Plein-Ciel

Une superbe lecture très dépaysante.

On suit les aventures d'Ivoire dans un univers fantastique très particulier fait de représentation. On voit se préparer les spectacle de l'opéra avec moult détail sur les décors, les costumes les répétitions ect. Tout ça sur fond de révolution.

J'ai beaucoup aimé la plume de l'auteur avec des descriptions de différentes scène qui les rendent très facilement visualisable et tangible.

Je recommande cette lecture mais attention cependant aux âmes sensible et aux plus jeunes.

On m'a conseillé Plein Ciel car j'avais adoré La Passe Miroir et ... je ne suis pas déçue ! J'ai A-DO-RÉ !

"Chandelier des Pourpres Villenies" 💚

Une œuvre originale et rafraîchissante comme il y en a peu ! Plein-Ciel est un véritable coup de cœur me concernant. J’ai été absolument captivée par l’univers haut en couleur et si singulier que nous propose ce livre. Pour la première fois depuis longtemps, j’ai eu l’impression de plonger dans un univers fantastique encore jamais vu où j’avais besoin d’apprendre absolument tout du fonctionnement de sa société.

Plein-Ciel, c’est un monde où l’opéra et les représentations sont au cœur de la politique. Que ce soient les noms des personnages, le système de castes, les pouvoirs, tout tourne autour de l’opéra. Cela a quelque chose d’extrêmement jouissif de découvrir tous les petits détails de l’univers, je n’ai cessé d’être émerveillée du début à la fin. Je me suis découverte une passion pour ce « monde des coulisses », des costumiers, toutes ces petites mains sans lesquelles l’opéra ne serait rien et duquel j’ignorais tant. Je suis complètement tombée sous le charme des merveilleuses descriptions de ce livre, c’était sublime !

Plein-Ciel, c’est aussi une histoire de rébellion face à un système dictatorial au contrôle absolu sur sa population. J’ai adoré la montée en puissance de la contestation au fur et à mesure des chapitres. L’histoire reprend les codes de la tragédie, se les approprie et les transforment en une intrigue passionnante. Les personnages, très nombreux, sont aussi géniaux. A commencer par Ivoire et Chandelier (mon amoureux), et tous les autres, y compris ceux que l’on voit peu. Ils sont complexes, nuancés, ils nous surprennent aussi.

Je n’ai pas grand-chose à reprocher à ce livre, si ce n’est un léger infodumping au départ qui peut un peu effrayer. J’ai toutefois confiance qu’il s’agit d’un one shot et souligne le véritable tour de force de l’auteur d’être parvenue à dépeindre un univers aussi dense en finalement si peu de pages.

Avec Plein Ciel, plongez dans le monde foisonnant de l'opéra de la Nébuleuse, une île où certains habitants ont des dons sur des objets inanimés ou sur des parties du corps. Un monde séparé en castes très strictes, et où une représentation imparfaite à l'opéra entraine des conséquences néfastes sur l'ensemble de l'île.

Il s'agit d'un roman jeunesse, plutôt YA, de l'autrice Siècle Vaelban, dont un autre roman est sorti à très peu de temps d'intervalle, chez un autre éditeur.

On pourrait donc dire que c'est un premier roman, même si je ne suis pas certaine de l'ordre de sortie. Bref.

Je suis passée très très près du coup de coeur avec cette lecture. J'ai seulement buté (un peu) sur la 3ème partie. Mais reprenons dans l'ordre.

Les premiers chapitres peuvent être difficile à appréhender. Beaucoup d'informations sont données sur les personnages, les castes et leurs appellations, les relations d'Ivoire avec tous ces personnages. J'ai fait quelques aller-retours sur les premières pages, pour essayer de tout appréhender.. Le mieux est évidemment de se laisser porter car les choses s'éclaircissent à compter des chapitres 3/4, mais j'ai toujours un peu de mal à ça.

Nous suivons donc Ivoire, et uniquement son point de vue, tout au long du récit. Je me suis rapidement attachée à elle. C'est une jeune femme forte, qui a traversé son lot d'épreuve, mais qui ne cherche pas à se venger pour autant. Elle souhaite simplement pouvoir vivre une vie normale malgré son statut d'albinos.

Tout ne va pas se passer comme prévu, et elle va finir par intégrer l'Opéra Plein-Ciel.

C'est à cet endroit que va se développer tout l'intrigue, ou presque. Les pensionnaires de l'opéra sont plein de vie. Il y a aussi énormément de personnages, dont certains sont justes nommés, avec une fonction.

