Indian Creek

L'homme face à la nature n'est pas grand chose,idem s'il est mal préparé,pire s'il croit tout savoir.

Heurts et petits malheurs d'un étudiant qui se retrouve garde forestier en pleine nature.

Un livre qui plaira aux chasseurs et amoureux de la nature.

Un auteur primé à plusieurs reprises.

Un ouvrage déconseillé aux wokes et âmes sensibles.

Histoire dépaysante, qui nous fait découvrir la vie d'un étudiant ayant choisi de passer un hiver au cœur des Rocheuses, coupé du monde ou presque. Agréable moment de lecture.

Un petit bijoux pour qui rêve de nature.

On ne s'ennuie jamais, on regrette de ne pas avoir été ce jeune homme inconscient et plein de force à la fois.

Ce roman ne plaira pas à tout le monde mais pour ma part, il m'a plutôt plu.

A la base, si je l'ai choisi c'est parce que j'ai suivi les conseils d'un vendeur. Je voulais retrouver l'ambiance, le sentiment que j'avais eu en lisant Wild mais ma lecture fut différente.

Tout comme dans Wild, on retrouve ce calme, cette solitude, cette nature qui entoure notre protagoniste. Grâce aux descriptions détaillées de l'environnement et des sentiments de Pete, on se retrouve plongé avec lui au cœur des Rocheuses. En lisant ce livre, on a l'impression de vivre cette expérience avec lui, de visualiser chaque instant même si parfois on s'en passerait bien. On découvre cette vaste étendue, ses dangers, sa beauté. On apprends au fur et à mesure, tout comme lui.

Cependant, j'ai trouvé qu'il y avait des longueurs dans ce roman. Je l'ai trouvé long, non par rapport au nombre de pages mais plutôt parce qu'il ne se passait pas grand-chose. On suit un jeune homme qui se retrouve seul dans les montagnes en plein hiver. Les scènes sont assez répétitives car dans la majeure partie du temps, on le voit se promener ou chasser.

D'ailleurs, ce dernier point m'a dérangé. Il était nécessaire pour lui de chasser pour se nourrir et je le comprends parfaitement cependant, je ne cautionne pas le plaisir de tuer un animal pour juste le tuer donc lire des scènes entière de chasse (je pense par exemple à celle du cougar) ne m'a pas plu.

Au final, j'ai passé un bon moment. Prenez un plaid, un chocolat chaud, Indian Creek et vous voilà prêt à plonger au cœur des Rocheuses.

Bonjour,

J’ai lu Indian Creek de Pete Fromm

Je commence par du positif : les descriptions poétiques des sites qui m’en feraient presque oublier le froid glacial.

Mais à part cela, je trouve qu’il ne se passe pas grand-chose d’intéressant et je n’ai pas dû saisir le côté humoristique.

Ce livre pourra surement plaire aux chasseurs, mais moi je n’ai pas aimé les histoires de chasse.

Côté solitude, j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de monde à Indian Creek, et je ne les ai pas trouvé très intéressants.

Cela dit, le style littéraire est propre et agréable.

Bonne lecture.

Ca y est, je suis encore tombée amoureuse d'une plume ! Je ne la découvre que maintenant mais il n'est jamais trop tard après tout. Pete Fromm m'a conquise avec son roman initiatique plein de fraîcheur et de sincérité. Sa belle écriture, simple, captivante et drôle me vaut un des plus beaux coup de coeur depuis longtemps. Lu dans le cadre du challenge #unanavecgallmeister @challengeGallmeister qui m'aura permis cette fabuleuse découverte.

Dans la vie de Pete, tout arrive un peu par hasard : la natation, son inscription en biologie animale à l'université du Montana (où était-ce à cause d'un mouflon ?) et c'est également par hasard et sur un coup de tête qu'il décide de passer l'hiver seul dans les Rocheuses à surveiller deux millions et demi d'oeufs de saumon. Les récits de trappeurs le fascine mais son unique expérience consiste en un séjour au camping avec ses parents. Il prépare son séjour un peu au petit bonheur la chance, le matériel, la nourriture et ne prend que 6 livres. (Ce qui m'a le plus choqué, 6 livres pour 7 mois ? Impensable ! ;) ) Il ne connaît rien à la vie en pleine nature, entouré de neige et de solitude, mais rêve d'une liberté sans limite.

