Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
717 250
Membres
1 025 017

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Viking & Saxon, Tome 1 : Le Mariage du Viking



Description ajoutée par Underworld 2018-05-16T23:35:31+02:00

Résumé

Seul l’orgueil empêche Meradyce de s’effondrer après la lutte inégale contre le barbare qui l’a faite prisonnière. L’orgueil, et la volonté absolue de protéger les enfants qui ont été enlevés en même temps qu’elle. Car elle ne se fait aucune illusion sur les intentions de son ravisseur, un Viking, l’ennemi du peuple auquel elle appartient : il sera sans pitié. Pour Meradyce, il n’y a donc qu’une seule solution : s’échapper, à tout prix. Mais pour ça, il lui faudra d’abord résister à la flamme troublante qui brûle dans les yeux du guerrier. Et ne pas se trahir elle-même…

Malgré la flamme troublante qu’elle voit brûler dans ses yeux de guerrier. Malgré l’intense désir qu’elle sent monter entre eux.

* * *

Dès le départ, le marché conclu avec Kendric, le Saxon, n’avait pas plu à Einar. D’abord, lui et ses hommes avaient dû s’enfoncer très profondément en pays ennemi, ce qui comportait bien des dangers. Et puis, Einar n’aimait pas se fier à la parole d’un traître. Celui-ci leur avait indiqué l’heure précise où le village saxon, déserté par ses guerriers, était totalement vulnérable. Einar et ses Vikings n’avaient alors eu qu’à piller tout ce que bon leur semblait – pièces d’or, bétail, esclaves… Après quoi, il avait fallu songer à la sinistre besogne exigée en contrepartie. Or, maintenant qu’il devait s’en acquitter, Einar hésitait. Quel honneur, quelle gloire y avait-il à tuer une femme ? C’était là une tâche indigne de lui ! D’autant que sa victime, la belle et fière Meradyce, lui inspirait bien d’autres châtiments que la mort. De délicieux châtiments, en vérité…

Afficher en entier

Classement en biblio - 147 lecteurs

extrait

Chapitre 1

Seul, le clapotis assourdi des avirons brisait le silence de la nuit tandis que, tel un grand serpent de mer, la proue élancée du drakkar fendait les eaux de la rivière.

Dans le navire, arc-boutés sous l’effort, des hommes peinaient en ramant.

— Je n’aime pas cela, soupira l’un d’eux. Einar semble aussi nerveux qu’un renard traqué.

Siurt acquiesça d’un signe de tête. Contrairement à

l’habitude qu’il avait de rester posté à l’arrière du long navire, le chef des pillards se tenait maintenant à l’avant, scrutant la rive d’un air inquiet. Avec sa longue chevelure qui flottait au vent, les lourds colliers d’or qui lui ceignaient le cou et le bracelet d’argent, qui lui ornait l’avant‑bras, le Viking possédait l’allure et la noblesse d’un dieu.

Ull baissa la tête au moment où le regard d’Einar se tournait brièvement vers l’équipage, pour aussitôt se reporter sur le rivage.

— Qu’espère-t‑il apercevoir là-bas ?

Tirant sur l’aviron, Siurt répliqua :

— C’est étrange, jamais nous ne nous sommes enfoncés aussi profondément dans les terres. Pourtant, Einar n’est pas homme à prendre des risques inutiles.

— Pourquoi Svend n’est‑il pas venu ?

— Tu sais bien que notre capitaine n’oserait pas naviguer après s’être fait jeter à terre par son cheval.

C’est un trop mauvais présage.

Subitement, Einar regagna le centre du vaisseau et ordonna à l’équipage de rentrer les avirons, avant de déclarer :

— Une fois que nous aurons investi le village, souvenez-vous de ne pas maltraiter la femme qui porte une croix d’or sertie de trois pierres précieuses. Elle doit m’être amenée saine et sauve.

— En quel honneur ? demanda Ull en caressant sa magnifique barbe rousse. Tu ne captures jamais de femmes, d’ordinaire. Et puis, comment sais-tu que celle-ci se trouvera là-bas ?

