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L'Hibiscus Pourpre



Description ajoutée par elana55 2013-09-11T13:07:21+02:00

Résumé

Kambili a 15 ans. Son monde est limité aux murs de la résidence luxueuse d'Enugu, au Nigeria, où elle vit avec ses parents et son frère Jaja.

Son père, Eugene, est un riche notable qui régit son foyer selon des principes d'une rigueur implacable. Sa générosité et son courage politique (il possède le seul journal indépendant du pays) en font un véritable héros de sa communauté. Mais Eugene est aussi un fondamentaliste catholique, qui conçoit l'éducation de ses enfants comme une chasse au péché où les plus terribles punitions trouvent leur justification dans la foi.

Quand un coup d'Etat vient secouer le Nigeria, Eugene, très impliqué dans la crise politique, est obligé d'envoyer Kambili et Jaja chez leur tante. Les deux adolescents y découvrent un foyer bruyant, plein de rires et de musique. Ils prennent goût à une vie simple, qu'ils croyaient dangereuse et païenne, et ouvrent les yeux sur la nature tyrannique de leur père. Lorsque Kambili et son frère reviennent sous le toit paternel, le conflit est inévitable et la maison se transforme en champ de bataille où les enfants vont se révolter pour gagner leur liberté.

L'Hibiscus pourpre est un roman bouleversant sur la fin de l'innocence, la violence domestique, l'intolérance religieuse et l'émancipation.

«Sensible et émouvant»

J. M. Coetzee, Prix Nobel de littérature 2003

«L'Hibiscus pourpre est le meilleur roman que j'ai lu depuis Le dieu des petits riens d'Arundhati Roy.»

Jason Cowley, The Times (Londres) 2003

L'Hibiscus pourpre vient d'accéder à la shortlist du Prix Orange (l'un des deux prix littéraires majeurs au Royaume-Uni, avec le Booker Prize). Le lauréat sera annoncé le 8 juin 2004.

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Classement en biblio - 68 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par CecileM 2018-10-23T10:53:33+02:00

Il soufflait un léger lkuku de poussière, en spirales brunes comme des ressorts qui se déplient, et je sentis le goût du sable se poser sur mes lèvres.

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Commentaire le plus apprécié

Argent

Ce n'est pas le genre de livre que j'ai l'habitude de lire, mais il m'a réellement transportée à travers le récit bouleversant de cette famille nigériane, dont les deux enfants sont pris au piège par le fanatisme religieux de leur père tyrannique, qui en rejette jusqu'à sa culture d'origine.

Une histoire remplie de sensibilité, où chaque personnage est rendu attachant, même le père, que l'on voit à travers les yeux remplis de tendresse de sa jeune fille Kambili...

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par snoukette74 2022-08-24T08:19:01+02:00
Argent

J'aurais du mal à dire si j'ai aimé ou pas ce livre. Les thèmes abordés font parti de ceux qui me font le plus mal et me frustrent énormément (les violences familiales et l'extremisme/intolérance religieuse).

Je ne me suis pas particulièrement attachée au personnages de Kambili, mais j'ai eu de le peine pour elle et souhaitais la voir se battre et devenir plus forte pour affronter son quotidien.

La partie de l'histoire où elle est chez sa tante est celle que j'ai préféré. Elle apporte des notes d'espoirs et des rires, qui manquent cruellement dans la famille de Kambili.

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Commentaire ajouté par Sweetones 2020-11-14T14:43:27+01:00
Or

L'héroïne, Kimbili, se promène à travers sa douleur, sans jugement sur ceux qui en sont à l'origine. Ecriture blanche, au début, qui peu à peu prend des couleurs, pour arborer à la fin le rouge de la passion.

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Commentaire ajouté par kadeline 2019-05-20T14:57:48+02:00
Diamant

J'ai beau laisser décanter il me semble très compliquée de parler à sa juste valeur de ce roman qui m'a particulièrement touchée/ prise aux tripes.

On suit une famille très croyante dans un Nigéria en plein chaos. Les relations entre personnages, la différence de comportement privé/public, un christianisme exacerbé, une guerre et ses conséquences… chaque élément est bien posé et développé pour former un récit particulièrement réussi où tout s'imbrique parfaitement.

