La formule préférée du professeur

Un livre très intéressant pour en apprendre plus sur les maths...

L'écriture est fluide, poétique.

Comme souvent dans les ouvrages et films d'animation japonais, le roman est centré sur les relations, au détriment de l'intrigue, moins travaillée.

Fait intéressant : les personnages n'ont pas de nom... peut-être pour mieux s'identifier, ou parce que ce n'est pas important...

Les explications mathématiques sont simples et compréhensible.

Les personnages sont attachants. La narratrice cherche toujours à faire pour le mieux, le professeur est doux et très attentionnés envers les enfants, Root est assez mature pour son âge.

Je recommande ce livre, autant pour sa belle histoire que pour ses explications mathématiques intéressantes.

C'est un livre qui était dans mes « pense-bête » depuis un certain temps.

Je me suis enfin décidé à acheter ce livre.

C'est une belle histoire d'amitié entre une aide-ménagère et un vieux monsieur mathématicien.

Ce dernier est atteint d'une maladie, qui lui accorde que 80 minutes de mémoires.

Un livre incontournable ou la faiblesse des uns font la force des autres.

Les mathématiques prennent une grande place dans ce récit, mais on apprend que les chiffres ont aussi une âme. Et quelle âme !

Je commence, de plus en plus, à apprécier la littérature japonaise.

Et ce ne sera pas l'ultime roman que je lirais de cet auteur.

Bonne lecture !

C'est l'histoire d'une aide-ménagère embauchée chez un ancien mathématicien qui est amnésique. Chaque matin en arrivant chez lui, la jeune femme doit de nouveau se présenter mais c'est avec beaucoup de patience, de gentillesse et d'attention qu'elle gagne sa confiance et, à sa demande, lui présente son fils âgé de dix ans. De là commence entre eux une relation profonde.

C'était une lecture assez relaxante mais beaucoup trop contemplatif à mon goût. J'ai bien aimé la pédagogie du professeur et sa relation avec la narratrice et son fils. Mais je trouve dommage que son amnésie n'a pas été plus mis en avant. Il y avait des moments tellement longs. Le début m'intéressait, le milieu m'a ennuyé, la fin était sans plus. L'écriture poétique m'a assez plu mais l'histoire était vide. Moi qui n'est pas forcément passionnée par les maths et le baseball, je n'ai pas ressenti leurs passions et ces passages m'ont semblé ne jamais finir. Mais je suis contente d'avoir lu le livre même si la lecture était difficile.

J'ai été déçu. L'écriture est définitivement très belle et poétique, l'histoire m'a semblé vide.

Lu en 2017. Ce fut une lecture coup de coeur pour mon deuxième roman de l'auteure japonaise (5 lus depuis, à ce jour).

Un hymne à la tolérance et au partage, face au handicap, à la vieillesse et à la solitude.

Une plume délicate, poétique et sensible, qui fait entrer le lecteur dans une douce et paisible intimité, celle des lieux, de l'instant, des actes simples, des sentiments... Depuis "l'infiniment petit" à "l'infiniment grand" !

Spoiler(cliquez pour révéler)Prenez les mathématiques, un vieux professeur émérite (mais séquentiellement amnésique), une aide-ménagère et son fils de dix ans. Avec beaucoup d'intuition, l'envie de chercher la "vérité", les chiffres et les formules vous apparaîtront, sinon limpides (euh, pas trop pour moi !), fascinants, poétiques et magiques. Mais la formule préférée du professeur, en fin de comptes, est celle qu'il n' "oublie" jamais : toujours savoir écouter un enfant et devoir le protéger...

L'histoire d'une relation vraiment touchante entre trois personnages de générations différentes, faite de beaucoup de tendresse et de patience.

Un immense coup de coeur pour cette histoire touchante. L'auteure a su me faire passer de multiples émotions entre les rires et les larmes, la peur et l'espoir. Une histoire poignante et magnifique.

Ce roman décrit les relations qui s’établissent entre une modeste aide ménagère, son fil d’une dizaine d’année et un grand mathématicien en retraite et malade.

La maladie du professeur est particulière : à la suite d’un accident, sa mémoire est limitée à 80 minutes. Chaque matin, l’aide ménagère doit se présenter, chaque matin, il la découvre comme si c’était la première fois, et lui pose les mêmes questions. Pour se repérer, le professeur vit constamment avec des notes épinglées sur sa veste, lui rappelant qui il est, sa maladie et les évènements qu’il doit connaitre.

