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Quatre saisons en France, Tome 2 : Une collection de trésors minuscules



Résumé

Tout semble réussir à Frédéric Solis, brillant avocat parisien et collectionneur amateur de toiles impressionnistes. Une coûteuse passion qui lui vaut quelques ennuis avec les huissiers. Alors, lorsqu'il se découvre héritier d'un mystérieux inconnu, il se dit que la chance a enfin tourné. À sa grande surprise, ce n'est pas de l'argent qui l'attend, mais un étrange jeu de piste qui le conduit sur les pas des peintres impressionnistes et d'un célèbre tableau de Monet. Aidé par sa fidèle assistante Pétronille, Frédéric se pique d'une aventure qui pourrait bien bouleverser sa vie à jamais.

" Un roman très attachant fait de suspense, de sentiments et d'une certaine philosophie, sans oublier la poésie des toiles impressionnistes. "

L'Est Éclair

" Charmant. "

Sud-Ouest

(Source : Pocket)

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Classement en biblio - 23 lecteurs

extrait

1er chapitre

La neige tombait sur les quais de la Seine à Paris et deux jeunes femmes la regardaient tomber. Il y avait deux petits ronds de buée sur la vitre froide du dernier étage d’un hôtel particulier de l’île Saint-Louis. L’un d’eux dessinait la bouche en cœur de Pétronille, vingt-cinq ans ; ses beaux cheveux châtains faisaient des boucles sur ses épaules et elle tirait sur son cardigan que ses rondeurs ourlaient. L’autre petit rond palpitait à chaque soupir de sa grande sœur Dorothée ; elle avait trente et un ans, était blonde et mince et ses yeux brillaient d’un bleu déterminé. Dorothée n’était pas du genre à tirer sur ses cardigans, sauf depuis six mois qu’un petit était venu faire grossir son ventre.

— Il y en a vraiment qui ont de la chance, soupira Dorothée. Regarde-moi cette vue…

Notre-Dame, le Panthéon, la tour Montparnasse, la tour Eiffel, tout Paris était là, comme sur les cartes postales qu’on vendait sur les quais. Pétronille soupira aussi. Apercevoir la tour Eiffel faisait toujours naître en elle un frisson. Non, pas tout à fait un frisson, plutôt le souffle minuscule d’un battement d’ailes, d’un envol soudain, et la nostalgie d’un instant à peine posé : c’est le bonheur des petits riens. Si elle avait pu les mettre en bouteille, Pétronille en aurait fait collection. Elle les aurait gardés dans son petit chez-elle, là-bas, dans l’une de ces milliers de veines sombres qui rayaient la capitale, là où les fenêtres ne voyaient que d’autres fenêtres. Car ici, dans ce grand appartement, au milieu des toits gris qui petit à petit se poivraient de blanc, ici d’où l’on pouvait, si l’on prenait la peine de regarder, voir battre le cœur de Paris, ici, hélas, elle était chez quelqu’un d’autre.

— Bon, fit Pétronille, il faut qu’on y aille. S’il revient et qu’il nous trouve ici, on va être très mal.

Elle ramassa les derniers restes de l’emballage qui traînaient sur le parquet ancien et les fourra dans un grand sac-poubelle noir. Elle admira une dernière fois ce qu’elle avait fini de déballer : un petit tableau, d’à peine trente centimètres de haut. Un village tranquille en hiver, quelques arbres nus, des silhouettes que le froid pressait et, en bas à gauche, presque timide, la signature penchée de l’artiste : Alfred Sisley.

— Tu m’avais dit qu’il restait toujours au bureau jusqu’à pas d’heure, renchérit Dorothée, toujours collée à sa vitre.

— Oui, mais ça serait pas de chance s’il avait choisi aujourd’hui pour rentrer plus tôt. Allez viens.

Pétronille alla poser son sac-poubelle près de l’entrée, à côté de la console où se trouvait du courrier qui semblait important.

Dorothée déambulait à travers l’appartement, inspectant le mobilier d’exception.

— C’est quand même pas juste. Il a tout, ce mec. Il est riche, il est brillant, il a un appart de rêve, il a bon goût… Autant de veine, ça fait pas trop pour un seul homme ?

Pétronille ne pipait mot, mais elle frémissait de fierté, de voir sa sœur admirer le tableau impressionniste qui reposait contre le mur, puis les photos encadrées d’argent sur la cheminée en marbre. Il y avait du beau monde, et du connu : un footballeur, un ministre et Dany Simonet, une des actrices les plus populaires du moment. Dorothée s’empara du portrait en noir et blanc de l’homme qui revenait dans tous les cadres.

