrai dire, sans les derniers chapitres, Don’t Go aurait pu se suffire à lui même. Car Come Back m’a paru assez longuet. Il ne se passe pas grand chose, c’est une simple vision de la vie commune entre nos deux tourtereaux, avec quelques rebondissements qui n’en sont pas vraiment. Et j’ai trouvé vraiment dommage qu’Abbi Glines ne rebondisse pas plus que cela sur la révélation finale du premier tome et les changements que cela a engendré dans la vie de Reese. Le plus grand intérêt de ce tome est la présentation du personnage de Captain, héros du prochain tome de la série. Et, vu ce que l’on aperçoit sur le gus ici, je peux vous dire que j’ai hâte d’en savoir bien plus à son sujet…

Pour conclure : j’ai trouvé les deux parties quelque peu déséquilibrées tant l’ambiance et le rythme entre elles sont différents. Pour autant, j’ai vraiment adoré retrouver la grande famille de Rosemary Beach. Abbi Glines reste dans ce qu’elle sait faire de mieux, et ça marche, une fois encore. C’est avec plaisir que l’on suit l’évolution de la relation entre Reese et Mase, et on s’attache immédiatement à eux, au même titre que les autres Della, Rush Harlow & Cie qui forment le reste de cette bande. Le style Abbi Glines est toujours aussi efficace !
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