Guerre et Paix, Tome 3
Auteur
- Léon Tolstoï (Écrivain)
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Classement en biblio - 43 lecteurs
extrait
Napoléon revint pensif de sa tournée d'inspection, en se disant : "Les pièces sont sur l'échiquier, à demain le jeu !"
S'étant fait donner un verre de punch, il mandat De Beausset pour lui parler des changements à introduire dans la maison de l'Impératrice, et étonna le préfet par la façon dont les moindres détails des choses de la cour étaient présents à sa mémoire.
S'intéressant à des niaiseries, il plaisantait Beausset sur son amour des voyages, et causait avec insouciance, comme aurait pu le faire un grand opérateur qui retrousse tranquillement ses manches et met son tablier, pendant qu'on attache le patient sur son lit de souffrance : "L'affaire est à moi, semblait-il se dire, et j'en tiens tous les fils entre mes mains : quand il faudra agir, je m'en tirerai mieux que personne.....Quant à présent, je puis plaisanter : plus je plaisante, plus je suis calme, plus vous devez être rassurés et confiants, et plus vous devez être étonnés de mon génie !"
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Guerre et Paix est l’un de ces chefs-d’oeuvre de la littérature qui ne sont pas difficiles à lire ou compliqués et pourraient être lus par n’importe qui - surtout quand le livre est séparé en plusieurs tomes. Trois livres de 500 pages sont plus digestes et attrayants qu’un seul de 1500 pages. Cependant, je n’ai pas apprécié les trois parties de façon égale.
J’ai adoré les deux premiers tomes avec la présentation des personnages, le principal conflit entre le Tsar et l’empereur Napoléon, la découverte de la société russe du début du XIXe siècle, les stratégies militaires… D’un autre côté, je m’ennuyais plutôt en lisant le dernier. La Guerre est omniprésente donc il y a beaucoup de chapitres du point de vue de Napoléon et du général russe Koutousov, avec des conversations militaires et des batailles. Ce qui était intéressant était d’avoir la perception des deux armées sur la guerre, et Tolstoï semble être doté de profondes connaissances sur l’art de la guerre.
Ce qui m’a le plus impressionnée était le style de l’auteur. Il sait écrire sur des sujets profonds avec une plume simple mais élégante. Ses pensées sur l’histoire et de la nature humaine sont très belles. Il remet en questions les oeuvres des historiens et note leur fausses croyances et faits erronés sans se considérer lui-même comme un historien sachant qu’il est partial lorsqu’il relate les évènements: il prend bien sûr le parti de sa patrie.
Je sais que j’aurais davantage aimé ce dernier tome si l’importance de l’armée était moindre, mais avec un livre nommé Guerre et Paix, il est difficile d’y échapper.
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Ce dernier volume est sur la Russie plutôt que sur les héros d'avant; conséquences de la guerre, vie de famille sont présentes mais avec legereté
En 1ere ligne les aspects politiques de la classe dirigente : comment mater une rebellion paysanne.strategie, combats, fuite comme celle de la princesse Marie.
Grace à ces 1800 pages ces quelques décennies depeintes et romancées par Tolstoi nous sont parvenues
Que ceux qui ont peur de se lancer dedans n'hésitent pas à tenter les livres audio, par exemple sur les grands trajets.
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La paix prend fin et la guerre reprend mais avec des conséquences désastreuses.
Cette trilogie prend fin et même si je l'ai bien apprécié, je dois dire que ENFIN j'ai fini. En effet il est très long comme on peu s'en douter.
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Date de sortie
Guerre et Paix, Tome 3
- France : 2015-06-16 - Poche (Français)
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Résumé
1812. Napoléon rompt brutalement la paix avec la Russie. Les russes, pris de court, n'ont d'autre choix que de se retirer précipitamment, évitant tout contact avec l'ennemi. Finissant, sous la houlette de Koutousov, par se réorganiser, ils livrent la plus terrible des batailles de l'épopée napoléonienne : la victoire de la Moskowa pour les uns ou de Borodino pour les autres, faisant plus de 70.000 morts dont beaucoup d'officiers, de généraux, de maréchaux renommés et laissant la grande armée de Napoléon exsangue et épuisée. Les troupes russes, quant à elles, parviennent à se replier en bon ordre ouvrant, au grand dam de leur chef, la route de Moscou aux français.
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