1974

Ce roman trônait dans ma pal depuis 2016. Dédicacé par l'auteur que j'avais pu rencontrer à Esquelbec lors de la nuit du livre, je l'avais, je l'avoue un peu oublié. Jusqu'au jour où grâce à une tiktokeuse que je suis, je me suis souvenue de son existence. Ni une ni deux, je l'ai sorti de ma bibliothèque et je l'ai dévoré.

1974 c'est un thriller fantastique/horreur qui ne vous laisse aucun répit. Une fois commencé, vous devez le terminer comme si votre vie en dépendait. Bien écrit et bien amené, l'intrigue fera frémir plus d'un lecteur. Je ne voulais même pas dormir, prise par l'histoire du lieutenant Masson.

Entre maison hantée, sorcellerie, meurtre et créatures flippantes, 1974 s'inscrit dans la lignée des romans à découvrir si vous aimez Masterton, Koontz, King ou encore James Herbert. Pour ma part, cette lecture fut concluante et nul doute que je relirais l'auteur. La plume est addictive. L'auteur parvient à nous immerger dans un monde qui nous est connu et à faire la connaissance de Joël Masson, un lieutenant qui depuis un drame n'est plus que l'ombre de lui-même. Jusqu'au jour où on lui demande de traiter une enquête pour un potentiel cambriolage. Dès lors, le lieutenant va découvrir et voir des choses qui dépassent l'entendement. Sa vie en sera bousculée à jamais.

C'est très bien écrit et très visuel. Certaines scènes sont assez glauques et l'auteur les dépeint avec beaucoup de réalisme, à tel point qu'on se les imagine très facilement. Sans trop tomber dans le gore pourtant, on va frissonner avec un plaisir non dissimulé. L'histoire avance assez rapidement et les temps morts sont assez rares. Notre personnage va se prendre les pieds dans un engrenage mortel et il n'aura plus aucune échappatoire. Il lui faudra accepter de voir au-delà de la raison pour comprendre ce qui se joue sous ses yeux. Et alors que l'on pensait n'avoir qu'une simple histoire de sorcellerie, l'auteur se joue de nous et propose un tout autre niveau de surnaturel auquel on ne s'attend pas.

Joël Masson est un personnage attachant. Même si clairement au début du roman il n'est qu'une loque alcoolique, très vite on se prend d'affection pour cet homme qui a tout perdu et qui tente de survivre malgré les récents événements. Lorsqu'il comprend qu'il peut aider et sauver des vies, il fonce tête baissée et tant pis pour les victimes collatérales d'un enjeu bien plus important. C'est sombre et glauque, sans pour autant tomber dans la surenchère d'hémoglobine et c'est appréciable. Aussi intense qu'un bon jeu vidéo d'horreur avec ses jump scare !

Bougrement efficace, ce roman se pose comme une valeur sûre du genre. J'ai été totalement conquise par ma lecture et je n'hésiterai pas à découvrir d'autres romans de l'auteur. On sent l'inspiration des classiques du jour et je pense qu'il a encore de quoi nous surprendre ! !

J'ai apprécié les deux premiers tiers du roman avant qu'il ne parte vers des thématiques pour lesquelles je ne suis pas le bon public. Trop barrée pour moi, j'ai lu la dernière partie sans grand plaisir n'adhérant plus franchement à ce que proposait l'auteur.

Je suis donc un peu sur la réserve mais je ne remets pas en cause le talent de l'écrivain, c'est juste que je ne suis pas réceptif à ce qu'il propose dans son œuvre.

L'avantage dans ce type d'histoire, c'est que l'on peut aller loin dans l'extrême, mais me concernant, le délire a ses limites.

Oui mais non...

J'avoue être très difficile dans le genre thriller horrifique car je trouve que la ligne est mince entre terreur authentique et grotesque.

Ici, cela démarrait plutôt bien. J'ai aimé le côté "enquête" des événements présents et passés : les meurtres actuels reliés aux événements d'avant. C'est d'ailleurs ce que je préfère dans ce genre.

Je me suis laissée prendre au jeu des découvertes avec Joël, lieutenant de police. C'était rythmé, intéressant et angoissant comme le veut comme genre.

Malheureusement, arrivée à la moitié du roman j'ai complètement déconnecté à cause des réactions des personnages qui m'ont parues trop forcées et plus vraiment naturelles. On est plus dans l'exagération avec une surenchère des ficelles horrifiques. Tous les clichés sont là. Si c'est bien amené et crédible, cela ne me dérange pas. Mais ici, les réactions des personnages sont tellement peu subtiles et crédibles qu'on a l'impression de lire une parodie du genre.

Donc pour moi: un bon début, mais une surenchère des codes m'a complètement fait sortir de ma lecture. Dommage.

Je recherche désespérément un bon thriller horrifique qui saura me happer du début à la fin. Si vous avez ça en stock, n'hésitez pas à me conseiller des titres !

