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Les Rêveries du promeneur solitaire



Description ajoutée par Davaud 2010-05-17T11:28:12+02:00

Résumé

Lorsqu'il commence à écrire les Rêveries à l'automne 1776, Rousseau est un vieil homme proche de la mort, presque pauvre, célèbre dans toute l'Europe et pourtant assuré que l'espèce humaine le rejette. Il continue cependant d'écrire et les Rêveries sont à ses yeux la suite des Confessions. Mais il ne s'agit plus désormais de raconter sa vie ni de s'expliquer aux autres pour dévoiler sa vraie nature.

Dans une solitude propice à l'introspection, si des souvenirs épars remontent maintenant à sa mémoire, c'est pour lui-même qu'il les consigne en même temps qu'il cherche à se mieux connaître et réfléchir plus largement sur les ressorts de notre esprit humain.

Mais ces méditations sont aussi des promenades où la rêverie devient expansion de l'être, où le contact avec la nature est source de bonheur dans la pure conscience d'exister. Une nouvelle manière d'écrire s'inaugure donc, un libre parcours sans effort que la ligne mélodieuse d'une prose souvent poétique rend admirablement sensible.

Ces Rêveries que Rousseau nous laisse lorsqu'il meurt à Ermenonville en juillet 1778, il se peut ainsi qu'elles ne nous soient pas adressées : elles nous sont en tout cas destinées.

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Classement en biblio - 419 lecteurs

extrait

"Est il temps au moment de mourir d'apprendre comment on aurait du vivre ?"

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Commentaire le plus apprécié

Or

Je suis d'un naturel pacifiste mais vindicatif. Contradictoire ? peut-être. En attendant, je suis indignée par ce que montrent ces commentaires (parce qu'il y en a qui les lisent, c'est le principe, je crois), et au risque de sembler cassante ou d'être censurée, je me permettrais bien un petit "coup de gueule", si vous me passez l'expression. Tout d'abord, quand je suis arrivée, j'ai trouvé que les commentaires négatifs étaient bien notés, et que les commentaires positifs étaient mal notés, sans distinction entre les commentaires construits et/ou érudits et les commentaires peu argumentés qui plaquent une impression. J'ai avec Hermesson ce point commun que je suis rapidement exaspérée par les commentaires de style "statut sur Skype", alors qu'un commentaire d'un avis contraire au mien mais qui dit pourquoi me semble parfaitement approprié et digne d'intérêt.

Bon, ça ne veut pas dire que tous ceux qui ont dit que le livre et/ou l'auteur était mauvais se sont contentés de le dire, il y en a qui ont un peu développé, et je les en remercie. Les messages de deux ou trois lignes étaient quand même minoritaires, et si ceux qui votent sont d'avis qu'ils n'ont pas aimé ces "Rêveries", je ne vais pas leur dire de voter contre leur sentiment... J'ai juste eu une soudaine pulsion gueulatoire.

Maintenant, je me penche un peu sur le livre. C'est le but d'un commentaire, normalement. Sur le style, abondamment soulevé, avec des opinions absolument contraires dessus. Personnellement, j'ai bien aimé, ça avance tout seul. Mon édition (GF/Flammarion) était abondamment annotée, mais c'était tellement inutile que j'ai rapidement arrêté de regarder, même quand une fois de temps en temps ce n'était pas une note de vocabulaire. La syntaxe est extrêmement claire, les liens sont généralement exprimés, c'est même la plupart du temps très précis. L'avancée de la pensée est un peu chaotique, mais c'est le but ici : "ces feuilles ne seront proprement qu'un informe journal de mes rêveries". C'est dans le titre, c'est officiel, et je trouve le tout bien formé et homogène, avec des rêveries chacune centrée sur un ou deux axes : pour moi, c'est clair et articulé. Il y a bien des zones d'ombre, des faits auxquels il n'est fait qu'allusion, mais je crois qu'on peut respecter cette pudeur qui ne nuit pas à l'oeuvre.

Je relève des remarques contre l'esprit de la théorie du complot (je ne sais pas, est-ce que je dois citer ? Partons du principe que oui, quand je le faisais, quand j'étais jeune et impulsive, je ne me faisais pas particulièrement insulter : Nausicaa_Npa, qui a un avis à la subjectivité revendiquée que je respecte. C'est pour ça que je donne le nom, je donne le nom quand ça vaut la peine. Pas d'insultes !). Personnellement, mon prof de littérature nous a prévenu, et nous a dit que c'était un axe d'analyse à écarter dans un premier temps parce qu'il a tendance à immobiliser et affadir le texte au lieu de l'éclairer. Je ne peux qu'être d'accord. J'ai également été exaspérée à la fin que ça revienne tout le temps, mais quand on ne se focalise pas dessus, ça passe tout seul, et on profite mieux des moments de rêverie paisible.