Einar se contenta de répondre par un sourire désabusé, ses yeux gris restant aussi froids que la lame d’une épée oubliée sur la neige.

— Pourquoi perdre son temps à enlever une femme réticente, alors que c’est de l’or que nous cherchons ?

renchérit Siurt. Les esclaves nous causent plus d’ennuis qu’ils ne nous rendent service.

— Oui, pourquoi tous ces tracas, alors que tant de femmes brûlent de partager le lit du puissant Einar ?

reprit Ull avant de partir d’un immense éclat de rire.

La main sur son épée, Einar haussa les épaules.

— Il est vrai, admit‑il, qu’Ingemar me donne, pour l’heure, toute satisfaction.

— Alors, pourquoi t’entêter avec cette femme ?

rétorqua Ull.

Celui-ci savait ce qu’il risquait en insistant de la sorte, mais il tenait à connaître les raisons pour lesquelles, ils s’étaient aventurés aussi loin en territoire saxon.

— Parce que je le veux, rétorqua Einar d’un ton sec.

Voilà tout.

Sans chercher à dissimuler la colère qui le gagnait, il tourna les talons pour repartir vers la proue du navire.

Il fallait maintenant songer à leur attaque prochaine.

Einar déplorait d’avoir dû s’enfoncer si profondément en pays ennemi. Mais, malgré le danger que cela comportait, Svend, son capitaine, l’avait exigé. Et désobéir

à Svend signifierait aux yeux des hommes d’équipage qu’il revendiquait la place de chef de clan. Ce qui ne correspondait en rien à son désir.

Au demeurant, Einar n’aimait pas dépendre d’un traître saxon, lequel était censé lui indiquer où lancer l’attaque. L’homme avait promis d’élever un feu, visible de la rivière, qui les orienterait vers le lieu d’accostage,

à l’heure même où le village, déserté par ses guerriers, serait totalement vulnérable. Les Vikings pourraient alors piller tout ce que bon leur semblerait, du moment qu’ils s’acquittaient de la mission convenue. Et c’était précisément cet arrangement qui courrouçait Einar. Il ne voyait aucun honneur ni aucune gloire à tuer une femme.

Svend aussi avait hésité en apprenant le prix à payer pour s’emparer du trésor promis. Néanmoins, il avait accepté, avec l’intention de se charger lui-même de cet acte avilissant. Mais sa chute de cheval en avait décidé

autrement. Ce signe des dieux présageant le pire, la direction de l’expédition avait incombé à Einar.

Planté à l’avant du vaisseau, celui-ci s’abîmait dans de sombres pensées. Svend croyait sincèrement qu’un trésor de pièces d’or, du bétail et des esclaves attendaient ses hommes. Pour Einar, en revanche, tout cela prenait l’allure d’un traquenard. Comment se fier à un homme qui trahissait son propre peuple ?

Svend possédait sagesse et intelligence ; cette fois, pourtant, il semblait que l’avidité l’emportait sur la clairvoyance.

Einar leva les yeux vers le ciel étoilé, heureux d’avoir

échappé aux tempêtes qui s’abattaient habituellement sur les mers nordiques, à l’entrée de l’hiver. En remerciement, il murmura une brève prière à Aegir, le dieu de la Mer.

La pluie ne tarderait pas à venir du nord, il le savait.

Or, le traître saxon leur avait donné trois jours pour accomplir leur tâche. Le temps pressait, maintenant. Une semaine de plus, et les mers deviendraient extrêmement dangereuses à traverser. Einar attendait non sans hâte la fin de leur expédition, pour remettre le cap vers leur pays.

Derrière lui, s’élevèrent plusieurs voix étouffées qui trahissaient l’impatience de l’équipage. Pour eux, s’emparer du village ne serait qu’un jeu d’enfant — s’il ne s’agissait pas d’un piège.