Les personnages secondaires avec un peu d'importance sont cependant creusés, chacun avec ses propres qualités et défauts.

La galerie de personnages est très variée, et j'ai particulièrement aimé Bijou, Chandelier ou encore Kélicia.

L'autre aspect primordial de Plein Ciel est le foisonnement d'intrigues. Les personnages servent souvent leurs propres intérêts, avec parfois des buts cachés, qui se découvrent petit à petit en de multiples couches. On est presque dans la Fantasy politique, avec les intrigues de cour remplacées par des alliances et des affinités entres les personnages, au mépris (ou pas) des castes auxquelles ils appartiennent.

Tout cela amène un joli méli-mélo bien complexe, qui supportera aisément une deuxième lecture pour découvrir de nouveaux détails. Car oui, si je n'ai pas vu arriver beaucoup des révélations, les indices sont présents, dès le début de la lecture.

Ce roman est donc très dense, avec un rythme soutenu. Entre les intrigues multiples et les découvertes, on ne s'ennuie jamais pendant ce pavé de 600 pages. Il est même difficile de le reposer pour avoir une vie sociale (ou travailler).

La plume très travaillé de l'autrice rend la lecture encore plus agréable. Elle n'a, en fait, pas inventé tant de termes que ça pour son monde de fantasy ; Siècle Vaelban utilise du vocabulaire de couture, d'artisan pour ses personnages. Crinoline, par exemple, est l'espèce de support en osier sur lequel repose le jupon pour donner du volume aux robes.

Deux petits points m'ont fait passer à côté du coup de coeur ; une romance est relativement centrale dans le récit. Si les personnages sont bien construits, et leur relation cohérente, j'ai trouvé que l'éclosion des sentiments était un peu rapide. Ils se croisent deux-trois fois, puis on passe tout de suite aux échanges de piques et pouf, ils tombent amoureux. Mouais. cet aspect est moyennement passé.

Le deuxième écueil est sur la troisième partie. Spoiler(cliquez pour révéler)J'ai trouvé une espèce de surenchère dans les révélations, sur qui trahissait qui, avec un énième personnage qui est finalement dans l'autre camp... Et c'était la fois de trop. Il était, AMHA, complètement possible de faire passer les derniers évènements sans rajouter cet enfant caché de Enfant Velours

Cela ne venait, encore une fois, pas de nulle part, avec des indices parsemant le roman, mais quand même.

Je ressors de ma lecture ravie, émue, toute emplie encore du fracas des coulisses de Plein Ciel, et des combats de ces personnages. C'est un roman qui restera cher à mon coeur, pour ses personnages et son univers si complet, marquant, et qui amènera surement, certainement, une relecture.

Je vais aussi me pencher sur l'autre roman de Siecle Vaelban, qui devient pour moi une autrice à suivre.

Construire sur un seul roman, et pour un premier livre, un univers aussi complet et avec des personnages si réalistes est bluffant. J'espère, au fond, retrouver cet univers de Plein Ciel et son système de magie si fascinant dans d'autres roman.

Il y aurait de quoi faire, et de nouvelles îles à découvrir, peut être :)?

Très très long, plaisant mais sans plus, je ne suis pas arrivé a m'attacher aux personnages...

Un univers original, des personnage géniaux, une plume incroyable qui arrive à vous faire voyager. Je ne peux que vous recommander la lecture de plein ciel, un one shot parfait !

Le roman raconte l’histoire d’Ivoire, jeune femme albinos très mal vue par la société dans laquelle elle évolue car dépourvue des couleurs chatoyantes des autres. Elle possède le talent de dompter les rubans, et trouve ainsi sa place dans un atelier de couturiers, l’atelier Des-Mesures. S’étant promis de ne pas dompter pour les Masques, la caste au-dessus des Jouets, la sienne, elle va pourtant accepter de le faire pour son Maître-Jouet… et s’en mordre les doigts. Entraînée dans l’Opéra Plein-Ciel par une autre Maîtresse-Jouet, elle va être projetée dans le monde qu’elle a tout fait pour éviter, souhaitant juste vivre sa vie tranquillement dans sa petite maison avec vue sur les rizières.