Un livre tout simplement époustouflant, un univers cauchemardesque, plein de terreur et d'horreur !

C'est bien la première fois que je suis obligée de faire des pauses dans ma lecture afin de renouer avec le monde réel, de me dire que tout ceci n'est qu'un livre, un sacré "Nom de Dieu" de livre. Digne du plus excellent des films d'horreurs.

Terreur, frissons glaciales, hémoglobines, paranormal, angoisses, meurtres, intrigues, fantastique ..... tous les schémas sont présents, dans une histoire parfaitement maitrisée et incroyable.

En tout cas moi je dis chapeau et surtout lisez ce livre

J'ai bien aimé ce livre: très original. Difficile d'en deviner la fin, on a l'impression tout du long que ça va mal finir. Première expérience pour cet auteur, mais j'espère pas là dernière!

Deuxième roman d’Arnaud Codeville, 1974 se veut plus travaillé que son prédécesseur, La tour de Sélénite, auquel on pouvait reprocher de trop grandes libertés artistiques mettant à mal la cohérence du récit. 1974 est donc plus fouillé, certes, mais également plus fouillis.

Car si l’auteur a pris grand soin à construire son intrigue, les divers éléments sont servis au lecteur sans grand tact et il n’est pas rare de se retrouver ensevelis sous une tonne d’informations et de détails qui auraient gagné à être mieux distillés. La pilule a ainsi parfois du mal à passer, pas bien aidée par le peu d’intérêt que m’inspire notre héros. Joël Masson est ainsi un inspecteur de police alcoolo-dépressif avec son petit drame familial personnel. Soit à peu près comme tous les flics de romans, on connait.

Nageant entre déjà-lu et quelques sursauts originaux, 1974 se montre au moins efficace quand il le faut, raison pour laquelle il devrait trouver preneur auprès des mordus du genre.

Excellent livre d'Arnaud Codeville. Il m'a été conseillé par Laëtitia Reynders et je ne regrette pas d'avoir suivi son indication. Un véritable suspense mené de bout en bout. Une belle plume qui nous change des phrases tortueuses d'apprentis écrivains. Cet auteur est simple, accessible et ne se la pète pas. Son succès est impressionnant et j'ai hâte d'acheter ses prochains livres. A conseiller. Merci à Laëtitia pour son conseil avisé!

Je n'ai pas réussi à le lire..trop peur désolée..

La lecture est trop prenante et fluide..Abandon de peur 😔

Nouvelle Fan de cet auteur à la fin de cette deuxième lecture , j'ai retrouvé les sensations de mon auteur préféré Stephen King, merci pour ce moment de lecture incroyable, j'ai refermé la porte du livre avec un regret …. que se soit déjà fini …Arnaud Codeville est le nouveau Stephen King français :-).

Une 4ème de couverture qui ne laisse rien présager du contenu du livre. Il y a le mot « hantée » certes mais pas de quoi ne pas lire le roman.

Quelques mots en prologue nous parlant d’une maison que l’on brûle intentionnellement à Sebourg. Un homme qui regarde le spectacle jusqu’au bout. « Hantée », maison…je tiens mon paranormale. Va suivre le développement des faits qui devrait m’amener là. Mais je  suis loin, très loin d’imaginer ce que je vais vivre en lisant ce roman.

 Je fais alors  la connaissance de Joël Masson, inspecteur de police dans le Nord de la France. D’emblée, il m’énerve à vouloir finir au fond d’une bouteille d’alcool. À se morfondre. Il a vécut un drame familial, il ne veut pas vraiment en parler. Qu’à cela ne tienne mais bouge toi mec. Le capitaine Lassard va l’envoyer sur une enquête qui devrait se régler en deux temps trois mouvements : une tentative de cambriolage dans une maison à Hérin. À partir de là, je ne maîtrise plus rien, Joël non plus d’ailleurs. Le fantastique, oui. Le paranormal, un très petit oui. Les deux mélangés ça me donne la chaire de poule. Je ne veux même pas lire le soir. Faut pourtant aller jusqu’au bout pour être certaine que le bien triomphe et ne pas rester sur des cadavres à foison, du sang et autres substances glauques, des hallucinations (d’ailleurs en est-ce vraiment ?), des portes étranges... Tout à coup Joël se réveille… enfin ! Je veux savoir et ma lecture prend la vitesse des rebondissements qui se succèdent avec frénésie.

1974 est mon premier livre lu d’Arnaud Codeville. Le texte est fluide avec beaucoup de dialogue, ce qui pour moi rend un texte vivant. L’écriture est très imagée. On ne fait pas que lire, on est dans l’histoire : on voit tous, on vit tous. C’est une écriture captivante voir hypnotique.

Merci à Arnaud Codeville, rencontré fin novembre au salon de Mon’s Livre (Belgique) de m’avoir ouvert un univers que je ne côtoyée pas. Rendez-vous au prochain roman !