Enfin, Einar repéra la lueur d’un feu sur le flanc d’une colline. Aussitôt, il se rua vers l’arrière du navire pour rejoindre Lars, qui se tenait devant le gouvernail. Sans un mot, il lui indiqua le signe lumineux. Lars hocha la tête, et le drakkar tourna lentement sa proue vers le rivage.

Sur un ordre muet d’Einar, les hommes enjambèrent le bord du navire, se glissèrent silencieusement dans les eaux peu profondes, puis gagnèrent la rive, qui en marchant, qui en nageant.

Soudain, un long cri d’alarme retentit dans l’obscurité.

Interdit, Einar scruta les alentours et remarqua une silhouette qui courait au loin. Il fit alors signe à ses hommes, qui se lancèrent en avant.

Le village saxon s’élevait sur le flanc de la colline où

Einar avait aperçu le feu. Entouré d’une haute et épaisse palissade de rondins, c’était l’un des plus grands qu’il ait jamais vus. Derrière, il distinguait un bois, puis d’autres collines qui se fondaient dans le noir de la nuit. Comme les Vikings approchaient en silence, Einar comprit que l’alerte avait donné le temps aux villageois de fermer une lourde porte de bois.

Sur le mur d’enceinte, aucun guerrier ne les attendait l’arc à la main ou prêt à les accueillir avec une giclée de pierres. Que leur réservait donc le traître saxon ?

D’autre part, n’avait‑il pas songé que l’alerte pouvait

être donnée ?

Cependant, l’heure n’était plus aux questions. Il y avait cette enceinte à franchir. Ce n’était pas le premier village ennemi que les hommes d’Einar attaquaient le long des côtes et, au premier mot de leur chef, ils abattirent un arbre en guise de bélier. Après quelques puissants coups, la porte céda et, au milieu de cris sauvages, les Vikings se précipitèrent à l’intérieur des murs.

Le village semblait désert. Déconcerté, Einar lâcha un puissant juron tandis que ses hommes forçaient déjà

les maisons, à la recherche d’un butin.

Einar fit signe à son demi-frère, Hamar, ainsi qu’à

Lars. Puis, d’une longue foulée nerveuse, il les entraîna entre les maisonnettes, vers un édifice plus élevé que les autres, dont il ouvrit brusquement la porte.

A la faible lumière d’un foyer situé au beau milieu de la salle, Lars et Hamar fouillèrent l’endroit, à la recherche de quelque trésor. Ils découvrirent un fût de vin et, dans de grands rires, le brisèrent de trois puissants coups d’épée.

Einar préféra ignorer leur affairement. Il cherchait une femme, celle dont le traître avait dit qu’elle se trouverait probablement là, dans une des remises, où une cachette

était creusée à même le sol. Au fond de la salle, il aperçut un rideau qu’il tira vivement. Puis, il entra dans la pièce.

Il y aperçut un coffre qu’il poussa de côté dans l’espoir que celui-ci dissimulerait une trappe.

Rien. Cependant, derrière un autre coffre, il remarqua une paire de pieds nus et poussiéreux. S’approchant doucement, Einar tendit le bras et saisit par la ceinture un jeune garçon terrifié.

— Mon père est le thane ! hurla alors le gamin en frappant Einar de ses poings.

Il semblait âgé d’une douzaine d’années, presque un homme en somme, mais son visage reflétait davantage l’enfance que la maturité. Dans les yeux écarquillés,

Einar lut l’angoisse du guerrier sans arme qui brûle malgré tout du désir de se battre.

Attendri, il lui sourit. Mais, avant même qu’il ait le temps d’interroger le gamin, une voix féminine s’écria :

— Laissez-le !

Einar fit brusquement volte-face et, de l’ombre, vit surgir une femme dont la longue chevelure d’ébène flottait librement autour du visage. A son cou, pendait un crucifix serti de trois pierres scintillant faiblement

à la lueur du feu. Entre les mains, elle tenait une épée si lourde qu’Einar douta qu’elle pût l’en menacer de quelque manière. Derrière son corps mince, il devina un autre enfant qui s’agrippait à ses basques.