Assaillie de pleins de détails au départ, j’ai découvert petit à petit l’univers très complexe du roman, peuplé d’Inanimés, de Jouets, de Masques et de Pourpres-Aux-Joues. Il faut suivre assidûment pour comprendre : il y a des tas de noms, beaucoup désignant la même chose (ex : L’Opéra - Plein-Ciel - Rouage Suprême / Jouet - Dompteur - Artisan) Les personnages sont hauts en couleur avec chacun sa particularité, des personnages à profusion dans lesquels je me suis perdue plus d'une fois. Ainsi, j’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire, mais l’ai pourtant appréciée dès lors que je me suis familiarisée avec l’univers.

Sous les yeux du lecteur se découvre une société dystopique où chacun doit jouer son rôle et où les difformités sont vivement critiquées (ou carrément éliminées), au contraire des excentricités, qui, elles, sont vantées. Le monde où les personnages évoluent est entre cabaret et cirque, avec des descriptions très colorées et imagées qui m’ont mis des étoiles dans les yeux. La Population est tenue trop occupée pour se rendre compte de ce qu’il se passe réellement, et trop menacée par leurs lois pour critiquer leurs dirigeants, qui ont tout de dictateurs.

Une société décadente qui n'attend qu'à être démantelée, ses habitants libérés.

Une plume qui manie les mots à la perfection, les poèmes et autres écrits dans les chapitres et entre eux tout bonnement magnifiques. Une héroïne blessée de multiples fois mais forte comme on les aime, qui réfléchit à comment améliorer les choses. Des personnages secondaires inspirants et attachants : Chandelier, qui paraît effrayant au premier abord, Crinoline et sa carrure impressionnante, Démesure et… sa démesure, Kélicia et sa douceur malgré sa douleur etc…

Ainsi, j’ai bien aimé cette lecture dense, malgré le fait que, encore une fois, je me sois perdue entre les lignes à cause de ce trop plein d’informations x)

Si je dois être honnête, je fais ce commentaire pour partager ma surprise : ce n’est pas le livre que j’attendais en l’achetant (et par rapport au résumé). Je l’ai abandonné après avoir lu 219 pages (et fini le premier acte).

Pourquoi j’ai abandonné ?

Il est vrai qu’il y a un côté qui se rapproche de la passe-miroir pour l’animation des objets, mais sans que ça prenne une place dédiée. Je n’ai pas réussi à percevoir l’intérêt que ça avait, car après avoir attiré l’attention d’autrui, l’aspect Maître des Jouets (en tant qu’usagé des pouvoirs) devient quasiment secondaire.

Il y a une autre partie, de ce que j’ai lu, qui est très « intrigues de cour » et violence: cette partie est pour moi omniprésente, sans que j’arrive à suivre le raisonnement derrière qui fait que cette violence est nécessaire dans l’histoire. Une violence que je n’arrive pas à suivre devient violence inexpliquée pour la lectrice que je suis et me donne l’impression que ça sert quasiment à construire les personnages sans autre procédé (comme définition et entre eux).

Un aspect m’a mise mal à l’aise par ailleurs dans l’histoire. La base de la société dans le livre est construite sur des castes, qui favorisent non seulement les personnes en fonction de leur naissance et de leur pouvoir, mais aussi en fonction de leur couleur de peau: un système comme un autre dans un livre fantasy... SAUF QUE Spoiler(cliquez pour révéler) les oppresseurs, la noblesse, les personnes qui représentent le pouvoir corrompu sont toutes noires (c’est très bien précisé) et que dit donc, notre héroïne qui va sauver le monde de leur système perverti est albinos, a.k.a. la seule personne « blanche » de l’histoire. Je suis loin d’être experte en représentation mais franchement, je ne trouve pas ça sain.

Pour ce qui est de l’écriture : les mots sont très biens choisis mais assez répétitifs et le scénario rentre pour moi en ligne de compte. Comme évoqué précédemment : je n’ai pas réussi à comprendre l’histoire pour diverses raisons (2 exemples concrets qui vous spoilent le premier acte à suivre). Spoiler(cliquez pour révéler)Par exemple : la relation entre Ivoire et Désirée n’existait pas et soudain, on est 50 jours après et elle existe; idem pour sa famille: première rencontre, elle ne peut s’en défaire (je ne comprends pas pourquoi et me dis que ce sera expliqué plus tard), deuxième rencontre, elle s’en défait .

