Mort, Tome 0 : Le premier qui meurt à la fin

Que dire de cette lecture... Que du bien.

J'apprécie particulièrement que chaque événement se retrouve relié. Si parfois les changements de point de vue m'ont coupé dans notre couple ValentinOrion, ça n'était que pour mieux expliquer les raisons de la mort de l'un des deux.

Le titre dit vrai ; l'un des protagonistes meurt. Ce n'est plus du spoil à ce niveau. Il faut toutefois avoir le cœur bien accroché. Suivre le dernier jour de quelqu'un n'est pas évident et les larmes ont eu raison de moi lors des derniers chapitres. C'est un noeud à la gorge et la boule au ventre que je proclame ce roman être un véritable coup de poignard.

La conclusion est belle et touchante. Profitez de la vie tant qu'il est encore temps parce qu'à contrario de nos personnages, nous ne savons pas quand sera notre Dernier Jour. Ni qui seront nos Derniers Amis.

J'ai bon espoir qu'une suite s'ajoute à cette saga. J'ai tellement de questions sur Death-Cast que ça en devient aberrant de me laisser avec un tel mystère !

Ce tome m'a semblé tellement plus profond et travaillé que le premier. Bien que ce soit un préquel, j'ai trouvé l'écriture autour de Death Cast davantage mise en avant, avec tout l'aspect psychologique bien réfléchi et ce malgré que le mystère autour de son fonctionnement reste entier (et cette part de mystère est une très bonne chose).

Orion et Valentino sont également profondément attachants, et je trouve que le premier tome manquait cruellement de ce détail. A l'époque, j'avais mis ça sur le fait qu'on avait fréquenté Rufus et Mateo une seule journée dans leur timeline, et que ce n'était peut-être pas suffisant pour créer une connexion. Ce roman-ci m'a prouvé que c'était en réalité possible.

Il faut s'y préparer, les sujets abordés sont graves (homophobie, deuil, violence conjugale, et même le 9/11), mais ils le sont avec beaucoup de justesse et de délicatesse, si bien qu'on ne se sent pas agressés par eux. Au contraire, ça permet de les observer avec un certain recul et d'en tirer des réflexions qui ne semblent pas forcées.

En bref, une lecture touchante et fluide qui fait du bien au cœur (sans mauvais jeu de mots), et ce même si on sait déjà ce que nous réserve la fin.

Je suis très admirative de l'écriture de ce roman. Il est extrêmement bien fait et les liens avec le tome original sont déchirants. Je trouve qu'il est aussi très addictif, et les personnages sont merveilleux, très profondément réfléchis, y compris pour les personnages secondaires. Je trouve que même l'antagoniste, Frankie, a un aspect humain malgré le fait que ses actes soient inacceptables. Le dénouement peut a un aspect terrible notamment dans la mort de Spoiler(cliquez pour révéler)Valentino et de Frankie, et évidemment par le fait que ce dernier a été tué par son fils âgé de 9ans qui cherchait à protéger sa mère des violences conjugales qu'elle subissait. D'un autre côté, Gloria est ainsi en sécurité et les autres personnages tentent de voir la lumière au bout du tunnel et d'avancer malgré la douleur du deuil. Le livre est aussi extrêmement bien fait sur l'idée qu'il ne résume qu'une seule journée et que pourtant, on a l'impression d'avoir lu un récit qui dépeignait une histoire s'étalant sur des semaines. Chaque détail est important et aucun n'est là par hasard. Je trouve aussi qu'au delà d'être une leçon de vie et de toucher à des aspects philosophiques tels que la mort et l'amour, le livre est extrêmement sensibilisant sur les violences conjugales et leur évolution dans la société, au delà de l'histoire Spoiler(cliquez pour révéler)concernant Frankie et Gloria, on peut voir que l'auteur exprime l'impuissance de Fernando mais aussi son espoir, la peur de Pazito, à la fois pour sa mère et pour lui-même, et la colère vis à vis de son père de Clint, le Decker appelé par Fernando, qui évoque des souvenirs de son enfance et des violences que sa mère a subies. Et bien évidemment, il sensibilise sur la cause LGBTQIA+. L'histoire d'amour de Orion et Valentino est merveilleuse et très bien orchestrée, et l'homophobie est représentée Spoiler(cliquez pour révéler)par le biais des parents de Valentino, mais aussi de la haine exprimée par Frankie lorsqu'il soupçonne que Pazito puisse se révéler être gay étant plus âgé. Pour autant, le livre ne tourne pas autour de l'homophobie, étant donné que Spoiler(cliquez pour révéler)Joaquin Rosa montre parfaitement que la possibilité que son fils soit gay ne l'importe pas du tout, et les gens de Manhattan dans le métro lorsque ValentinOrion font leur show il n'y a pas de haine marquée. Je resterais une fervente admirative de ce livre et de l'auteur, ainsi que du roman original, et le conseille très vivement.

Encore une sublime histoire dans cet univers ♡ j'ai été moins bouleversée que pour Et ils meurent tous les deux à la fin, mais peut-être parce que cette fois, je n'avais pas l'espoir que ça se termine autrement 💔😭 les personnages sont incroyables et j'ai particulièrelent aimé tous les liens créés entre eux et avec l'intrigue du premier tome !

Enfin, c'était encore une fois une lecture addictive et très fluide, difficile à lâcher 💔

Quelle déception immense, sûrement ma plus grande déception de l'année précédente. Je n'ai pas du tout accroché avec ce préquel.

Que dire d’un tel roman… J’ai adoré découvrir l’avant « Et ils meurent tous les deux à la fin ». On se retrouve en 2010, lors du lancement de Dead-Cast, lors des premiers appels donnés pour prévenir les gens que leur Jour Final arrive. On fait la rencontre d’Orion et Valentino, deux jeunes adultes, qui assistent à ce lancement révolutionnaire et désapprouvé par un grand nombre d’individu. Et puis l’un d’eux reçoit le fameux appel… Commence alors une journée riche en premières expériences, en émotions et en découverte de soi-même. Une magnifique histoire qui se termine d’une manière tragique, tellement triste que je n’ai pas pu retenir mes larmes sur les dernières pages… Un roman qui amène un certain sens à la vie : celui de profiter de chaque instant comme il se présente, au risque d’avoir des regrets…

Un préquel fort, doux qui fait mal là où il faut, qui rend heureux et triste à la fois. Il ne m'a pas fait pleurer comme le tome 1, pour des raisons évidentes, mais il est tout aussi bien à sa propre manière !

Je l’ai aimé tout autant que son prédécesseur. Chagriné de le terminer.

Le premier était déjà incroyable mais j'ai préféré celui là, il est plus, un petit peu tout!

J'ai apprécié ce tome davantage que le premier, il est profond, violent pour les émotions mais en même temps plein de douceurs et d'un message fort : profiter de notre vie et de nos proches tant qu'on peut car on ne sait pas quand la mort viendra.

J'ai aimé découvrir les prémices de Death Cast, les bouleversements que cela a causé à la société.

C'était vraiment une lecture que j'ai grandement apprécié.