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Commentaire ajouté par koaleo 2019-02-07T06:55:42+01:00
Or

Après avoir lu Americanah, un roman éblouissant (!), j'ai mis quelques temps (années!) avant de replonger dans l'univers de Chimamanda Ngozi Adichie. Par peur de la déception ? Pour laisser à ce roman le temps de décanter afin de laisser la place à un autre roman qui par réputation devait s'avérer aussi marquant ? ou tout simplement parce que l'occasion ne s'était pas présentée ?

Quoiqu'il en soit, l'hibiscus pourpre m'a ramenée dans ce Nigéria foisonnant, de rires, de vie mais aussi de corruption politique. Cependant, le cadre de l'histoire est tout autre. Kambili, jeune fille de 15 ans totalement inhibée par la religion catholique mais surtout par ce père qu'elle craint autant qu'elle admire, est celle qui raconte l'histoire. Sous la forme presque d'un thriller, elle nous raconte le point de non retour "le dimanche des rameaux", où son frère Jaja se soulève contre l'autorité paternelle. La pesanteur, et le danger encore imprévisible et méconnu plane déjà sur le lecteur. Kambili remonte alors dans le passé pour expliquer comment ce changement est arrivé. L'écriture est fluide, belle, le point de vue de Kambili est très bien développé, une jeune fille extrêmement introvertie, incapable de tenir une discussion mais qui cogite énormément, se pose beaucoup de questions, oscille entre l'émancipation et la "crédulité paternelle". Je me suis très attachée à elle mais également à bien d'autres personnages, tous très marquants. L'art de cette auteure est de rendre ses personnages vraiment vivants, et poignants. La tension est palpable tout au long du récit, malgré et grâce à de nombreux non-dits qui s'ébruitent petit à petit ; et la fin est surprenante ! J'ai su dès le départ que ce roman laisserait son empreinte mais l'auteure réussit à marquer un peu plus le lecteur par un scénario superbe de bout en bout jusqu'à la dernière page. Une auteure incontournable. Deux romans lus, deux chefs d’œuvre !

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Argent

Après Americanah qui m'a éblouie en début d'année, je découvre Chimamanda Ngozi Adichie dans un registre bien différent.

Pour imiter « Cent romans de première urgence pour (presque) tout soigner », je dirais que si vous avez des problèmes avec votre famille, vos parents en particulier, je vous conseille ce roman, qui permettra de vous faire relativiser...

Car Kambili vit dans une famille absolument parfaite vue de l'extérieur. Son père est un riche et bon catholique qui distribue sans compter aux bonnes œuvres. Ses enfants vont dans les meilleures écoles privées.

Mais, pour Kambili, Jaja et leur mère, cela a un prix. Un emploi du temps quotidien écrit par leur père. Une pression constante à lui plaire. Car quand il détecte un « péché », la sanction tombe. Une épouse battue. Deux enfants parfois torturés (verser de l'eau bouillante sur les pieds, j'appelle ça de la torture).

Je ne m'attendais pas du tout à ce registre. J'imaginais plutôt une histoire de vie au Nigeria, sur fond de problématiques chères à l'auteure (racisme, féminisme, rapport à l'Occident...).

Ça n'en a pas moins été passionnant, car c'est dans la psychologie des que l’auteure se révèle fabuleusement. Kambili, 14 ans, maltraitée (on peut le dire ainsi) par son père tyrannique... et, pourtant, ne peut s'empêcher d'en être fière, d'attendre son assentiment, même après qu'elle a goûté à la normalité, qu'elle s'est rendu compte qu'elle était terrorisée.

Ce roman ne fait pas dans le misérabilisme, loin de là. Pour la narratrice, tout est normal, habituel ; elle ne fait pas dans le pathos, reste dans le constat. Ça reste terrible à lire…

Bien sûr, le fait que l'histoire se déroule au Nigeria nous fait en apprendre plus sur sa culture : gastronomie, habillement... C'est aussi cela que j'apprécie en lisant des auteurs venant d'horizons variés !