Einar comprit alors qu’il venait de découvrir celle qu’il devait tuer. L’épouse du traître.

Alors qu’il avançait d’un pas, il vit, à sa plus grande surprise, la femme lever l’épée haut devant elle, avant de la rabaisser. Malgré les paroles de menace qu’elle prononça, Einar sourit et fit un autre pas vers elle. Il devinait

à présent de qui le jeune garçon tenait son courage.

La femme poussa doucement derrière un coffre l’enfant accroché à sa jupe puis, les doigts violemment crispés sur la poignée de l’épée, porta sur Einar un regard vibrant de terreur et de détermination mêlées.

Vu le courage dont elle témoignait, Einar ne doutait pas un seul instant qu’elle s’apprêtait à le frapper.

De nouveau, il avança vers elle, brûlant d’envie de découvrir le visage de son adversaire qui restait à

demi caché derrière une masse de cheveux noirs. Mais soudain, la tigresse trouva la force de brandir son épée et se rua sur lui.

D’un pas de côté, Einar l’évita sans peine. Entraînée par le poids de son arme, son assaillante trébucha, puis se retourna vers lui, la pointe de l’épée appuyée sur le sol, sous le regard médusé de Lars et de Hamar qui les observaient depuis l’entrée de la salle.

— Il semble qu’elle ne te porte pas en son coeur, ironisa Lars.

— C’est le moins qu’on puisse dire, rétorqua Einar avec froideur.

— C’est peut‑être mieux ainsi, ajouta Hamar avec un petit rire. Ingemar ne serait pas très heureuse d’apprendre que tu fréquentes une nouvelle femme.

Profitant de la diversion, celle-ci reprit l’offensive et se jeta de nouveau sur Einar qui, en bondissant en arrière,

évita de justesse la lame effilée de l’épée.

— Fuyez ! cria-t‑elle alors aux enfants.

Le garçon hésita un instant, avant de saisir la main du plus petit pour se précipiter avec lui vers la porte.

En vain, car Lars et Hamar leur bloquèrent le passage.

L’aîné se débattit, mais la poigne vigoureuse de Lars eut vite fait de le contraindre au calme. Hamar s’occupa du plus jeune, qui se révéla être une fillette.

Recourbée sur elle-même, affolée, la femme avait à présent l’air d’un animal traqué. Pourtant, avec une force surprenante, elle brandit de nouveau la puissante épée.

— Laissez partir les enfants ou je vous pourfends !

Cette fois, Einar perdit patience. Exaspéré par la résistance inutile que montrait la Saxonne, il fondit sur elle, et tous deux roulèrent à terre. Alors, l’épée alla s’écraser sur le sol dans un lourd tintement métallique.

Enfin, Einar put découvrir le visage de son adversaire.

La beauté, qui lui apparut alors, le laissa sans voix… La longue chevelure semblait aussi noire que le plumage d’un corbeau ; les yeux avaient le bleu de la mer au printemps ; et les lèvres d’un rouge chaleureux et velouté appelaient au baiser.

— Je vous en prie, épargnez les enfants ! le suppliat‑elle.

— Ils n’ont rien à craindre, promit Einar sans cesser de la tenir plaquée au sol.

Ravi de constater combien elle semblait surprise de l’entendre s’exprimer dans sa langue, il répéta pour la rassurer :

— Nous les épargnerons.

Soulagée, elle ferma les paupières puis frémit quand, de la main, Einar lui effleura la poitrine.

Diable, les formes de cette créature semblaient aussi divines que son visage !

Lorsqu’elle rouvrit ses yeux couleur marine, Einar les trouva emplis de larmes.

— Par pitié, murmura-t‑elle, ne laissez pas les enfants voir ma honte…

Einar la considéra avec stupéfaction. Au beau milieu d’une bataille qu’elle savait perdue d’avance, cette femme n’avait qu’une prière : que sa progéniture n’assiste pas à son humiliation. Et soudain, il regretta de l’avoir poussée

à l’implorer de la sorte.

