Le cycle d'Elric, Tome 3 : Le navigateur sur les mers du destin

Moins méditatif et introspectif que le tome précédent, on y suit trois aventures d'Elric dans le temps et l'espace.

Le livre se lit très facilement, garde toujours une touche de prophétique qu'on trouve dans les tomes précédents, et est plutôt une bonne lecture.

Ce roman se divise en 3 nouvelles: le futur, le présent et le passé.

Dans le futur Moorcock réunit tous les héros de ses différentes sagas, nous faisant découvrir son multi_verse. On apprend que chaque héros est une incarnation du champion éternel, ils devront s’unir pour vaincre.

Dans le présent , il doit combattre un de ces ancêtres et trouver la porte pourpre pour revenir dans sa réalité.

Dans le passé il retourne dans l’ancienne cité oublié afin d’en apprendre plus sur l’histoire de Menilbone.

Même si chaque histoire est autonome, elles sont toutes liées. Elles nous font comprendre que la quête d’Elric sera empreinte de désespoir, de futilité et surtout que son destin n’a jamais été entre ses mains.

Cette lecture est difficile à appréhender, elle est complexe et parfois confuse, et il faut s’accrocher pour ne pas abandonner.

Pourtant je n’ai pas perdu mon engouement envers le personnage et son destin.

C’est pour ça que je lirais la suite (après une petite pause).

Une nouvelle découpée en 3 aventures que vivra Elric durant ses voyages en bateau. La première m'a laissée vraiment circonspecte, Elric s'en va honorer une mission dont il ne sait le motif pour un homme énigmatique qui n'ose jamais répondre à ses questions si tant est qu'il en connaît les réponses :cet homme envoie Elric en mission mais ignorant lui même le pourquoi du comment. Elric voyage ici de monde en monde, à travers les plans, essayant désespérément de comprendre l' humanité et ce qu'il lui manque pour gouverner ce royaume de Melniboné qui l'attend.

J'ai apprécié ce troisième tome d'Éric. Le personnage vit plusieurs aventures dans ce livre et j'ai trouvé l'action plus présente que dans les tomes précédents. C'est un univers qui reste assez difficile à comprendre mais au bout du troisième livre on commence à s'habituer.

Dans ce tome, Elric se balade dans différents niveaux de la réalité. Il fait des rencontres intéressantes mais bien mystérieuses. Ce tome est aussi plus accessible que le précédent même si cette fois c'est Elric qui oublie peu à peu ce qu'il a fait et pense même que certains des événements qu'il a vécu sont des rêves. La série reste tout de même difficile à lire de par son style et la narration qui n'aide pas toujours à la compréhension de ce qui est en train de se passer. Je ne pense pas continuer à lire les livres de Michael Moorcock pour cette raison. J'aime bien comprendre ce qu'il se passe quand je suis en train de lire.

Dans ce troisième roman de la saga d’Elric, l’empereur Melnibonéen est pourchassé, mais un mystérieux navire le sauve et vogue sur des mers hostiles, des mers des différents plans de réalité. Elric se retrouve à devoir sauver le monde en découvrant Tanelorn en ruine. Il fait la rencontre de Smiorgan, un prince des Jeunes Royaumes, qui l’accompagne dorénavant dans ses aventures.

Ce troisième épisode est bien meilleur que le précédent. Le récit est moins linéaire et Elric est confronté à des dilemmes pour pouvoir sauver l’univers et les personnes qu’ils croisent. C’est dans ce roman qu’il avoue réellement le pourquoi de son départ du trône au bénéfice de son cousin. Tiraillé entre le caractère mauvais et sadique de son peuple, et ses défaillances physiques l’albinos possède une générosité et une bonté typiquement humaine, et donc dégénératrice pour les Melnibonéens.

Dans ce récit, Moorcock se fait rencontrer les héros de ses différentes sagas, c’est un événement majeur, mais le plus marquant est la rencontre avec son ancêtre, qui fut, si l’auteur a voulu le placer là, le premier a éprouvé des sentiments nobles comme l’amour, même si la jalousie, la haine, la soif de vengeance et la cruauté auront repris le dessus.

Un troisième roman qui relève le niveau du précédent et qui mène notre héros Elric dans un combat contre lui-même, un héros loin d’être ordinaire et très attachant.

Une histoire en trois partie où l'on remonte le fil du temps, au sens propre. La première emmènera Elric dans le futur, bien qu'il ne s'y passe à proprement parler pas grand chose. Elle est assez confuse, et le seul attrait que je peux lui trouver est de faire une crossover avec un autre héros de Moorcock, Hawkmoon.

La seconde partie se passe dans le présent, et ici, je qualifierai ça plutôt d'histoire anecdotique dans le périple d'Elric qu'autre chose, il y a une immense longueur entre la fin de la partie une et la moitié de la partie deux où reprend véritablement un peu d'action, et c'est ce qui a principalement fait que j'ai mis très longtemps à finir ce livre...

Enfin, la troisième partie, le passé, est beaucoup, beaucoup plus intéressante. On y découvre les origines de la race Ménilbonéenne, et une intrigue mystérieuse chamboulera probablement la suite de la série.

Un tome qui somme toute commence bien et fini bien (dans le sens de l'action), même si un long creux s'établit entre les deux. Je regrette juste de ne pas m'être attachée aux personnages secondaires comme dans les deux premiers livres, ici, mis à part Smiorgan, ils sont beaucoup trop survolés, c'est dommage.

J'ai préféré le tome 2 par rapport à ce tome-ci.

Spoiler(cliquez pour révéler)On voyage à travers l'avenir, le présent et le passé. Ce qui représente trois "livres" et trois missions. La dernière des trois quêtes est la plus intéressante vu qu'elle va déclencher la fin de Melniboné...

Elric est de plus en plus enivré par le pouvoir de l'épée et les morts s'entassent. Il veut toujours retrouver Cymoril. Mais cherche aussi la connaissance à travers les différents Royaumes et plans.

Les personnages sont cependant assez survolés. Les actions trop courtes. On a envie d'en avoir un peu plus sous la dent.

Un troisième tome très intéressant, et qui nous emplis de confusion.

Le style est fluide et plaisant.

Moorcock a une plume particulière, mais reste envoutante. Les passages d'un temps à l'autre, comme ceux d'un multivers à l'autre peut dérouter, mais reste une des base du mythe du champion éternel.

Un univers empli de réflexions, d'espoirs et de drames.