Les Rois maudits, Tome 6 : Le Lis et le Lion

L'avant dernier roman de cette saga m'a parue plus travaillée sur l'écriture, mais moins travaillée en ce qui concerne l'intrigue. Au niveau de l'écriture, il y a eu plusieurs belles tournures de phrases très poétiques qui m'ont marquée, ce qui n'était pas arrivé dpeuis le tome 1 ! En revanche, j'ai ressenti un net ralentissement de l'intigue dans le sens où les choses allaient plus lentement et les rebondissements étaient beaucoup moins nombreux. Il y avait encore quelques sursauts d'action, mais on sent que l'intrigue touche à sa fin car elle s'étiole au fur et à mesure des chapitres. Pourtant, ça a été une lecture toute aussi passionnante et plaisante que celle des tomes précédents ! Surtout qu'à un moment, l'auteur casse le quatrième mur pour expliquer les raisons pour lesquelles il achève son oeuvre et c'est dommage même si c'est compréhensible. Par contre, j'ai été très surprise quand il a révélé qui était son personnage préféré parce que ce n'est pas un des personnages que je porte en haute estime ! En parlant des personnages, ils sont tous passionnants et soit attachants soit détestables, mais ils sont pleins de vie et de surprises ! Même les personnages secondaires ont leur importance, mais ils sont trop nombreux pour tous les citer donc je vais me cocnentrer sur les plus importants. Tout d'abord, on assiste à la triste déchéance d'Isabelle et c'est tellement triste ! La seule consolation, c'est que son fils a clairement hérité de son caractère et de son tempérament royal, Edouard III grandit au fur et à mesure du roman et il devient tellement classe ! Il est incroyable et c'est triste qu'il soit sous-estimé à cause de son jeune âge.Par contre, je suis désolée, mais je n'ai pas arrêté de sourire en voyant son nom de famille qui lui ne possédait aucune classe... Surtout qu'il n'a pas une concurrence très prometteuse puisque Philippe VI est un mauvais roi qui cause le royaume à sa ruine dès qu'il se défait des rares personnes qui savaient régner à sa place, le plus stupide ayant été de se débarrasser de celui qui gérait le Trésor alors que c'était un banquier siennois donc hyper qualifié dans le domaine ! Là où j'ai été le plus surprise, c'est en ce qui concerne Robert d'Artois car il a tellement changé au cours d'un seul tome qu'on pourrait considérer que c'est un autre homme et ça fiat vraiment bizarre. Hélas, ça ne change pas mon avis sur ce personnage, mais disons qu'il a beaucoup mûri dès qu'il a approché la quarantaine. D'ailleurs, à partir de cette génération, on a des personnages qui vieillissent de plus en plus. Malheureusement, Jacques Duèze passe à la trappe et on perd ses répliques légendaires, ce que je trouve triste. Enfin, pour les personnages qui m'ont marqué, on a Béatrice d'Hirson qui prend plus d'importance et j'en ai été ravie car c'est un personnage vraiment intéressant, mais j'ai été triste vu comment elle a fini... Enfin, même si l'intensité narrative se meurt et que les rebondissements sont beaucoup moins fréquents, j'ai bien aimé que l'auteur contrebalance en se conentrant davantage sur les moments de la vie quotidienne de l'époque. En tout cas, j'ai eu l'impression que l'histoire s'est partiellement éloignée des intrigues politiques pour se concentrer sur des scènes de vie plus courantes et triviales. Ce qui est sympa, c'est que les descriptions qui étaient déjà assez fournies dans les tomes précédents redoublent de précision. Et dans ce tome, le décor englobe davantage les mondes bourgeois et plus modestes que le monde royal et fastueux qui nous est présenté depuis le début et j'ai trouvé ça vraiment intéressnat. Bon, il ne me reste plus qu'à entamer le dernier tome de cette saga incroyable !

Voici venu la fin du règne des Capétiens directs avec la mort de Charles IV. Mais les complots et les drames continuent entre cour de France et cour d'Angleterre. Robert d'Artois est plus que jamais au centre de ce tome.

Druon poursuit dans ce tome son histoire du XIVème siècle. C'est toujours aussi prenant et bien écrit, un plaisir de lecture.

Voici venu la fin du règne des Capétiens directs avec la mort de Charles IV. Mais les complots et les drames continuent entre cour de France et cour d'Angleterre. Robert d'Artois est plus que jamais au centre de ce tome.

Druon poursuit dans ce tome son histoire du XIVème siècle. C'est toujours aussi prenant et bien écrit, un plaisir de lecture.

Voici venu la fin du règne des Capétiens directs avec la mort de Charles IV. Mais les complots et les drames continuent entre cour de France et cour d'Angleterre. Robert d'Artois est plus que jamais au centre de ce tome.

Druon poursuit dans ce tome son histoire du XIVème siècle. C'est toujours aussi prenant et bien écrit, un plaisir de lecture.

Par certains aspects, avec notamment une narration plus dense, beaucoup d'épisodes historiques complexes résumés en seulement quelques pages, ce tome aurait pu moins me plaire. Je l'ai pourtant dévoré, passionné par le déroulement de ces événements souvent incroyables. Incontestablement une saga magistrale, écrite d'une main de maître. Hâte et triste de bientôt lire l'ultime volume.

Charles Iv le Bel agonise. Il n'a pas encore eu d'enfants et son seul espoir de descendance réside dans la grossesse de la reine. Mais, avec la loi salique proclamée quelques années auparavant (voir le volume La Loi des Mâles, Les Rois Maudits 4), encore faut-il qu'elle accouche d'un fils pour que l'enfant succède à son père.

Robert d'Artois se dépense sans compter pour gagner les barons à sa cause. le géant veut faire de Philippe de Valois, son cousin et beau-frère, le régent du royaume et, pourquoi pas, le roi. Si la reine a une fille, un Philippe régent pourrait bien devenir Philippe VI, roi de France...

On force le pauvre Charles IV à ratifier la nomination de Philippe, on promet certains avantages aux pairs du royaume, et tout semble s'annoncer pour le mieux en faveur du clan Valois.

Mais, alors que les pairs sont réunis en conseil de régence, pour ratifier formellement la nomination d'un régent, Mgr Orleton, l'évêque anglais, vient réclamer la régence au nom d'Isabelle ou d'Edouard III, tous deux plus proches parents du roi défunt que Philippe de Valois. Les pairs français, bien achetés par Robert et Philippe, rejettent cette demande et choisissent Valois.

Et le grand Philippe a de la chance: la reine accouche d'une fille et le régent devient donc roi de France.

Robert est enchanté! Puisqu'il a si bien aidé Philippe a devenir roi, il espère que celui-ci va rouvrir son procès d'Artois contre Mahaut et lui rendre son cher comté. Mais Mahaut ne compte pas se laisser faire. Les deux parents commencent alors une véritable guerre dont aucun ne sortira indemne.

Triste volume que ce sixième tome. Beaucoup des personnages rencontrés et appréciés au fil des cinq précédents volumes y meurent. Apprêtez-vous aux larmes à la fin du récit.

Philippe VI, malgré les apparences, semblent être un roi très indécis et manipulé par son entourage (Robert d'Artois et Jeanne la Boiteuse, entre autres). Il semble aussi s'intéresser beaucoup plus aux joutes et aux tournois qu'à la gestion du royaume.

Par contre, l'Angleterre relève la tête. Edouard III, ne supportant plus l'amant de sa mère, parvient à s'en débarasser. Lord Mortimer finit donc son ascension de façon très brutale.

Et le jeune Edouard a des idées modernes mais efficaces à la réorganisation du royaume. En France, on se moque du jeune homme. Mais lorsque la guerre de Cent Ans éclate entre les deux nations, les Français rient beaucoup moins...

Ce tome est bien mieux que le précédent; même si l'on rame un peu avec le personnage de Robert d'Artois que j'aime peu, on ressent le déclin de la France au coeur de cette période de l'Histoire avec le début de la guerre de 100 ans avec un déclin dans l'histoire qui devient moins passionnante que les 4 premiers tomes à cause de la mort des personnages principaux... Mais c'est l'Histoire. Le livre est tout de même bien et instructif : globalement je l'ai bien aimé... Spoiler(cliquez pour révéler)Que raconte le Tome 3 : il n'y a plus aucun personnage vivant à la fin du tome 6 ?

La fin d'une ère...

Charles IV mort sans héritiers, la Couronne passe à son cousin, le fils du tonitruant Charles de Valois, Philippe, qui devient Philippe VI de France. Les Capétiens le cèdent à leurs cousins Valois.

La lutte pour la Couronne de France entre dans sa phase terminale. Outre-Manche, la Louve de France est finalement écartée par son fils, le jeune Édouard III, au sang mi-Plantagenêts, mi-Capet.

Entre le Roi-Trouvé Valois et son cousin d'Angleterre, les braises sont ravivées. Robert d'Artois, toujours en quête de son héritage volé, devient le vent mauvais qui va allumer le feu de la guerre.

Une guerre de cent ans...

"Dernier tome" de la série. On découvre un peu plus le règne de Philippe de Valois et de la dynastie des Valois.

On découvre encore et toujours de nouveaux personnages, on continue de suivre d'autres personnages connus depuis le début de la série.

Un chouette tome.

J'ai beaucoup aimé ce tome surtout la bataille entre Robert de Valois et Mahaut sa tante pour savoir à qui revenait l'Artois.

Que va t'il se passer dans le dernier tome : j'ai hâte de le découvrir.