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Porca miseria



Description ajoutée par TerverChante57 2021-12-27T15:09:59+01:00

Résumé

« Les mots français que j’entends ma mère prononcer le plus souvent sont cholestérol et contrariété. Je m’étonne qu’une femme ayant tant de mal à amadouer sa langue d’adoption puisse connaître deux termes selon moi si savants. Contrariété l’emporte de loin. Elle finit par se l’approprier comme s’il la débarrassait du devoir d’aller mieux, et qu’une fois prononcé, rien ne l’obligeait à développer, tout était dit, contrariété.

Les soirs où l’affrontement avec son mari devient inévitable, elle assène le mot ruine, en italien, c’est la note la plus aiguë de son lamento, la rouiiiina, dont le sens est sans équivoque : c’est l’émigration, le départ maudit, la faute originelle, la source de tous ses maux, la contrariété suprême. »

En 1954, la famille Benacquista quitte l’Italie pour s’installer en banlieue parisienne. Les parents, Cesare et Elena, connaîtront le sort des déracinés. Dans ce bouleversant récit des origines, leur petit dernier, Tonino, restitue avec fantaisie cette geste. Il raconte aussi les batailles qui ont jalonné sa conquête de la langue française.

Avec Porca miseria, Tonino Benacquista trace la lumineuse trajectoire d’un autodidacte que l’écriture a sauvé des affres du réel.

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Classement en biblio - 12 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par TerverChante57 2021-12-27T15:12:47+01:00

Dans le musée imaginaire qu’est la mémoire, il m’arrive d’emprunter un long couloir recouvert de photos sous verre, dont certaines datent d’avant ma naissance, entrevues jadis dans un album ou issues de ma seule imagination, qui s’est chargée de reconstituer un moment clé du roman familial. Sur l’une d’elles, au ton sépia, mon père, les rênes de ses chevaux en main, traverse un pont que longe en sens inverse une demoiselle en robe d’été. Ils vont devenir mes parents.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Matatoune 2022-03-18T23:25:38+01:00

Porca miseria, dont la traduction est putain de merde, était l’insulte récurrente du père de Tonino Benacquista, Césare ! Et dans ce nouveau récit, il le raconte, lui, qui ne sait que noyer son amertume dans son vin jusqu’au moment où il se couche. Alors, seulement, sa famille peut de nouveau respirer !

Tonino Benacquista raconte aussi sa mère, Eléna, conquise par le cotè frustre de Césare. Telle une « Sabine », il l’enlève, à la vingtaine, et l’emmène en France, espérant trouver la fortune. Mais, là, où son frère ainé parti pour les États-Unis et en revient en Cadillac, Césare, toujours ouvrier, ne peut que glisser des tablettes de chocolat dans les valises de ses quatre enfants pour offrir à ceux qui sont restés.

Deux mots uniques sont prononcés par cette mère : cholestérol et contrariété. Ils évoquent le malaise de cette femme obligée de se laisser guider dans la rue par son fils, âgé alors d’une dizaine d’années. Elle est complétement étouffée et même maltraitée par ses conditions de vie et la maladie de son mari. Ce syndrome du déracinement est décrit avec beaucoup d’émotions tant l’amour du fils transparait dans ces pages. Du coup, ce sont les enfants qui sont l’interface entre ce couple et le monde. Et lorsque ses sœurs partent ainsi que son frère aîné, Tonino Benacquista reste seul avec ces adultes.

En chapitres courts, Tonino Benacquista questionne la manière dont il a grandi, sa terre, son identité face à ses parents qui sont restés à jamais des émigrés. Et, pourtant, leur dernier fils démontre à partir du récit de sa jeunesse, comment il ne s’est senti que français.

La suite ici https://vagabondageautourdesoi.com/2022/03/18/tonino-benacquista/

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Dates de sortie

Porca miseria

  • France : 2022-01-06 (Français)
  • France : 2023-06-01 - Poche (Français)

Activité récente

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2023-07-21T12:52:00+02:00

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