D’un bond, le Viking se redressa mais, lorsqu’il la prit par la taille pour l’aider à se relever, sa prisonnière tenta de le frapper de ses poings.

— Tout doux, madame ! s’exclama-t‑il en lui saisissant les poignets.

Le regard fixé sur les enfants qui, pétrifiés de terreur, observaient la scène, la jeune femme se résigna.

Einar la contempla avec une insistance non dissimulée.

Devait‑il vraiment la tuer ? Cela lui semblait impossible.

Jamais il ne pourrait se résoudre à supprimer une telle créature. Sans détacher d’elle son regard scrutateur, il décida alors de l’emmener plutôt avec eux. En la voyant,

Svend comprendrait aisément.

Doucement, il l’entraîna au-dehors.

— Emmenez les gamins aussi, ordonna-t‑il à Lars et Hamar qui leur emboîtaient le pas.

Le traître saxon avait exigé que l’on ne fasse aucun mal

à ses enfants. Il n’hésiterait donc pas à payer une rançon pour les récupérer sains et saufs. Quant à son épouse, puisqu’il souhaitait s’en débarrasser, il ne se soucierait peut‑être plus de savoir ce qu’elle était devenue.

Lorsqu’ils ressortirent, les trois hommes ne virent pas

âme qui vive. Leurs compagnons s’étaient éparpillés à

travers le village pour y dérober tout ce qu’ils pouvaient trouver, avant de mettre le feu aux maisons abandonnées.

Afficher en entier

Ajoutez votre commentaire

Ajoutez votre commentaire

Commentaires récents

Or

C’est avec énormément de plaisir que j’ai relu "Le mariage d’un Viking".

Après un raid sur son village saxon, Einar un guerrier viking a enlevé Meredyce ainsi que Adelar et Betha les deux enfants du thane afin d’être rançonnés.

J’ai aimé la façon dont notre héroïne n’a pas une seule seconde hésité à se battre comme une tigresse pour protéger ce jeune garçon et cette petite fille. Qui pourrait douter un seul instant que ces enfants ne sont pas les siens ? Elle donnerait sa vie pour les sauver. Mais face à ce combattant aguerri, Meredyce n’est pas de taille à remporter le combat.

Extrait :

Alors qu’il avançait d’un pas, il vit, à sa plus grande surprise, la femme lever l’épée haut devant elle, avant de la rabaisser. Malgré les paroles de menace qu’elle prononça, Einar sourit et fit un autre pas vers elle. Il devinait à présent de qui le jeune garçon tenait son courage.

La femme poussa doucement derrière un coffre l’enfant accroché à sa jupe puis, les doigts violemment crispés sur la poignée de l’épée, porta sur Einar un regard vibrant de terreur et de détermination mêlées.

Vu le courage dont elle témoignait, Einar ne doutait pas un seul instant qu’elle s’apprêtait à le frapper.

De nouveau, il avança vers elle, brûlant d’envie de découvrir le visage de son adversaire qui restait à demi caché derrière une masse de cheveux noirs. Mais soudain, la tigresse trouva la force de brandir son épée et se rua sur lui.

D’un pas de côté, Einar l’évita sans peine. Entraînée par le poids de son arme, son assaillante trébucha, puis se retourna vers lui, la pointe de l’épée appuyée sur le sol, sous le regard médusé de Lars et de Hamar qui les observaient depuis l’entrée de la salle.

La traversée à bord du drakkar est éprouvante. Meredyce est terrifiée. Elle sait le sort que les Vikings réservent à leurs captives… Mais elle doit se montrer forte pour Adelar et Betha. Elle ne peut pas s’avouer vaincue. Coûte que coûte, elle doit trouver un moyen de s’échapper et de ramener les enfants auprès de leurs parents.