Je lirai L'autre moitié du soleil de la même auteure en 2019 ; pour moi c'est une valeur sûre !

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Commentaire ajouté par CecileM 2018-10-23T12:16:07+02:00
Argent

"L'hibiscus pourpre" est le premier roman de Chimamanda Ngozi Adichie, publié en 2003. Il débute par un prologue "Les dieux sont brisés - Le dimanche des rameaux" qui met en scène la déflagration familiale produite par Jaja, le fils de cette famille riche et catholique, qui a refusé de communier. Dans la seconde partie "Quand nous parlions avec nos esprits - Avant le dimanche des rameaux", l'auteure restitue ce qui a amené à cette déflagration. Elle nous décrit par la voix de la jeune fille Kimbili, qui est très effacée, la tyranie exercée par un père sur sa famille et l'espace de liberté qu'a représenté de courtes vacances chez leur tante Ifeoma, qui est professeur à l'université de Nsukka et élève ses trois enfants avec des difficultés financières.

J'ai apprécié le fait que Chimamanda Ngozi Adichie fasse du père un personnage complexe, tout à la fois tyran domestique, qui frappe femme et enfants, catholique rigoriste prodiguant ses générosités dans la communauté et défenseur de la démocratie (il est propriétaire d'un journal indépendant). Ce roman est un roman initiatique puisqu'il nous décrit l'éveil de Kimbili à la vie et aux sensations (rire, musique et chants, amour) mais il nous parle aussi d'une part des contradictions entre les traditions païenes africaines et le catolocisme importé par les blancs, et d'autre part de la situation économique et politique du Nigéria. Car la dictature domestique exercée par le père est, en réduction, l'image de la dictature exercée sur le pays en entier. (Il existe plusieurs dictatures, chacune à leur échelle, ainsi, en parlant de l'administrateur unique de l'université, le cousin Obiora dit "L'équivalent d'un chef d'état à l'université. L'université devient un microcosme du pays.")

La prose de Chimamanda Ngozi Adichie introduit souvent des mots en Ibo, une des langues importantes au Nigéria, particulièrement lorsqu'elle décrit les plats et activités culinaires, qui, on le devine, sont importantes pour l'auteure. Mais, selon moi, plus que dans son écriture, c'est dans son art de raconter une histoire et de la construire que réside le talent de Chimamanda Ngozi Adichie. Une grande storyteller !

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Commentaire ajouté par Saturna 2018-08-03T14:31:37+02:00
Or

En cette période de vacances, j'ai très envie de voyager mais je n'en ai hélas ni le temps ni les moyens. J'ai donc décidé de réaliser un "tour du monde en livres". Durant tout le mois d’août, je compte bien m'évader grâce à des romans étrangers qui, je l'espère, me dépayseront tout en me faisant découvrir de nouveaux lieux et de nouvelles cultures.

Après le Japon, j'ai fait cette fois-ci escale dans un pays d'Afrique; le NIGÉRIA. Et cela grâce à ce très beau roman qu'est "L'hibiscus pourpre".

Si j'ai eu un petit peu de mal à rentrer dans cet ouvrage au début, je me suis rapidement laissée happée par l'histoire de Kambili, une jeune fille prise en tenaille entre la religion catholique (dont son père est un fanatique) et les anciennes traditions de son peuple. J'ai vraiment beaucoup aimé cette opposition entre la foi et les vieilles coutumes qui sert aussi bien sûr à montrer comment la colonisation du Nigéria a malheureusement divisé cette belle nation. Il est aussi question de l'instabilité politique du pays, on sent que "L'hibiscus pourpre" est un roman engagé mais ce n'est pas ça qui prime à mon sens. L'auteure met surtout l'accent sur la dualité intérieure qui agite Kambili, déchirée entre deux cultures.

