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Résumé
Aurore Gagnon (31 mai 1909 - 12 février 1920) fut victime de maltraitance de la part de sa belle-mère, Marie-Anne Houde, et de son père, Télesphore Gagnon, dans un village situé dans le Centre-du-Québec. Elle est décédée d'un empoisonnement du sang à l'âge de dix ans dû aux sévices répétés de la part de ces derniers.
Son histoire est devenue, aux dires de l'un de ses biographes, le romancier André Mathieu, « le drame le plus pathétique[1] » du passé collectif des Québécois. Remis en mémoire par des pièces de théâtre, des romans et des films, elle a laissé une marque profonde dans l’imaginaire collectif des Québécois. Son village natal, Fortierville, fut popularisé par son destin tragique.
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