Le Cycle d'Elric, Tome 7 : L'épée noire

Moins lourd que le tome précédent, à nouveau une série de (très) courtes histoires sur Elric (ou pas, d'ailleurs, pour la dernière). Pas mauvais mais fondamentalement simpliste.

3 nouvelles se succèdent dans ce 7eme tome, et je dois dire que la romance d'Elric m'a vraiment donné l'impression de lire une pauvre série sitcom à 2 sous.

Malheureusement, la série d'Elric est un éternel recommencement où des qu'Elric et ses compagnons de route sont en difficulté, on taille d'abord dans le vif avec Stormbringer puis on invoque Arioch ou une autre entité miraculeuse.

Tout devient prévisible.

Ce que je n'ai pas vu venir par contre, c'est Elric tombant amoureux en une journée d'une fille guère différente d'autres qu'il avait pu rencontrer. Et la 3eme nouvelle... se fera sans Elric...

Ce roman de la saga d’Elric est divisé en plusieurs parties qui sont autant de nouvelles. Les premières nouvelles nous content un Elric toujours en proie à ses doutes et ses faiblesses, la dernière nouvelle est différente puisque d’Elric, il n’en ai fait la mention qu’une seule fois. L’archer rouge étant le personnage principal.

Dans les premières nouvelles, Elric tente de trouver la paix et réalise un rêve qu’il ne pensait ne pas pouvoir réaliser. Premièrement, il trouve l’amour et la quiétude auprès de sa princesse. Accompagné de Tristelune, il parvient à repousser une dernière fois les assauts du sorcier de Pan-Tang, mais surtout, il arrive à se passer de sa noire épée, Stormbringer.

Ces nouvelles nous permettent de découvrir un personnage qui évolue vers la paix. L’écriture est différente, encore plus mature que les épisodes précédents et surtout le récit est mieux construit, se rapprochant plus d’un vrai style fantasy.

La dernière nouvelle traite de la sauvegarde de Tanelorn avec des aspects un peu nébuleux mais dont les explications le sont beaucoup moins que d’habitude.

Ce roman est intéressant même si ce n’est pas le meilleur de la saga. Il nous permet de découvrir un héros évoluant dans son esprit et ses aspirations. L’écriture est plus mature ainsi que les thèmes et la construction du roman. Enfin, on y découvre surtout un vrai conquérant, chevauchant une dernière fois les dragons, mais aussi, une arme traîtresse qui ne peut se passer de son maître.

Un nouveau recueil de nouvelles, dont la première termine enfin l'histoire avec le fameux sorcier Theleb K’aarna. Il faut dire que ce n'est pas trop tôt. Je suis en train de rusher cette série pour en finir au plus vite: elle ne me plaît plus. Même le personnage d'Elric, constamment changeant d'un tome à l'autre dans son caractère, dans ses attitudes, je ne le supporte plus. Si sa faiblesse dans le premier tome m'avait attirée, elle ne me fait qu'encore plus détester le personnage maintenant. Je ne comprends pas comment une série qui commençait si bien à pu se perdre à se point.

Pas mal mais sans plus.... Je dirais comme les autres tome de la série

Ce tome-ci termine l'intrigue avec Theleb K'arna. La seconde histoire du tome est agréable ; Tristelune et Elric font équipe et Elric rencontre une (jeune) femme, dans la forêt de Troos. Puis, dans une nouvelle intrigue, il font à nouveau équipe pour déjouer les plans d'une horde de barbares qui veulent raser la ville où il a élu domicile. Dans la dernière histoire (l'épilogue), Elric n'est pas de la partie. C'est Rackhir, l'Archer Rouge, qui va aller chercher une aide surnaturelle auprès des Seigneurs Gris pour aider Tanelorn qui est une fois de plus menacée par les mendiants de Nadsokor (manipulés cette fois par un Seigneur du Chaos). L'endroit où il se rend ressemble d'ailleurs aux mondes oniriques qu'on a connu dans la Forteresse de la Perle (qui a été écrit bien plus tard). Et donc, dans cette conclusion, Elric n'est pas de la partie.

Bref, un tome un peu lassant sur la fin j'ai trouvé. Si l'écriture reste fidèle à elle-même, le récit n'est pas captivant dans la façon dont il est tourné.