Sacrée aventure que s'apprête à vivre ce jeune homme qui ne sait même pas cuisiner. Passer tout un hiver dans un endroit hostile, des températures qui descendent à -40° la nuit, de la neige à perte de vue, du silence et sa chienne Boone pour seule compagnie. Ce garçon naïf et maladroit fera preuve de beaucoup de courage et d'intelligence et en ressortira grandit, converti en véritable aventurier. J'ai adoré suivre son évolution tout au long de son périple. Vivre avec lui ses doutes, ses peurs et ses moments de joie. Cette expérience a forgé l'homme et l'écrivain que je vais suivre dorénavant assidument.

Ce récit authentique m'a émerveillée et m'a transportée le temps de ma lecture dans les montagnes de l'Idaho. Du fond de mon canapé, j'ai ressenti la morsure du froid, senti la neige sur ma peau et le goût de l'élan sur ma langue. J'ai été fascinée par cette nature sauvage, subjuguée par ces paysages grandioses, éblouie par l'éclipse et me suis extasiée devant chaque rencontre animale. J'ai ressenti la solitude et la tristesse de certains jours, le découragement puis l'enthousiasme face à un nouveau projet, la fatigue après une longue marche et la satisfaction du travail accompli. J'ai apprécié chaque balade, chaque jeu avec Boone et beaucoup moins les parties de chasse. Moi qui n'aime pas le froid, j'ai savouré chaque aventure et je les ai faites miennes.

J'ai ri, j'ai stressé, j'ai eu peur parfois et j'ai été émue à la fin.

Pete Fromm nous livre son témoignage plein d'humour et d'autodérision avec une profonde sincérité. En merveilleux conteur, il nous passionne pour ses aventures et nous donne l'envie de chausser des raquettes et partir en expédition. Comme je ne suis pas aventurière pour deux sous, je me contenterai d'acheter les livres de Fromm qui me manquent.

Un magnifique roman, dépaysant, vivifiant et motivant. Un bol d'air pur, un voyage extraordinaire et un hymne à la nature. Une très belle histoire. À lire et relire sans modération !

https://www.facebook.com/lecturesnoirespournuitsblanches

En 1978, alors qu'il est étudiant à Missoula dans le Montana, Pete Fromm se prend de passion pour les récits d'aventure dans la nature sauvage. C'est au hasard d'un désistement de dernière minute qu'il va remplacer quelqu'un au pied levé et s'embarquer dans cette expédition solitaire de sept mois, à surveiller les œufs des saumons, lui qui n'a pas la moindre expérience de la montagne durant les longs hivers glacials dans les rocheuses.

La veille du départ, il commence à avoir des sueurs froides à l'idée de ce à quoi il s'est engagé, il se dit que c'est une folie et il aimerait pouvoir faire marche arrière.

Pourtant, une fois seul avec sa chienne dans la forêt, grâce à ses lectures, il apprend à chasser pour se nourrir, et là, pauvre de moi, j'ai assisté à toutes sortes de mises à mort . Crâne de piaf que je suis je n'avais pas réfléchi à cet aspect de la vie sauvage quand j'ai choisi cette lecture : les humains veulent manger de la viande et pour cela il faut tuer des animaux. Hélas il n'y a pas que la chasse pour la nourriture, mais aussi pour la fourrure ou les trophées - chasse au cougar, au lynx. Futile humanité qui tue des créatures sublimes pour le plaisir d'ôter la vie…

À part ce genre de précisions qui ne me font pas de bien, il faut reconnaître que l'histoire est prenante et même passionnante. On est en immersion avec l'auteur, dans cette nature grandiose.

C'est impressionnant de réaliser la capacité d'adaptation dont peut faire preuve un individu grâce à son instinct de conservation.

Pete Fromm m'a fait rêver et m'a presque donné envie de ce genre d'expérience, moi qui déteste avoir froid et qui ai peur la nuit dans les bois.

On assiste peu à peu à la transmutation de Pete Fromm en homme des bois, on vit avec lui des moments magnifiques, d'autres tristes, et certains plutôt angoissants par des températures de moins 40, des tempêtes et des avalanches.

Une histoire captivante alors qu'au départ je craignais de quelquefois m'y ennuyer.

En effet, un homme seul au fond des bois l'hiver avec son chien, par quel biais allait-il bien pouvoir m'accrocher ? Eh bien la réussite est totale ! J'ai adoré ce récit qui nous parle de dépassement de soi et d'osmose avec la nature au milieu des montagnes, voire avec l'univers tout entier dans la sensation de presque pouvoir toucher les étoiles ‼️

Pete Fromm à réussi une fois de plus à m'embarquer à ses côtés en Amérique, cette fois-ci au milieu de nulle part, jusqu'à la postface qui m'a énormément émue.