Meredyce est pleine de compassion. Elle ne pourrait garder sous silence ses talents de sage-femme alors qu’elle est à même d’apporter son aide. Elle n’a d’ailleurs pas son pareil pour mettre des enfants au monde et ne ménage pas ses efforts. Trois mois plus tôt, Helsa, la sage-femme du village est décédée sans avoir transmis ses connaissances.

Extrait :

– Les femmes sont grandement soulagées de votre arrivée au village. Depuis la mort d’Helsa, elles redoutaient toutes de devoir mettre un enfant au monde sans assistance.

– Je serai heureuse de les aider, si je le peux, dit Meradyce avant de se lever.

Cette femme d’une très grande beauté va se retrouver au centre de toutes les convoitises. Les hommes la désirent, les femmes la jalousent… Svend, le chef viking, va la placer sous la protection d’Einar, un des fils qu’il a eu avec Olva, une esclave saxonne.

Extrait :

– Tu seras responsable d’elle, Einar. Une femme d’une telle beauté aura besoin de protection. Je t’aurais bien demandé de l’épouser, mais je sais que tu préférerais te trancher la gorge plutôt que de te remarier. En attendant, assure-toi que personne ne porte la main sur elle sans son consentement. Nous avons besoin d’elle, ici.

Au fil des jours, même si elle reste en marge de la vie du village, Meradyce va peu à peu s’intégrer à la communauté viking. Elle soigne les femmes qui ont besoin d’elle ou s’affaire à diverses tâches dans la maison d’Olva.

J’ai été étonnée qu’Einar ait pris le fils du chef saxon sous son aile, un peu comme si c’était son propre fils. Désormais Adelar passe de plus en plus de temps à ses côtés alors que Betha, sa petite sœur, reste près de Meradyce ou s’aventure à l’extérieur sous la garde d’Endera, la fille d’Einar.

Comment ne pas avoir un pincement au cœur pour Adelar ? Meradyce est l’amour de sa vie… Et il voit en Einar son rival !

Extrait :

– Meradyce ! lança soudain Adelar sur un ton grave. Je suis même meilleur que lui ! Meradyce, tu m’entends ?

– Oui, Adelar, je t’entends, répondit-elle distraitement. Et je suis fière de toi.

Malgré cette affirmation, Adelar demeura rongé par un sentiment de frustration, de plus en plus conscient que ce Viking accaparait un peu trop les pensées de la jeune femme.

Et pourtant, il n’était pas digne d’elle, songeait l’adolescent, la rage au cœur. Meradyce restait une Saxonne, après tout ! D’une beauté altière qui compensait largement son manque de noblesse. Et elle représentait l’amour de sa vie.

J’ai adoré les joutes verbales entre Einar et Meradyce ;-) Notre fière Saxonne ne s’en laisse pas compter…

Extrait :

– Il vous faut d’autres vêtements, ajouta-t-il avec brusquerie. Cette robe est indécente.

– A qui la faute ? répliqua-t-elle avec hardiesse. Que je sache, vous ne m’avez pas laissé le temps de réunir mes effets avant de m’enlever.

Margaret Moore nous fait découvrir la culture viking en nous plongeant dans la vie quotidienne d’un village nordique.

J’ai adoré nos deux héros. Meradyce est douce, gentille, loyale, pleine de compassion. Alors que Meradyce voudrait ignorer Einar, elle se sent attirée par cet homme froid et arrogant.

Einar se montre attentionné, protecteur à l’égard de Meradyce. Elle ne le laisse pas indifférent. Elle lui a ravi son cœur mais il ne le sait pas encore… Ils viennent de deux mondes différents et pourtant ils sont faits l’un pour l’autre…

L’histoire est addictive. Les pages défilent à toute allure. On a qu’une seule hâte, connaître le dénouement final tout en ayant les pires craintes…

Certains passages sont émouvants, d’autres poignants. Margaret Moore nous offre des scènes de combats d’une extrême violence.

J’aurais aimé que certains personnages auxquels je m’étais attachée n’aient pas eu à connaître une fin aussi tragique… C’était trop cruel… Mais leur souvenir restera à jamais gravé dans le cœur de ceux qui les ont aimés…

C’est avec regret que je referme ce livre…

Afficher en entier
Diamant

Miam u. Vrai régal.