A Bubu563, qui dit que Rousseau est un "drôle de type", "pas un homme mais un lâche", parce qu'il "a abandonné ses cinq enfants" et "se sentait persécuté" : je me demande s'il a lu le texte avec attention ou pas. Sans doute que oui, mais je vais me permettre de contredire tout de même. Dans les Rêveries, Rousseau explique son geste de conduire ses enfants aux Enfants-Trouvés, à la neuvième promenade. D'accord, il dit que c'est par peur, peur de mal les élever dans un environnement malsain : mais c'est aussi le choix de leur donner une certaine éducation. On doit tous faire des choix de ce genre : crèche ? IEF ? pensionnat ? j'en passe et des meilleures. Il est très naturel de craindre des malheurs pour ses propres enfants, ce n'est pas de la lâcheté, mais de l'humanité, et une des conditions, à mon sens, pour prendre le titre de parent. Quant à "se sentir persécuté" : oui, il y en a à toutes les époques, et vu que j'ai toujours peur quand je croise quelqu'un qui me regarde d'un peu près qu'il pense du mal de moi, comme Rousseau quand il décrit les gens dans la rue dont il veut s'éloigner pour rejoindre la campagne ou les anciens soldats des Invalides (mais aussi je n'ai aucun don pour reconnaître les émotions sur le visage des gens, et je suspecte que Rousseau ait le même problème, par moments, vu qu'il apparaît évident quelquefois qu'il y a méprise ou exagération ; 'faut dire que c'est pas facile), je ne vais pas le fustiger pour ça... paranoïaque oui, mais quand même...

Et même si je me trompais en voulant nuancer tout ça, je ne pense pas que ça donne droit de blâmer son oeuvre. Quelle importance qu'il ait déposé ses enfants aux Enfants-Trouvés ? Est-ce que ça le fait plus ou moins bien écrire ? Cela dirige des thèmes, des émotions, surtout dans un écrit d'instrospection partiellement autobiographique, mais je ne pense pas qu'on puisse dire qu'à cause de ça, parce que dans une certaine mesure on réprouve l'homme, on puisse réprouver l'oeuvre en bloc : il faut d'autres arguments.

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Commentaires récents

Lu aussi

Deuxième lecture de J.J Rousseau qui as été très intéressante et plutôt légère pour un livre aussi ancien. Ses promenades insufflent à l'introspection et la réflexion sur notre vie et ses priorités. Rousseau nous enseigne en quelque sorte à prendre conscience de notre nature et à une certaine relativisation.

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Pas apprécié

Honnêtement, je n’ai pas apprécié cette autobiographie et ne l’est donc pas lue jusqu’à sa fin. Ce qui rend cet ouvrage philosophique très barbant, c’est l’abus du registre pathétique. En effet, Jean-Jacques Rousseau n’arrête point de se plaindre, voire de s’auto-victimiser. Sans vouloir être familier, je trouve que cet homme est un geignard qui pense que tous les malheurs du monde se sont abattus sur lui. Le point positif : j’ai au moins pu savoir pourquoi Voltaire ne portait pas Rousseau dans son cœur… !

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Bronze

Livre autobiographique de Rousseau...

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Or

Dans la littérature française du XVIIIe siècle, Jean-Jacques Rousseau est considéré comme un ré-novateur du sentiment de l'existence. Il croit en l'existence d'une certitude intérieure, d'une "activité mystique" qui prend sa source dans l'âme. Il pense que la peinture parfaite, la plus fidèle ne peut venir que de l'intérieur. En 1776 il décide "d'enregistrer", ces dernières "contemplations charmantes" susceptibles d'éclairer toute une existence. C'est ainsi que se constitue cette dernière oeuvre inchevée de Rousseau. Une question demeure cependant ouverte : y a-t-il rêveries authentiques ou plutôt libres discours sur la volupté de rêver ? Pour moi, le sentiment d'une évidence : l'écriture de soi tend vers le bonheur durable, simple, plein ("suprême félicité" ) que seule la reconquête de soi peut assurer.

L'affirmation d'une réclusion à perpétuité dans une parfaite solitude du "je" se fait sans détours. le rôle de l'écriture apparaît comme double: tout en participant au processus de "vitrification" la parole devient comme une sorte de seconde d'existence, enrichie, augmentée par le plaisir réel d'écrire, de s'écrire.

Le ton général est celui de l'introspection puisque Rousseau proclame son isolement, son exclusion totale de la société : "tout est fini pour moi sur la terre". La formule généralisante désigne à la fois l'ensemble des relations avec le monde sensible et un rapport privilégié avec la divinité. Par-delà l'humilité que suppose une précaire condition de simple créature humaine, "pauvre mortel infortuné", il importe d'atteindre une sorte de "nullité" qui permet d'être soi-même sans contrainte. "Je suis nul désormais parmi les hommes, et c'est tout ce que je puis être, n'ayant plus avec eux de relation réelle, de véritable société". La solitude devient ainsi "négation de la négation" selon l'expression de Jean Starobinski puisque la société est le refus collectif d'un état de nature. C'est donc précisément pour éviter toute aliénation par le corps social corrompu que Rousseau coupe tout lien matériel avec la société. Dans une sorte de litanie ("je n'ai plus en ce moment ni prochain, ni semblable, ni frère", "seul pour le reste de ma vie"), sur le ton de la complainte acceptée, Rousseau définit le véritable projet du livre : "[ne] m'occuper [plus] que de moi". Il s'agit donc "d'accomplir par la rêverie une transmutation des sentiments et des passions, pour atteindre la certitude primaire d'un être dépouillé, et qui, comme Dieu se dérobe au domine de la possession, de l'avoir, pour demeurer un être pur comblé naturel":

Dès qu'il s'agit de saisir la mouvance immobilisée du moi intérieur un problème se pose cependant, celui d'une extériorité paradoxale. L'analyse de soi se veut "examen sévère et sincère", rigoureuse observation ("les opérations que font les physiciens sur l'air pour en connaître l'état journalier", "le baromètre à mon âme"). Cependant le pouvoir ordonnateur de la réflexion méthodique et systématique semble ainsi rejeté. La métaphore météorologique suggère, en plus de la versatilité d'une âme encore active le mouvement alternatif du livre lui-même, "informe journal de ses rêveries". Au bout du compte, on décèle dans ce livre une finalité morale assez proche, ("le compte que je ne tarderai pas à rendre de moi", car le narrateur s'achemine vers le terme de sa vie et il lui appartient de s'étudier, s'examiner pour "corriger le mal qui peut y rester", ainsi que pour jouir, par la mémoire créatrice, d'un bonheur révolu. L'écriture devient donc un moyen de "fixer", de "faire renaître pour moi le temps passé". Si la rêverie pure est muette et intérieure, le verbe la transforme en rêverie seconde. La lecture ne sera qu'un plaisir accru, jouissance multipliée : "leur lecture me rappellera la douceur que je goûte à les écrire […] doublera pour moi pour ainsi dire mon existence". Que de bonheur ! Écrire et se cacher, fuir les hommes seraient donc pour Rousseau indissociables.

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Personnellement je n'ai pas du tout apprécié ce livre

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Lu aussi

Un classique de la littérature étudié dans le cadre d'un cours sur le lyrisme. Intéressant et abordable.

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Bronze

J'avais commencé ce livre au collège et ne l'avait jamais fini. Je l'ai enfin terminé (en1 semaine) en reprenant sa lecture. La lecture n'est pas hyper simple mais Rousseau nous plonge dans son passé et ce qu'il a vécu. Nous apprenons pas mal de choses.

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Lu aussi

Je n'ai pas réussi à apprécier ce livre, avant tout parce que je n'ai jamais réussi, ni même eu envie d'apprécier son auteur. S'il est un auteur de littérature qui m'est foncièrement antipathique, c'est bien Jean-Jacques Rousseau : paranoïaque, complotiste, misanthrope, égocentrique, imbu de lui-même et j'en passe, obsédé par la certitude qu'il est la victime d'un "complot universel" qui l'empêche, lui, immaculé de tout péché, de montrer le droit chemin à l'ensemble de l'humanité...

Passerait encore, me direz-vous, si ce n'était pas un récit autobiographique et si donc toute l'oeuvre n'était pas imprégnée des plaintes geignardes et récurrentes de son auteur. Pour moi, impossible de passer outre.

Certes, certaines "rêveries" sont plaisantes à lire, les descriptions de la nature calme et paisible sont très bien écrites, la langue est indéniablement bien maîtrisée... Mais tout ceci tourne autour de la petite personne de Monsieur Jean-Jacques Rousseau, s'autoproclamant nombril du monde, qui daigne nous accorder son point de vue sur les choses de la vie, point de vue qu'il considère comme le seul valable et digne d'intérêt entre tous.

Je n'ai pas pu accrocher aux Rêveries du promeneur solitaire, parce que le promeneur solitaire en question me donne à chaque tournant de page envie de l'étrangler et de le descendre de force du piédestal doré sur lequel il se place lui-même pour contempler le monde avec condescendance et auto-victimisation.

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Pas apprécié

Je l'ai lu pour l'école. Ce fut long et douloureux. Rousseau reste, encore aujourd'hui, un des auteurs que je déteste le plus.

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Lu aussi

Les rêveries de Rousseau nous sont présentées à travers dix promenades (avec une préface, un appendice et des éclaircissements). Rousseau y raconte sa vie, ses réflexions et ses méditations sur lui-même et la société. Il y parle du mensonge et de la vérité des hommes, du bonheur dans la société ou la solitude, de la nature à travers les paysages et les herbiers.

Rousseau aborde des thèmes intéressants mais le texte est parfois difficile à lire à cause de passages monotones, ainsi que par sa paranoïa régulière de la persécution et ses plaintes constantes des hommes. Cependant, j'ai apprécié les parties concernant la nature, les petits bonheurs, la simplicité de vivre pour soi. Mais tout cela est bien difficile à obtenir et le bonheur auquel il aspire reste éphémère, voire illusoire.

Un ouvrage sur le ton de l'introspection et des remises en question de l'auteur.

Une lecture mitigée, à la fois lourde et instructive.

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Date de sortie

Les Rêveries du promeneur solitaire

  • France : 2018-06-07 - Poche (Français)

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