Rapidement, une amitié sincère va naitre entre le professeur et « root », le fil de l’aide ménagère. Cette dernière rendra aussi du plaisir à son travail, et découvrira, grâce au professeur, l’intérêt de profiter un peu de la vie, et de son fils.

La mémoire du professeur étant intacte jusqu’au jour de son accident, il occupe ses journées à résoudre des problèmes mathématiques proposés par des revenus de haut niveau, vivant dans une annexe plutôt miteuse de la maison de sa belle soeur. Accessoirement, il est persuadé être encore en 1975…

On se prend assez facilement à partager le quotidien de cette drôle de « famille », ou deux éléments tiennent une place importante : les mathématiques (et l’on navigue de nombres premiers en nombres amis) et le base ball (vous serez incollables sur le sayonara home run…). Ces deux éléments ne sont certes pas de nature à motiver la plupart des lecteurs, mais ils ne s’opposent jamais à une bonne lecture, aisée et prenante, de l’ensemble.

Toutefois, il y a quelques bémols.

Le professeur a ainsi un petit secret, dont je ne dirais rien, mais qui se devine (enfin, je l’ai deviné) dès le début de l’ouvrage. Il est dommage qu’il ne soit pas plus exploité, n’influant pas sur l’histoire, mais faisant travailler l’imagination du lecteur. C’est aussi un roman très descriptif, d’ambiance, de ressenti, où, globalement, peu d’évènements surviennent.

Enfin, il y a une difficulté qui relève de l’éditeur : la police immonde choisie pour le roman, et sa mise en page. C’est une police dont les letters semblent écrasées, et l’espacement des lignes est minime. Bien que la taille des caractères soit suffisante, cela suffit à rendre, de prime abord, la lecture rebutante. Heureusement que l’histoire et la maitrise de Yoko Ogawa compensent tout cela !

Au final, un livre dépaysant avec des personnages très originaux, qui se lit assez vite, mais que l’on aurait peut être aimé plus développé sur certains points (où alors, ce sont mes manies de romancier qui me laissent imaginer ce que miss Ogawa aurait pu rajouter - mais qui suis-je pour la critiquer sur ce plan ?). Une lecture à recommander, même si, comme moi, vous ignorez tout du base ball et du tournoi japonais de ce sport !

Une aide-ménagère travaille chez le professeur, un vieil homme dont la mémoire ne dure que 80 minutes. Sa veste est bardée de notes-aides-mémoires et lorsqu'il perd pied, ce sont les chiffres qui le rassurent. Chaque nombre est relié aux autres par toutes sortes d'opérations presque mystiques et, par là-même, chaque personne est reliée aux autres par les nombres qui l'identifient : pointure, âge, numéro de maillot, code postal...

Contre toute attente, la narratrice se prend d'amitié pour lui, d'autant plus que lorsqu'il apprend qu'elle a un fils, il insiste pour qu'il vienne chez lui pendant que sa maman travaille à son service.

Root (« racine (carrée) », surnom donné par le professeur) et sa mère prennent soin du vieil homme et c'est ainsi que tous trois deviennent lié.e.s par les mystères des nombres et l'amour du baseball. Car les chiffres sont partout et le professeur leur transmet la passion des nombres premiers, jumeaux ou parfaits...

C'est ainsi que le professeur, l'aide-ménagère et son fils tissent un joli lien d'amitié, plein de pudeur et de confiance.

J'ai beaucoup aimé l'atmosphère et la douceur qui se dégage de cette histoire, que j'ai lue avec beaucoup de fluidité. Mais j'ai un peu perdu pied dans la dernière partie, avec l'amoncellement de données « baseballistiques » et la question de la fameuse « formule préférée » à côté de laquelle je suis un peu passée...

J'en garderai tout de même le souvenir d'une très jolie lecture.

La plume subtile et délicate de Yoko Ogawa nous entraîne dans une belle relation d'amitié inter-générationnelle. Les personnages sont attachants et touchants.

Le professeur nous explique aussi, tout au long du récit, des formules mathématiques. Il les rend claires, lumineuses. La présence de ces formules ne gène en rien le déroulement de l'histoire et la rendent presque poétique.

La fin est belle, touchante.

L'histoire est géniale. C'est LE roman japonais que je préfère. Tout est bien. L'idée de ce prof de maths amnésique et accro aux chiffres premiers est super. J'ADORE.