Afficher en entier
Argent

Lu il y a un bon moment je n'ai pas de réel souvenir de ce livre, il ne m'a pas tellement marqué. C'est une bonne lecture mais assez banal.

Afficher en entier
Or

Histoire bien sympathique et qui se lit très facilement, j'ai passé un bon moment à le lire. Les personnages sont quelques fois prévisibles mais l'histoire tient la route entre viking et saxon. Je déplore quelques décès cruels mais ils font tristement partis de l'histoire.

Afficher en entier
Or

Petit livre sympa, à lire si on a pas envie de se prendre la tête. L'histoire est bien mené, les personnages sont un peu niais mais bon, on ne s'attend pas à autre chose.

Afficher en entier
Bronze

J'ai bien aimé , l'histoire change (un peu) des autres romans du même genre. J'aurai voulu que l'histoire de Paul soit plus développée.

Afficher en entier

Très jolie romance, on s'évade au temps des vikings. les personnages sont très attachants et la progression de la romance assez crédible dans cette période tumultueuse. j'ai passé un très bon moment.

Afficher en entier
Lu aussi

Mouais, bof...

Je n'ai pas été emballée par cette histoire.

J'avais bien aimé le volume 2 qui s'intéressait à Endredi (d'ailleurs le nom n'est pas le même dans les deux bouquins !) et Adelar intitulé "Le Pacte Secret".

Mais cette histoire-là d'amour, elle ne m'a pas parlée.

J'ai trouvé les personnages intéressants, mais je n'ai pas vraiment réussi à m'attacher à eux.

Et j'ai trouvé que les sentiments des deux amoureux (surtout Meredyce) changeaient beaucoup trop vite et facilement.

Je veux dire, on parle d'un viking qui l'a enlevée à son pays, qui l'a tripotée, embrassée contre son gré et a tout de même failli la violer, mais elle tombe amoureuse de lui comme ça ?!? Peu crédible à mon goût.

Spoiler(cliquez pour révéler)La scène juste après la tentative de viol est d'ailleurs assez épique et m'a laissée abasourdie. Le chef débarque et demande, pas le moins du monde perturbé, si c'est déjà trop tard, déjà fait (le viol donc), comme s'il demandait s'ils avaient déjà fini de prendre le thé ! C'était aberrant.

Sans compter qu'ils ne passent pas vraiment beaucoup de temps ensemble pour se connaître, et à mon sens, on ne tombe pas amoureux de quelqu'un qu'on ne connaît pas (ce n'est pas de l'amour).

Afficher en entier
Or

Je n'en suis qu'à la moitié du roman et j'ai déjà adoré la romance qui se déroule Spoiler(cliquez pour révéler)Pour une fois que le viking est respectueux envers les choix de la fille alors que dans le contexte où il vit ce n'est pas aisé, et que cette dernière ne tombe pas dans ces bras facilement

J'ai vraiment apprécié la première partie, je vais continué mon roman avec hâte.

Il se lit super vite et est facile à suivre.

Afficher en entier
Lu aussi

Un livre sympa a lire, mais sans plus. Il n'a pas vraiment d'intérêt. J'ai bien aimé les deux personnages principaux, Meradyce et Einar si je ne me trompe pas.

Afficher en entier

Date de sortie

Viking & Saxon, Tome 1 : Le Mariage du Viking

  • France : 2012-02-01 - Poche (Français)

Activité récente

Gerico l'ajoute dans sa biblio or
2021-07-06T14:28:23+02:00
Leocat l'ajoute dans sa biblio or
2021-04-17T23:16:54+02:00

Titres alternatifs

  • The Viking - Anglais
  • Il guerriero venuto dal mare - Italien

Évaluations

Les chiffres

lecteurs 147
Commentaires 18
extraits 8
Evaluations 33
Note globale 7.38 / 10

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode