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" Au début, tout est beau, même vous. Vous n'en revenez pas d'être aussi amoureux. Pendant un an, la vie n'est qu'une succession de matins ensoleillés, même l'après-midi quand il neige. Vous écrivez des livres là-dessus. Vous vous mariez, le plus vite possible - pourquoi réfléchir quand on est heureux ? La deuxième année, les choses commencent à changer. Vous êtes devenu tendre. Vous faites l'amour de moins en moins souvent et vous croyez que ce n'est pas grave. Vous défendez le mariage devant vos copains célibataires qui ne vous reconnaissent plus. Vous-même, êtes-vous sûr de bien vous reconnaître, quand vous récitez la leçon apprise par coeur, en vous retenant de regarder les demoiselles fraîches qui éclairent la rue ? La troisième année, vous ne vous retenez plus de regarder les demoiselles fraîches qui éclairent la rue. Vous sortez de plus en plus souvent : ça vous donne une excuse pour ne plus parler. Vient bientôt le moment où vous ne pouvez plus supporter votre épouse une seconde de plus, puisque vous êtes tombé amoureux, d'une autre. La troisième année, il y a une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne nouvelle : dégoûtée, votre femme vous quitte. La mauvaise nouvelle : vous commencez un nouveau livre. "
« Longtemps, mon seul but dans la vie était de m'autodétruire. Puis, une fois, j'ai eu envie de bonheur. C'est terrible, j'ai honte, pardonnez moi : un jour, j'ai eu cette vulgaire tentation d'être heureux. Ce que j'ai appris depuis, c'est que c'était la meilleure manière de me détruire. »
Le début de l'histoire effraye on se dit : les flèches de Cupidon sont périssables au bout de 3 ans?! Et on y croit, parce que c'est la science qui le dit ...
On rentre vite dans l'histoire et on apprécie. La fin nous fait même sourire.
L'auteur pose son idée de l'amour, sa déchéance et à la fin sa renaissance avec un nouvel amour qui va lui montrer que sa théorie déprimante sur la durée de l'amour est fausse.
Quant au ton de l'auteur, j'ai adoré, ça change totalement d'avoir un auteur qui malmène parfois son lecteur, mais c'est justement pour donner plus plus d'impact à ses paroles et puis chacun son style d'écriture!!!!
Mon 1er livre de cet auteur et à mon avis le dernier.
Déjà, on a ici le dernier tome d'une trilogie et que je n'ai rien lu de cet auteur auparavant, mais ce n'est pas ça qui m'a dérangée le plus.
Le style de l'auteur, si on peut parler de style dans son cas, m'a beaucoup déplu, les phrases sont simples et plutôt faciles à lire, mais le contenu, est à gerber (un terme visiblement très apprécié de l'auteur. Il veut choquer, percuter et il écrit de la même manière qu'il se montre au public, cynique, vulgaire, blasé (pas étonnant que sa femme l'ait quitté et qu'il ait galéré à se mettre avec sa 2nde). Ce mec est détestable au possible.
Je me suis sincèrement demandé, au regard de sa vision du monde et des gens ce qu'un mec pareil peut bien foutre sur Terre, à part nous emmerder, il est complètement inutile et n'apporte rien de bon aux autres. Drogué, danger public, une loque bourré 3 soirs par semaine au minimum et qui couche avec tout et tout le monde, je ne vois pas comment on peut crier au génie en parlant d'un type pareil.
Seul point positif que j'ai relevé et qui fait que je suis allée au bout de son livre, il a aimé un livre que j'ai moi-même adoré : la séparation de Dan Frank.
Alors peut-être qu'en tant que critique littéraire, ses choix sont meilleurs que ceux de sa vie.
Pour finir, le livre est court c'est déjà en cela qu'il nous épargne.
"Ce livre est celui d'un enfant gaté, dédié à tous les gens trop purs pour être heureux". Pour avoir personnellement beaucoup souffert de la fin d'une relation, ce que je peux en dire à titre personnel, c'est ce que ce livre est resté à mon chevet pendant de longs mois voilà quelques années, que je l'ai lu, relu... Le cynisme comme dernière barrière de protection ? On peut être d'accord ou pas, mais lorsque c'est si joliment dis, pensé et couché sur papier on ne peut que se laisser happer par ce Marc Marronnier qui a tout, en veux encore plus et se plait à se complaire dans son chagrin qu'il a lui-même provoqué. Pour les grands romantiques qui n'y croient plus, ou encore un tout petit peu quand même.
Une lecture facile qu'est ce roman qui nous parle de désespoir amoureux.
Marc, auteur, vient de divorcer et est amoureux d'une autre, Alice, mariée, avec qui il a une aventure, certain qu'elle est la femme de sa vie.
Pour lui l'amour dure trois ans "Une année de passion, puis une année de tendresse et enfin une année d'ennui". Beigbeder détruit à travers ce livre, un idéal de l'amour en prenant un certain recul sur une société qui prône "le bonheur" et l'impossibilité du malheur amoureux.
La première partie du livre est un texte d'un ton plutôt moqueur.
La deuxième partie tient plutôt d'un pseudo conte de fée où tout fini bien.
Même si le style est fluide et qu'on ne s'y ennuie pas vraiment, le ton devient un peu trop mielleux et fade.
Un roman pour ma part, vite (re) lu et vite (ré) oublié.
J’ai vraiment aimé le style de l’écriture avec bcp d’humour et assez crash. Ça fait plus de 6 ans je crois que je n’ai pas lu et ba franchement je vais m’y remettre en lisant les autres livres de cet auteur :) et je ne manquerais pas également de regarder le film :)
Cynique, sarcastique, vulgaire, grossier, impudique, pervers, choquant ; ce bouquin se révèle cependant être un chef d’œuvre de lucidité, de vérité et de réalité. Ceux qui vivent dans le monde des Bisounours, passez votre chemin sinon vous risquez d’être sérieusement ébranlés dans vos illusions sentimentales.
L’amour dure effectivement trois ans, grand maximum, qu’on le veuille ou non c’est comme ça. Seul l’Amour divin est éternel, mais on n’y est pas encore… loin s’en faut.
J’ai aimé, entre autres, ce passage : « Si votre femme devient une amie, il est temps de proposer à une amie de devenir votre femme » ou encore, « On devrait toujours se marier seul et divorcer avec le soutien de ses amis ». Si j’avais pu, je les aurais surlignés quinze fois.
J'ai adoré ce livre. L'auteur nous partage un fragment de sa vie, avec ses joies et ses peines. Comment il a aimé, comment il aime, comment l'amour fonctionne, au final pour tout le monde c'est pareil. On s'identifie très bien à lui, quand on a connu l'amour...
Partagé entre dégoût de la posture littéraire et appétit goulu de ce style de prose pessimiste ouvertement dégueulasse.
D'abord cette posture littéraire, mise en scène autobiographique ridicule, mortifère et égocentrique d'un écrivain membre de ce groupuscule bourgeois du prix Renaudot ayant pour fait d'arme l'attribution de leur rafflésia au monstre pédophile Mazneff.
Posture littéraire similaire au passage à celle de Sylvain Tesson : les "traits d'esprits" d'oisifs écoutant les rouages de leurs cerveaux cliqueter pendant que le rythme de la phrase est noyé dans ce nombrilisme morfondant.
Pourtant lorsque l'on arrive à faire l'effort d'oublier la gueule enfarinée de cet aristo new age qui se prend pour Huysmans, de reprendre le rythme de la phrase suivante et de suivre le fil du roman sans trébucher sur tous ces obstacles alors le livre n'est pas si mauvais.
La vie moderne réaliste de ces milieux parisiens, la nuit, ce décadent dégueulasse, les banalités. L'accélérateur de toutes ces particules mortes, élémentaires fait effet sur un lecteur d'abord frileux avant qu'il ne soit entraîné par ce torrent de boue vers une flaque en guise d'océan.
Résumé
" Au début, tout est beau, même vous. Vous n'en revenez pas d'être aussi amoureux. Pendant un an, la vie n'est qu'une succession de matins ensoleillés, même l'après-midi quand il neige. Vous écrivez des livres là-dessus. Vous vous mariez, le plus vite possible - pourquoi réfléchir quand on est heureux ? La deuxième année, les choses commencent à changer. Vous êtes devenu tendre. Vous faites l'amour de moins en moins souvent et vous croyez que ce n'est pas grave. Vous défendez le mariage devant vos copains célibataires qui ne vous reconnaissent plus. Vous-même, êtes-vous sûr de bien vous reconnaître, quand vous récitez la leçon apprise par coeur, en vous retenant de regarder les demoiselles fraîches qui éclairent la rue ? La troisième année, vous ne vous retenez plus de regarder les demoiselles fraîches qui éclairent la rue. Vous sortez de plus en plus souvent : ça vous donne une excuse pour ne plus parler. Vient bientôt le moment où vous ne pouvez plus supporter votre épouse une seconde de plus, puisque vous êtes tombé amoureux, d'une autre. La troisième année, il y a une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne nouvelle : dégoûtée, votre femme vous quitte. La mauvaise nouvelle : vous commencez un nouveau livre. "
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