Appelle-moi par ton nom

Premier vrai livre que j'ai lu

J'ai profondément détesté ce livre.

Déjà, Elio il sache, il sache trop de choses il s'imagine connaître toutes les pensées d'Oliver.

Bien sûr, on s'aperçoit que du haut de ses 17 ans, il se trompe. Ses pensées torturées sans aucun intérêt occupent la majeure partie du livre.

Les dialogues m'ont paru d'une platitude terrible. On aurait dit la parodie d'amour, gloire et beauté des Inconnus.

Un bonheur de le terminer.

Je suis tombé sous le charme de cette lecture à un point où même si il n'y avait pas de moment triste ou joyeux, je pleurais quand même. Parce que l'auteur a tellement bien écrit se livre qu'il n'y a besoin de rien pour être totalement pris par l'histoire. C'est un gros coup de cœur ❤️.

Un chouette livre.Spoiler(cliquez pour révéler)même si la difference d'âge est légèrement dérangente j'ai bien aimé les personnages, je n'ai pas encore vu le film donc cets assez ouvert pour moi pour imaginer

Par où commencer ?

Conseillé et adoré par ma fabuleuse @angelina , je m’immerge un premier temps dans le film du même nom .

Tout à un parfum d’été , la lenteur , la chaleur , les premiers émois d’un jeune homme de 17 ans qui voit le monde avec une maturité à faire pâlir les plus grands philosophes, et le premier amour , sous les trait d’un James Dean de 24 piges qui se lâche comme un ado … Mais ça ne me suffit pas . Je reste sur ma fin , et finit par écouter mon amie , en lisant le livre.

Quelle claque !

Savez vous ce qu’est le désir ?

Celui incontrôlable pour une personne à peine rencontré … savez vous comment l’exprimer ? Savez vous seulement le reconnaître ? Et l’envie ? Et la torture de cet amour qui naît en votre cœur ? Savez vous l’expliquer ? Non ? Alors laissez Élio parler pour vous … Il sait comment le décrire avec justesse , il sait comment vous le faire ressentir , il sait comment raconter l’histoire , Son histoire avec une vérité nue , une vérité simple , avec vérité !

Bouleversant !

Comment finir ?

Tout simplement comme un amour d’été .

On garde le souvenir à jamais gravé , de cette rencontre estival si touchante entre deux êtres qui se découvrent, qui se cherchent s’apprivoise , s’aiment… une rencontre si précieuse , si intime , qu’il nous est impossible de l’oublier …

Je n'ai pas spécialement accroché au film, et j'ai encore moins aimé le livre, pendant lequel je me suis vraiment ennuyée.

Sachant que c’est un de mes films préférés, il était évident que j’allais lire le livre. J’ai été surprise de voire qu’il manquait beaucoup de détails dans le film ce qui m’a permis d’apprécier encore plus ma lecture. On retrouve surtout Oliver et Eliot des années plus tard.

L'histoire du premier amour, et amour d'été, d'un jeune adolescent de 17 ans, donc d'un amour fébrile, incomplet dans sa compréhension du monde et de l'autre, mais profond dans l'enracinement des sentiments.

Une lecture cathartique pour une personne souffrant d'un premier amour, pour ceux qui ont mûri leur manière d'aimer avec l'âge elle permet de se replonger dans l'âge des amoureux jeunes, et admirer heureux le chemin parcouru depuis.

Après avoir vu le film, j'ai eu envie de lire le livre.

L'histoire est tellement prenante, j'ai adoré la lire, surtout en été, ce qui met dans l'ambiance.

On y retrouve Elio dont les parents hébergent Oliver lors des vacances d'été dans leur villa en Italie.

On y voit l'attention que les deux se portent mutuellement, et l'amour qui s'installe. Jusqu'au drame.

J'ai vu le film il y a peu temps et j'ai beaucoup aimé. Chalamet dans le rôle d'Elio, la langueur de l'été, la vivacité des premiers sentiments ou cette idée de vivre des instants uniques ; d'être dans une bulle à part où tout est permis...

J'espérais que lire le roman duquel est tiré le film me ramènerait à ce sentiment de liberté,  tout en y trouvant tout ce que les réalisateurs décident d'ignorer dans ce genre d'exercice. Et j'étais ravie de voir que le livre nous offre bien plus dans le temps que le film...

André Aciman a une plume très fluide, contemplative, rendant réels les odeurs, la chaleur de l'Italie en plein été. Cette evanescence de quelque chose qu'on n'attrape pas mais qu'on ressent. Sa manière de décrire le temps, les sentiments, les personnalités, tous les non-dits et les envies. Cette retranscription comme un souvenir partagé, sans trop en dire, mais avec une telle précision que c'est notre cœur qui bat. Et puis ces deux êtres, si différents et pourtant si semblables, interchangeables et qu'on regarde se rapprocher puis se séparer, ce partage de soi-même, jusqu'à son nom, pour démontrer qu'au final rien ne pourra jamais vraiment les séparer...