— Me dis pas que c’est lui ? fit-elle avec des yeux ronds.

Pétronille jeta un œil à la photo : la trentaine passée, la mâchoire carrée, des cheveux bruns ondulant sur un front bronzé, un air de jeune premier d’autrefois. Un sourire juste ce qu’il fallait de timide et des yeux qui brillaient comme du chocolat noir. C’était lui. Me Frédéric Solis. Le patron de Pétronille.

Avec un sourire qu’elle voulut détaché mais qui ne l’était pas du tout, elle fit :

— Oui, je sais, pas la peine de…

— Il est canon ! explosa Dorothée. Wouh, la cachottière ! Ça me fait penser : sais-tu que ton horoscope de décembre dit que tu vas rencontrer quelqu’un vers le 22 ? On dit que les hommes les plus brillants tombent amoureux de leur secrétaire. Je le vois bien en beau-frère.

— Je ne voudrais pas te fendre le cœur, mais on s’est rencontrés à mon entretien d’embauche en septembre, et je ne suis pas sa secrétaire.

Pétronille tenait beaucoup à ce qu’on dise « assistante personnelle » plutôt que « secrétaire ». Surtout après toutes ses années de fac qu’elle ne parvenait toujours pas à boucler, et surtout devant Dorothée, directrice marketing au CV époustouflant, qui, à l’âge de Pétronille, en avait déjà une, de secrétaire. Même maintenant qu’elle était en congé maternité, Dorothée n’avait rien perdu de cette autorité naturelle qui impressionnait toujours sa petite sœur.

— Tu pinailles Nini, fit Dorothée. Tu m’as comprise.

— De toute façon, chuchota Pétronille, je suis pas son genre.

— Comment tu le sais ? chuchota à son tour Dorothée. Et pourquoi tu parles tout bas ?

Cela avait beau être tout à fait inutile, chuchoter rassurait Pétronille. Son patron serait furieux de trouver Dorothée ici.

— Sa dernière copine était mannequin, dit Pétronille. Tu sais, la fille qui fait la pub Chanel… elle faisait la couverture de Vogue cet été.

— Tu veux rire… Marcia ? Le top Marcia Gärtener ?

— Hmm.

— Et il est encore avec elle ?

— Euh, non, je crois pas.

— Eh ben mince…, siffla Dorothée.

Pétronille s’était retenue, de justesse, de dire qu’ils s’étaient séparés définitivement huit mois auparavant. Car elle n’était pas censée savoir ces choses-là. Elle essaya de se concentrer sur les papiers qu’elle était venue chercher dans le bureau de Frédéric, mais elle perdait le fil de sa liste de choses à faire.

— Pressing, tableau, poubelle, courrier, passeport, ah oui, l’acte de naissance pour son nouveau passeport…

Elle se dirigea vers le bureau, laissant Dorothée, incrédule, pianoter sur son portable. Au moment de quitter la pièce, trois dossiers sur les bras, Pétronille se retourna. Un meuble manquait. Oui, elle aurait pu le jurer, un secrétaire en marqueterie fine du XVIIIe qui était encore là la semaine dernière. Étrange. Dans le salon, sa sœur gloussait, penchée sur son Smartphone.

— Qu’est-ce qui te fait rire ?

— Regarde, fit Dorothée qui lui montrait une photo de paparazzi de Frédéric Solis et Marcia Gärtener trouvée sur Google.

Il se cachait derrière des Ray-Ban, mais elle était lumineuse.

— Ça te rappelle rien ?

— Non, à part mon patron qui va se pointer dans son appart et qui va me virer parce que j’y ai invité ma sœur sans lui demander, non, à part ça je ne vois pas.

— Enfin quoi, c’est Ken ! Barbie et Ken !

Pétronille gloussa et fit signe à sa sœur de la suivre. Elles traversèrent la chambre presque sur la pointe des pieds et Pétronille ouvrit la garde-robe. Elle en sortit un smoking qu’elle devait porter au pressing. Dorothée éclata de rire :

— Il manque plus que la boule disco !

Et Pétronille pouffa en pliant le smoking sur son bras. Puis elle entendit Dorothée dire d’une voix plus sérieuse :

— Tiens, c’est qui, ça, tu crois… ?

