La Peste écarlate

J’ai beaucoup aimé lire cette nouvelle de Jack London. C’est un récit post-apocalyptique comme on les aime ! Cet auteur m’étonne toujours par la variété et la modernité des récits qu’il écrit.

Une petite dystopie qui est dans l’ordre des choses actuels (le confinement et la pandémie du COVID-19). Tout ceci nous donne à réfléchir sur l’éventualité, la continuité de notre avenir sur la planète. Saurons-nous capable de faire la différence entre réalité et fiction ?

Une petite nouvelle très courte, mais suffisante pour nous faire réfléchir sur la destinée humaine au-moment de l'apocalypse. C'est plutôt crédible même si on sent que le récit date un peu, point d'internet par exemple. En ces temps où une nouvelle épidémie frappe la Chine, le pire n'est hélas pas impossible...

Je pensais lire Walking Dead, j'ai plutôt eu droit à Fear the Walking Dead... Plus sérieusement, la nouvelle se concentre surtout sur l'épisode de destruction de l'humanité par la fameuse Peste écarlate, alors que je m'attendais à lire le devenir la race humaine 60 ans après cette fameuse peste. Un grand-père raconte à ses petits-fils comment cette fulgurante maladie a décimé en quelques semaines la population du monde entier. Ecrit en 1912, l'auteur a su se projeter 100 ans plus tard, imaginant alors un monde guère différent du sien, mais qui pourrait être le nôtre, si ce n'est qu'il n'a pas prévu le surgissement d'internet. 160 ans après ce désastre, le vieil homme espère encore le retour de la civilisation, et ne désespère pas que ses livres patiemment regroupés servent un jour à cette renaissance. Une nouvelle post-apocalyptique intéressante.

Un récit apocalyptique avec un ''scénario'' tellement plausible dans la société d'aujourd'hui que ça en devient désarmant... Court sans être dénué de poésie et d'humanité, ce roman est un indispensable dans son style! Je le conseille vivement !

Un grand-père qui raconte à ses petits-enfants comment était le monde avant la peste rouge, notre monde touché par un virus très rapide et mortel.

La lecture est sympa bien que je ne sois pas fan des nouvelles parce que trop courtes. L'anglais n'est pas aussi accessible dans ce livre que les autres lectures que j'ai faite mais on s'en sort. On a pas eu la peste rouge en 2013, et heureusement vu le tableau qui est dressé dans ce livre...

Un bon roman précurseur « post-apocalyptique » de 1912 !

Jack London s'est aventuré dans le futur, à notre époque, en 2013, et plus tard en 2073. La première année est celle de l'annihilation presque totale de la civilisation. En 2073, un grand-père se lance dans le récit du passé, découragé peut-être mais espérant qu'il jouera un rôle, en parlant, en ayant conservé des livres. Bien que vieille d'environ un siècle, l'histoire demeure crédible (écrite à nôtre époque, elle eut été partiellement différente) et touchante dans ce qu'elle apporte à la réflexion sur la fragilité de la civilisation.