L'École de minuit, Tome 1

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Maëlle Desard est l’une de mes autrices préférées, synonyme de coup de coeur jusqu’à présent. Bien que celui-ci n’en soit pas un, j’ai tout de même passé un très bon moment avec lui. Encore une fois, l’univers est assez fun et développé, porté par un bestiaire des plus fournis. Certes on retrouve les habituels vampires et loups-garous mais à côté, il y a des créatures qu’on voit moins : sirène, géant, liche, méduse, feux-follet… J’ai d’ailleurs particulièrement adoré ces derniers! Calcifer, le feux-follet de Siméon, est un concentré de mignonnitude tandis que Sköll, celui d’Eir, est bourré de sarcasme.

Le récit ne manque pas d’aventures, de bagarres et de dangers. Si l’histoire prend son temps pour démarrer, elle passe rapidement la seconde une fois les enjeux présentés. On ne s’ennuie pas à l’Ecole de Minuit! Je pense que le public visé, les adolescents, y trouvera son compte d’autant que les personnages sont connectés aux réseaux sociaux. C’est divertissant, cool, moderne et drôle. Et ça se lit assez vite. On ne s’ennuie pas.

Mais alors pourquoi je n’ai pas adoré cette histoire? Et bien, je n’ai pas tellement accroché à Siméon, le narrateur. Pourtant, l’idée de base le concernant est sympa. En effet, il s’agit d’un personnage lambda qui n’a rien de particulier. Il cumule même beaucoup de défauts et de points faibles. A tel point que j’ai eu beaucoup de mal à voir ses qualités. Il est de mauvaise foi et bouffé par un énorme sentiment d’infériorité. Il est tellement parfaitement imparfait et banalement banal, que je n’ai ressenti aucune étincelle pour lui. C’est bien beau de faire un héro plus que normal mais là ça frôle le too much pour moi car il accumule beaucoup trop de malus. Ce n’est pas non plus un mauvais bougre, au contraire, il est touchant parfois. Mais j’ai eu du mal à m’habituer à lui et à m’y attacher un minimum. Et il faut avouer qu’à côté de ses amis, il fait pale figure. Pour le coup, j’ai adoré chacun d’eux. Ils montrent tous des qualités les rendant intéressants, drôles, investis ou sensibles, à commencer par Prune. Elle s’exprime peu mais sa présence est époustouflante! Au détriment de Siméon qui m’a donné l’impression d’être un suiveur plutôt qu’un acteur. Du moins pendant une partie du récit. Sur la fin, il m’a davantage plu.

De fait, j’aimerais bien lire la suite. La fin de ce premier opus m’a beaucoup intrigué et même si l’intrigue générale trouve une conclusion, il reste quelques portes ouvertes à explorer. Et puis j’aimerais bien voir Siméon montrer qu’il possède aussi des atouts! Tout comme j’adorerais retrouver le Found Family qui a semblé se construire dans ce premier opus.

On y suit Siméon, un garçon mi vampire, mi humain, rempli de défauts (de son point de vue) aux antipodes de sa sœur vampire que l’on croirait parfaite et remplie de qualités, qui rejoint l’école de minuit, une école de monstres. Siméon qui au fil de notre lecture va non seulement se faire une jolie bande d’amis des plus étonnants, mais qui va aussi enquêter sur les disparitions au sein de l’établissement après celle de son ami Colin (sirène) et de celle de sa sœur.

Un livre qui m’a attiré de par sa magnifique couverture et qui m’a séduite par la plume de l’auteure. Une aventure rocambolesque, semée d'embûches avec un Siméon drôle et attachant. Un mélange de créatures fantastiques avec tous leurs caractères. Un roman mêlant humour et fantastique à merveille.

Il me tarde de pouvoir me réjouir pour l’annonce du tome 2 !