Je pense qu'Indian Creek fait partie de ces histoires qu'on n'oublie jamais.

Vu en VO ("Indian Creek Chronicles")

Etudiant sans expérience aucune de la forêt, de la chasse et de la solitude, il postule, sur un coup de tête, pour passer sept mois isolé au coeur de la forêt. Il est nourri de lectures de trappeurs et aventuriers, et c'est avec un sens romantique de l'aventure, et aucun sens pratique, qu'il affronte un hiver particulièrement rigoureux, isolé par la neige.

Il ne souffre pas vraiment de la solitude, et même cherche à fuir le contact avec chasseurs et touristes vers la fin de son hiver solitaire: eux ne sont que de passage, lui est devenu connaisseur et solidaire de la forêt, des animaux (même s'il chasse), de la rivière. Expérience iniatitique.

Et autre bénéfice inattendu de cette expérience: peu après son séjour, où il n'a pas tenu de vrai journal, il se découvre un talent certain pour l'écriture, là encore fruit du hasard des rencontres. Ne loupez pas cette postface, elle donne envie d'écrire!

Parce que j'apprécie beaucoup la plume de Pete Fromm, c'est sans hésitation que j'ai ouvert "Indian creek", premier roman de l'auteur paru en France, dans lequel il narre sa propre expérience initiatique dans les montagnes rocheuses à la frontière de l'Idaho et du Montana.

Grâce à son écriture, à la fois fascinante et bien vivante, il ne m'aura fallu que quelques pages pour m'immiscer dans son récit. Il a une telle facilité à décrire son environnement que je me croyais vraiment à ses côtés.

Entre ces montagnes en plein hiver, toute cette neige, on imagine très bien ces grands espaces splendides mais tout à la fois dangereux (et glacials !). J'y ai vu de mes propres yeux toute la faune et la flore. J'ai eu très froid également !

Pete Fromm nous raconte son adaptation dans ce décor grandiose et son isolement social, qui lui faisaient peur au début mais qu'il a finalement eu du mal à quitter après ces sept mois de solitude et de tranquillité en harmonie avec cette nature sauvage, seul avec lui-même et sa chienne Boone.

J'ai été, en revanche, très mal à l'aise avec les scènes relatant la chasse, la traque ou la trappe. Ma compassion allant systématiquement pour l'animal, quel qu'il soit (grouse, écureuil, élan, couguar, ours, etc), certains passages m'ont dérangée, surtout ceux où il est davantage question de passion ou de loisirs plutôt que de survie... Les scènes avec les chasseurs et leurs chiens traquant le puma m'ont encore plus écœurée que le narrateur lui-même, qui n'aura pourtant pas manqué de fêter l'événement comme il se doit...

Un très beau livre à lire malgré tout, à recommander à tous les amoureux du genre nature-writing.

Un très bon moment d'évasion dans lequel on respire à pleins poumons l'air vivifiant et glacial des montagnes et des grands espaces.

Pete Fromm alors étudiant, gavé de littérature aventureuse, flamboyante, d'épopées conquérantes et d'expéditions mythiques, accepta un travail au coeur de l'hiver des montagnes Rocheuses (surveiller des oeufs de saumon dans un bras de rivière) sous une tente, accompagné d'un chien. de mi-octobre à mi- juin, il allait devenir le gardien d'un monde végétal, minéral et animal. Inexpérimenté, maladroit et encore ébahi de sa propre hardiesse (pour lui de la pure bêtise), il devient l'hôte de cette prairie et de ces cimes.

C'est un bon livre, sans rien d'exceptionnel. On sourit des maladresses de Pete Fromm, on frémit de son inconscience plus que de sa témérité. le ton est juste, l'écriture solide et franche, pas bouleversante. Mais je ne m'attendais pas à autre chose. L'homme est sympathique. Il ne se met pas en scène, il décrit les situations telles quelles. Il a su restituer la grandeur de la nature qui l'entoure. Son hostilité aussi. Il ne devient pas autre mais presque. Pour un peu il resterai là, loin de la foule, de l'urbanité, du progrès. Est-ce qu'une forme de sagesse l'a envahi ? Pour moi Pete Fromm n'a pas de révélation, plutôt l'éclosion de ce qu'il avait en lui, en germe.

Ce livre écrit bien des années après cette expérience, est bien sûr passé au tamis de la mémoire et de la vie, mais on sent une empreinte indélébile, une restitution immédiate des émotions et des faits comme s'ils venaient d'êtres vécus.

Ce sont des souvenirs purs comme l'eau de la Selway River.