Elle montrait un cadre en bois qui reposait en haut d’un meuble à tiroirs design. Une dame d’un certain âge les regardait de profil, du fond d’une photo dont le papier n’était plus lisse. Elle était toute droite, ses cheveux poivre et sel serrés en un chignon parfait. Le photographe avait dû la surprendre dans cet intérieur ordinaire. Elle avait l’air timide, solide et fragile à la fois, et les yeux noirs qui défiaient l’objectif avaient la brillance sombre de ceux de Frédéric. Cette femme provenait d’un monde bien éloigné de celui qu’occupaient les gens de la cheminée, pensa Pétronille. Son cœur sensible lui dit aussi qu’avec la découverte de ce petit cadre, elle avait dépassé une ligne invisible et elle traîna sa sœur hors de la chambre. En fermant la porte, elle regarda une dernière fois derrière elle et, suivant une intuition, alla jeter un œil par la fenêtre. Un taxi s’arrêtait devant l’hôtel particulier, déposant sur le trottoir blanc un homme en manteau beige.

— Merde ! Merdemerdemerde, il arrive !

Le smoking dans les bras, elle courut ramasser ses affaires et Dorothée, mue par la solidarité fraternelle, la suivit du même pas désordonné. Son ventre ballonnant cogna la console ancienne qui déjà n’était plus droite sur ses pattes et les lettres se retrouvèrent par terre. Quatre mains agrippèrent alors enveloppes, dossiers, sac-poubelle, bonnets, manteaux, gants, smoking, sacs à main, téléphones portables et clefs.

— Oh ! là, là ! il invite jamais personne chez lui. Il va pas aimer du tout que je t’aie laissée venir ici, surtout avec le Sisley à un demi-million… Oh merde, en plus je suis à trois semaines de ma fin de contrat, quelle débile, mais quelle débiiiile…

Les yeux de Dorothée, qui s’était arrêtée à la mention du tableau à un demi-million, brillèrent soudain de malice.

— Reste ici, je descends avant toi. Il ne m’a jamais vue, pas vrai ? Je prends l’ascenseur, il ne saura pas de quel étage je viens.

— Pas bête, dit Pétronille. Je te rejoins au métro. Grouille !

Elle ferma la porte sur sa sœur et reprit son souffle. C’était tout Dorothée, ça. Elle était maligne. Quand elles étaient petites, le jeu préféré de Dorothée était celui de détective. Pétronille était son acolyte. Sauf qu’elle disait « alcolite ».

Pétronille regarda son reflet dans le grand miroir doré. Elle se recoiffa et se redressa. Elle avait toujours le trac avant de voir Frédéric. Et elle rougissait toujours.

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Commentaires récents

Diamant

Une très belle histoire qui se lit très vite. J'ai adoré l'écriture de l'auteure, les personnages (un peu moins Frédéric au début). Il y a comme une ambiance magique, baignée par les peintures de Monet, Sisley (que j'ai découvert). Une jolie découverte de lecture que je recommande.

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Or

Frédéric Solis, la trentaine, beau à se damner et avocat de renom collectionne les œuvres d’art des plus grands impressionnistes comme d’autres collectionneraient les timbres. N’hésitant pas même à se couvrir de dettes afin de grossir sa collection de toiles de grands maitres : c’est une obsession. Sa dernière acquisition ; un Sisley qui va le mener droit sur la paille. Mais Frédéric est confiant, sa haute renommée d’avocat dans le milieu le plus huppé de Paris devrait sans le moindre doute lui permettre de surmonter ce petit problème… Alors que tout semble aller pour le mieux pour le beau Frédéric, ce dernier reçoit un étrange héritage auquel il ne s’attendait pas : Une boite contenant des billets de train et une carte ! Cette nouvelle aventure dont il se passerait bien, l’embarque malgré lui dans une véritable chasse aux trésors, une quête de soi en quelque sorte, mais un moyen aussi de renouer avec son passé et aussi une façon de faire un point sur sa vie actuelle et notamment sur ses désirs et ses blessures les plus enfouies.

Pétronille la vingtaine, a le béguin pour son patron. Pour les beaux yeux de Frédéric, la jeune femme accepte bien plus de tâches que ne le requiert sa fonction d’assistance personnelle. C’est donc avec bonne grâce qu’elle va elle aussi entrer dans cette enquête atypique. Ce qu’elle ignore c’est qu’elle ne ressortira pas indemne de cette expérience. Et que les rencontres qu’elle fera la marqueront à jamais. Pétronille est volontaire, douce et foncièrement généreuse. C’est une jeune femme néanmoins assez peu sûre d’elle, certainement pas une héroïne comme l’on en a l’habitude mais son innocence et sa maladresse nous émeut. En bref : Une chouette fille Pétronille !