Comme quoi, on apprécie mieux l'école dans la littérature quand c'est dangereux. L'école de Minuit de Maëlle Desard fait partie de ces livres jeunesse décrivant un établissement un peu à part et remplie de mystères. Et même on l'a déjà vu, je dois avouer que ce genre d'intrigues scolaires fait toujours travailler mon imagination. Je pense que j'aurai rêver moi-même de découvrir un complot au sein de mon collège.

Ici, la particularité de l'ouvrage est qu'il s'agit de monstres, sirènes, morts-vivants et vampires (en l'occurrence demi-vampire pour le protagoniste Siméon). Avec ce concept, l'une des choses que pour moi Maëlle Desard fait très bien, c'est jouer avec les apparences tout au long du récit. On est souvent surpris à découvrir ce qui se cache derrière chaque personnage. Cela sert un propos global, qui vous l'aurez devinez, parle de la différence.

L'humour se trouve être une partie intégrante de l'œuvre. Celle-ci passe principalement par les remarques du demi-vampire et les dialogues qui ont souvent du répondant. Grâce à eux, on croit à l'alchimie et aux rapports entre les différents personnages, tous assez attachants.

Néanmoins, si dans l'ensemble, l'intrigue, les personnages, l'univers sont plutôt réussi, il n'y a pas d'éléments qui m'ont rendu extatique. Après l'avoir lu, je dirai que l'un des problèmes est que l'école ne dégage pas beaucoup de choses. Malgré son concept de monstres étudiants, il n'y a pas d'ambiance particulière qui ferait qu'on serait fasciné par l'univers mis en place.

C'est aussi à l'image de l'écriture qui reste classique mais efficace, et comme je l'ai déjà dit plus haut, composée de bons dialogues.

Un dernier point que j'aimerais évoquer, est qu'à travers les yeux de Siméon, le demi-vampire un peu geek, l'autrice nous balance pas mal de références à la pop culture. Personnellement, je ne suis pas trop fan des références gratuites et dois avouer que cela m'a un peu énervé au début. Mais Maëlle Desard arrive un peu à s'en moquer, notamment grâce à quelques notes de page amusantes. De plus, ces références bien que certaines un peu mal amenées m'ont paru quand même sincère et faisant partie du caractère de son protagoniste.

(Note : La couverture de Noémie Chevalier est fantastique).

Si vous êtes curieux ou que vous aimez la littérature adolescente de ce genre, je ne vois pas la raison de ne pas essayer.

Siméon, mi-humain, mi-vampire, attend avec impatience de rentrer à l'école de Minuit. Libéré de la pression de sa mère, il va se faire des ami.e.s et mener l'enquête sur d'étranges disparitions.

🌙 Siméon est un ado classique : il est complexé par son corps, il rêve de tomber amoureux d'un garçon et surtout, il a envie de trouver qui il est. Une fantasy toute mignonne qui parle d'accepter les différences, de ne pas se fier aux apparences et comment combattre des injustices à son niveau.

Ayant adoré sa série "Les tribulations d'Esther Parmentier", je me suis lancée avec plaisir dans sa nouvelle série. J'ai beaucoup aimé. On est dans un registre bien plus jeunesse, mais tout aussi intéressant et captivant ! Sa plume est toujours aussi belle, et l'humour est toujours au rendez-vous !

Les personnages sont attachants et intéressants. Ils ont chacun leurs caractéristiques et on est vite dans le bain malgré les nombreuses choses à retenir.

J'ai hâte de lire la suite qui sort bientôt !

Je suis mitigée par cette lecture. Il y a beaucoup de points positifs comme certains personnages ainsi que l'intrigue qui est sympathique mais j'ai mis un peu de temps à rentrer dedans. Le héros est juste insupportable (Siméon au cachot) et j'aurai aimé que certaines choses soient plus développés. Cependant, la fin ainsi que la plume me donnent quand même envie de lire la suite !

J'ai beaucoup aimé ce roman jeunesse (avis aux fans du trope "monster school" !) Siméon m'a beaucoup rappelé Jasper de A comme Association. Les points forts du roman sont indubitablement l'humour (points bonus pour les notes de bas de page et le p'tit cœur du chapitre 21) et l'originalité des personnages. Ça se lit très vite et se savoure comme un petit bonbon acidulé !