J’ai choisi de m’arrêter dans ma lecture après avoir persisté sur tout de même un tiers du livre. Au vu du résumé et des mes goûts personnels, je me dis que peut-être le livre n’est pas forcément présenté correctement mais qu’il mérite un public. Assurément les intrigues de cour avec mensonges en tous genres, ne sont pas mon genre de lecture et constituent la majeure partie de ce que j’ai lu.

Par moments, cela m’a même fait pensé à un mélange entre Game of Thrones et La Passe-Miroir, pour donner l’atmosphère: si vous aimer les deux, je pense que vous aimerez Plein-Ciel!

Si je dois résumer Plein-Ciel, ce sera en 4 petits points ;

• D'abord son univers, grandiose. C'est original, tout en rappelant à beaucoup de monde une autre lecture qui aura tout autant marqué par son originalité (Passe-Miroir, on te parle !). Bref, j'ai adoré retrouver un semblant de familiarité, avec ces objets doués de vie et — presque — de conscience.

• Sa plume ! C'était tout simplement fabuleux. Il y a de la description, de drôles de tournures de phrase, un vocabulaire précis qui forge l'image de l'autrice et de son monde... La plume est forte et nous transporte aussitôt dans cet univers haut en couleur ; on se croit à notre tour plongé dans un théâtres aux milles facettes.

• Les personnages étaient sympathiques, tous à leur manière. Il y en a beaucoup, et c'était un peu déboussolant au début, mais une fois accoutumé, ça se fait tout seul. J'ai adoré les liens d'Ivoire avec chacun d'entre eux. Un petit found family comme on peut les apprécier, et il y aurait des romans à qui ça ne ferait pas de mal de prendre exemple sur Plein-Ciel sur ce point...

• L'intrigue est prenante. Un peu lente au début, le temps de mettre en place l'univers et ses codes, mais une fois passé le Deuxième Acte (~200 pages), on ne s'arrête plus... et, ça, jusqu'à la fin !

Même si je ressors globalement très satisfaite de ma lecture de Plein Ciel, j'ai relevé également quelques points négatifs, que je vais passer sous spoiler au cas où, puisque je vais surtout dévoiler quelques éléments de la romance.

Spoiler(cliquez pour révéler)• C'est un point fort et également un point faible... l'univers est TROP vaste, trop étalé rapidement, tout est jeté dès le début... c'est trop ! et ça peut facilement faire peur ou décourager certains. On avale ce qu'on nous offre, mais c'est confus, on oublie des choses, on revient en arrière, on se perd... Il faut un long moment avant de bien se caler sur l'univers de Plein-Ciel sans se sentir perdu, ce que j'ai trouvé un peu dommage.

Spoiler(cliquez pour révéler)• Au même titre, bien que j'ai apprécié la plume, je l'ai trouvé parfois un peu trop confuse. Il y avait certaines tournures de phrase qui, même si elles participaient à l'image du roman, n'étaient pas claires du tout. A cause de ça, j'ai eu un mal fou à imaginer certains personnages, et même en ayant fini le livre à l'instant je ne suis pas sûre d'avoir bien compris en quoi consistaient les pouvoirs des Tambours... et encore plus ce que signifiaient le fait de "rythmer" des phrases... bref, quelques creux de ce côté là qui m'ont un peu fait grogner.

Spoiler(cliquez pour révéler)• et enfin, la romance... je n'ai pas réussi à m'accrocher au personnage de Chandelier ! il manque de profondeur à mon goût, de caractère, c'est dommage. Et puis il change en un claquement de doigt, tout à coup c'est une crème, puis la romance dégouline, c'est niais... pas mon style ! Un peu dommage mais, pour le coup, c'est une question de goût, donc pas vraiment un défaut.

Enfin, globalement, j'ai beaucoup aimé Plein-Ciel qui a beaucoup de potentiel et qui change des fantasy que l'on peut voir et revoir... Ce vent de fraîcheur fait du bien, et j'espère qu'on trouvera de nouvelles pépites dans la même veine. :)

Wouah. Ce coup de cœur. J'ai franchement adoré cette lecture. Les personnages sont top, l'intrigue aussi. Un vrai bijou. (Bon j'avoue, j'ai eu un peu de mal avec les noms des personnages mais ça n'a pas bloqué ma lecture).

J'aurai même, pour une fois, voulu que ce soit une duologie pour pouvoir profiter de l'univers un peu plus longtemps. 1er coup de cœur de l'année et je ne regrette pas mon achat de la version reliée.

A ne pas manquer si vous êtes fans de "La Passe-Miroir". Voyage dans l'imaginaire garanti !