Si aux premiers abords Frédéric nous parait bourré d’arrogance, peu à peu l’auteure nous dévoile un homme qui souffre cruellement des choix qu’il a dû faire… réussira t’il à inverser la donne, à se pardonner pour certains actes, à pardonner à ses proches, à accepter une vérité qu’il n’a jamais envisagé, à aimer sans concession ? À se construire une vie digne de ce nom ? Ah Ah ?

Avec Une Collection de Trésors Minuscules, Caroline Vermalle nous fait découvrir un Paris romantique, un Paris doté d’une réalité déstabilisante et spirituelle. Des paysages que nous découvrons à travers le regard de Monet et tout autre amoureux de son grand talent, dévoilant à nos yeux des couleurs et des émotions auxquelles l’on ne s’attend pas un seul en instant ! Un petit roman qui se lit vite et bien et qui laisse un très agréable souvenir…

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Diamant

Mon avis:

Informations:

"Une collections de trésors minuscules" est un très joli roman contemporain de 276 pages. Il contient 65 chapitres assez courts et 1 épilogue.

Le personnage principal est Frédéric Solis (Patron de Pétronille)

Les personnages secondaires sont Pétronille et Dorothée (deux sœurs), Fabrice Nile, Jamel, Ernesth, entre autres ...

Un mot sur l'histoire:

Nous commençons par faire la connaissance de Pétronille et de sa sœur Dorothée.

Pétronille est une jeune femme de 25 ans, elle travaille pour Frédéric, grand avocat spécialisé dans les divorces. Dorothée est quant à elle, un petit bout de femme de 31 ans, elle est pleine de vie et la porte également puisqu'elle est enceinte de six mois. Les deux jeunes femmes sont très complices, mais l'histoire n'est pas portée sur elles, l'histoire parle de Frédéric, le patron de Pétronille. Cet homme a eu une enfance difficile, il a été élevé par sa maman et a très peu de souvenirs de son papa puisque ce dernier a été emprisonné durant de longues années (du moins, c'est ce que pense Frédéric).

Le père et le fils partagent malgré tout une grande passion pour l'art et les grands peintres.

Un beau jour, Frédéric apprend qu'il est l'héritier d'un certain Fabrice Nile, mais ce nom ne lui dit rien. Il récupère quand même ses biens et à partir de ce moment-là, sa vie va prendre une tournure inattendue.

Il va faire des rencontres belles et touchantes, qui lui apprendront tellement sur lui-même, mais pas que ...

Mes ressentis:

Ce livre est une petite bombe, un bonbon acidulé qui pétille. C'est beau, c'est joliment écrit, c'est rempli d'espoir et d'amour, c'est tendre ... En fait, c'est simple, c'est le roman qui égaille votre journée à chaque fois que vous le prenez en main.

C'est le genre de bouquin qui vous fait passer par une multitude de sentiments. Personnellement, j'ai été très touchée par les mots de l'auteure, j'en ai versé ma petite larme. Caroline Vermalle écrit avec simplicité et douceur. Elle arrive à faire d'une histoire basique, une histoire touchante et inoubliable, vous ne pouvez qu'être sensible à sa plume.

Chacun de ses personnages a une place importante dans ses romans. Il y en a toujours un qui est extrêmement attendrissant, qui a une histoire personnelle forte et qui retient automatiquement notre attention. Pour ma part dans "Une collection de trésors minuscules", j'ai été extrêmement touchée par Ernesth. Vous verrez qu'il ne vous laissera pas indifférent non plus, j'en suis certaine !

Ma chronique: http://leslecturesdelily.blogspot.fr/2014/04/une-collection-de-tresors-minuscules.html#more

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Date de sortie

Sortie récente

"Quatre saisons en France, Tome 2 : Une collection de trésors minuscules" est sorti 2023-12-08T07:17:27+01:00
background Layer 1 08 Décembre

Dates de sortie

Quatre saisons en France, Tome 2 : Une collection de trésors minuscules

  • France : 2016-02-18 - Poche (Français)
  • France : 2023-12-08 (Français)

Activité récente

Titres alternatifs

  • La felicità delle piccole cose - Italien

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