Si vous avez aimé la série « Mercredi Addams » je pense que vous aimerez aussi ce roman, on y retrouve un peu les mêmes vibes : une école des créatures monstrueuses, des personnages mystérieux et une enquête terrifiante.

À l’inverse de Mercredi, Siméon est « l’enfant raté » : il a hérité à la fois des plus grands défauts des vampires et de ceux des humains. Mais en parallèle il est assez attachant finit par créer un groupe d’amis explosif. Leurs aventures m’ont autant fait peur que rire !

C’est un roman qui va plaire aux ados !

L’école de minuit est une école/pensionnat un petit peu particulière. Elle accueille les jeunes des différents monstres, personnages des folklores… A l’école de minuit, on enseigne aux sirènes, vampires, loups-garous… On découvre la première rentrée de notre narrateur Siméon, un petit gros qui a toujours été un peu persécuté. Il est moitié vampire avec tous les inconvénients du vampire mais sans les avantages. J’ai eu un petit peu peur au début parce que je me braque facilement quand un personnage et/ou narrateur ne fait que se plaindre non-stop de sa vie et tout ce qu’il lui arrive. J’avais donc hâte que Siméon se mette un petit coup de pied aux fesses, se secoue et arrête de s'auto-apitoyer. Heureusement c'est quand même bien fait que ça ne dure pas trop longtemps et qu’il évolue juste dans les temps qui me convenait. Notre brave jeune Siméon va devoir découvrir l'école et il s'aperçoit petit à petit qu’il y a des disparitions personnes des personnel mais le plus surprenant quand des élèves disparaissent, tout le monde à l'air d'en avoir absolument rien à faire. Siméon et sa bande de nouveaux amis, tous plus farfelus les uns que les autres, vont essayer de résoudre cette énigme. Dès qu'on commence l'enquête, l’histoire prend une toute autre ampleur. Si le début est vraiment chouette, dès la mise en place de l’enquête on se régale. L’univers est vraiment intéressant et accueille tout un monde haut en couleur. L’aspect métisse de Siméon, moitié peuple de minuit et moitié humain aide à entrer dans l’univers car il a encore des choses à apprendre du côté du fonctionnement du peuple de minuit. L’inverse qui correspond à ceux qui ont toujours grandi à minuit et doivent apprendre comment ça fonctionne chez les humains donne une touche d’originalité face à une situation récurrente dans les littératures de l’imaginaire.

Entre personnages plus ou moins bizarre et manigance, tout est excuse à des questionnements sur les classes sociales et sur l'influence du flouz. Ces aspects sont très bien amenés. C’est la première fois que je lisais cette autrice et j'avais entendu parler de son humour fun et bien dosé. Je rejoins les autres avis, j'aime énormément moi aussi son humour : les petits gags, les petites pointes d’humour, les punchlines qui sont insérées au fur et à mesure… De nombreuses références à la culture pop ajoute un côté fun à l’ensemble. Tout marche nickel. C’est un roman qui peut marcher en tome unique mais j'avoue que j'aimerai bien avoir la suite de la scolarité de Siméon pour retrouver cet univers et cet humour.

Louve, ogresse, liche, sirein et vampire se côtoient en faisant des efforts car chaque personne a sa propre personnalité et ses propres spécificités. Sous couvert de donner vie à ces "monstres", Maëlle Desard leur distribue des traits de personnalité propre aux humains ainsi chaque lecteur peut facilement s'identifier. A travers ce roman je pense que l'auteur souhaitait aborder le thème de la différence et de l'entraide. En tout cas c'est comme cela que je l'ai ressenti et c'est bien vu je trouve car les élèves de l'école de Minuit, malgré toutes leurs différences et leur passé, font fi de tout ça et s'entraide pour venir en aide à leurs camarades disparus.

Un roman destiné aux plus jeunes.