L'héroïne est vraiment très attachante. J'ai bien apprécié son évolution. Au début de l'ouvrage, c'est une jeune fille naïve et endoctrinée qui pense en fonction de son père. Peu à peu, elle s'affirme, apprend à réfléchir par elle-même. On a envie de la pousser, de lui tendre la main et en même temps de la préserver. Les autres personnages ne sont pas en reste. Je les ais tous trouvé géniaux, que ce soit la pétillante Tatie Ifeoma, le séduisant père Amadi ou même Eugene, qui inspire davantage de pitié que de haine tant il est vraiment convaincu d'agir pour le bien de ses enfants. Mention spéciale à Papa-Nnukwu qui m'a vraiment beaucoup émue. On a l'impression qu'il est le gardien de toute la cutlure Nigérianne.

Culture que j'ai vraiment adoré découvrir ! J'ai pris beaucoup de plaisir à m'imerger dans les coutumes et les croyances de cette nation. Les mots en ibo, les prières de Papa-Nnukwu, les fêtes traditionnelles...tout ça est vraiment dépaysant pour le lecteur.

Je mets juste un petit bémol sur la fin. Spoiler(cliquez pour révéler)Déjà je suis peut-être un peu gourde, mais je ne suis pas certaine d'avoir bien compris qui a tué Eugene. Moi j'en suis arrivée à la conclusion que c'est Mama la coupable mais que Jaja s'est dénoncé à sa place. Ais-je raison ? J'aurais vu une autre conclusion à cette histoire.

Je ne regrette vraiment pas de m'être lancée dans ce tour du monde livresque car il me permet de lire de véritables petites pépites vers lesquelles je ne me serais pas forcément tournée d'ordinaire. "L'hibiscus pourpre" par exemple n'est pas le style d'ouvrage que je lis d'habitude. Je suis soulagée de ne pas être passée à côté !

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Commentaire ajouté par tishatish 2017-03-28T19:54:22+02:00
Or

Un récit bouleversant qui retrace la vie de cette famille nigériane à l'apparence parfaite. On y découvre au fil des pages la vie de cette famille régie par le fanatisme religieux d'un père qui en rejette meme sa culture , ses traditions et meme sa famille pour les dogmes de la religion.On pénètre progressivement dans cette famille et les fêlures, les sentiments les plus forts comme la haine, l'amour , la peur sont revelés par chacun des membres de cette famille.

Une histoire remplie de sensibilité, où chaque personnage est rendu attachant, même le père, que l'on voit à travers les yeux remplis de tendresse de sa jeune fille Kambili..

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Commentaire ajouté par Kiriu 2016-12-17T18:21:08+01:00
Argent

Ce n'est pas le genre de livre que j'ai l'habitude de lire, mais il m'a réellement transportée à travers le récit bouleversant de cette famille nigériane, dont les deux enfants sont pris au piège par le fanatisme religieux de leur père tyrannique, qui en rejette jusqu'à sa culture d'origine.

Une histoire remplie de sensibilité, où chaque personnage est rendu attachant, même le père, que l'on voit à travers les yeux remplis de tendresse de sa jeune fille Kambili...

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Commentaire ajouté par kymmy38 2016-05-24T08:34:37+02:00
Argent

Nous somme plongé au cœur de l’Afrique, au Nigéria. Partagé entre la tradition de leur pays et la religion catholique Kambili et Jaja vont découvrir grâce à leur tante et leurs cousins, que la vie n’est pas que prière, travail et silence. La narratrice est Kambili, à travers elle, nous voyons jusqu’où l’obscurantisme religieux peux mener, les chrétiens ne valent pas mieux que les musulmans quand la religion est pratiqué à l’extrême. La jeune fille qui n’a jamais souri, ni ri, de sa vie va réussir à enfin se libérer et même découvrira ses premières émotions amoureuses. Dans ce livre, rien n’est dit avec des mots, juste quelque sous entendus parfois, mais on sens la violence d’un père sous les non dits. On découvre aussi le pays, le Nigéria en proie à un coup d’état, ou même les universitaires ne sont pas libres de dire ce qu’ils pensent. Au final ce livre est plutôt bien malgré certaines longueurs.

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Date de sortie

L'Hibiscus Pourpre

  • France : 2004-08-25 - Poche (Français)

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Note globale 8.32 / 10