Le Secret de Crickley Hall

- Fait penser un peu à Shining et L'Institut de Stephen King

- Une histoire plus tragique que terrifiante

- Une histoire très classique, manque d'originalité et de rebondissements ou de surprises

- Écriture fluide mais trop détaillée qui fait que le livre est vraiment inutilement trop long. J'ai fini par sauter des pages vers la fin sans pour autant perdre le fil.

Whaouh, quelle aventure! J'ai vraiment tremblée à Crickley Hall. L'ambiance est lugubre et humide tout à faire à l'image de cette demeure absolument sordide. Son histoire est à se faire dresser les cheveux sur la tête! Plus les chapitres passent, plus on apprend les choses terribles qui s'y sont passées. Et cette foutue porte de cave qui s'ouvre tout le temps. La plume de l'auteure rend vraiment la lecture angoissante et flippante. J'ai passé un "bon" moment!

Gros pavé de 700 pages sur une maison hantée. Ça sonne "déjà vu" et l'auteur ne cache pas certaines références à des films d'horreur bien connus. On ne s'attache pas non plus vraiment aux personnages, malgré le passé tragique du couple.

Dans l'ensemble donc, une histoire convenue où l'on est pas vraiment surpris par les événements, puisque ce qui doit arriver... arrive.

Les adultes, septiques, cherchent une explication rationnelle à tout événement surnaturel comme l'apparition de fantômes, les portes qui claquent.. les clichés ne manquent pas non plus.

Reste l'écriture hors du commun de l'auteur et c'est là que j'ai trouvé la magie... et l'ambiance angoissante. James Herbert était un sacré virtuose. Bon, je n'aurais pas été contre une petite centaine de pages en moins, mais je ne me suis pas ennuyée.

Appréciant James Herbert et trouvant le synopsis accrocheur, je me suis lancé dans ce pavé de plus de 700 pages, impatient de découvrir cette histoire de demeure hantée. Rien que le nom "Crickley Hall" en jette déjà, et ce qui attend le lecteur au détour de ces pages qui dévoilent un scénario tout en tension, est tout simplement excellent.

Les premières lignes annoncent la couleur avec la description de ce manoir lugubre, austère, pour ne pas dire inquiétant, et l'arrivée de cette famille londonienne dans cette région reculée du Devon, là où se situe Crickley Hall, lui même isolé du village auquel il est rattaché.

Tout y compris la météo désastreuse participe au côté sinistre de la situation, et plongé avec nos héros au beau milieu de cette demeure, les premiers signes paranormaux ne tardent pas à faire leurs effets. Bien évidemment, nous avons le droit aux grands classiques des portes qui s'ouvrent toutes seules et autres bruits suspects, mais qu'à cela ne tienne, rien ne vient entacher la belle mécanique de cette œuvre écrite d'une main de maître par un auteur au style simple mais soigné.

L'ensemble est peut-être classique mais diablement efficace.

Une lecture passionnante et bien amené. Une histoire de maison hantée. Un livre sans longueur et une écriture fluide. Je vous conseils de lire ce roman bien calé dans votre lit à la lueur de la lampe, cela donnera un plus votre lecture.

Une très bonne histoire de fantômes ! Une atmosphère prenante, un sujet grave et une écriture très visuelle !! Un bon James Herbert qui reste un incontournable de la littérature fantastique....Je dois admettre que j'ai un faible pour les histoires de maisons hantées...un régal !!

Je l'ai lu il y a maintenant quelques années, mais wahou il reste encore dans mon esprit. James Herbert à réussi à me glacer le sang avec ces mots. L'histoire est très bien imaginée et racontée. Je raffole d'histoires surnaturelles et avec Le secret de Crickley Hall j'ai totalement était satisfaite. Si vous aimez les histoires de fantômes foncez !

Lecture en demi-teinte pour moi. Certains passages de ce roman sont beaucoup trop long à mon goût et on perd du coup le côté immersif qu'il peut y avoir à certains moments.

J'ai hésité longtemps avant de me le prendre. J'ai l'impression de lire beaucoup de choses hétéroclites avec cet auteur, allant du très médiocre à des livres intéressants. « Le secret de Crickley Hall » est de cette première catégorie.

Les deux cents cinquante premières pages ont un encéphalogramme plat. En fait, les pulsations restent relativement lisses tout au long de ce récit. Sur trois ou cinq cents pages, à la rigueur, ça peut passer, mais sur presque sept-cents soixante-dix pages, c'est du masochiste pur que de vouloir lire ce livre.

L'histoire, c'est du très classique : On a une famille qui emménage dans une demeure hantée. Leurs nuits mouvementées par des sifflements. Ça change un peu lorsque le père découvre un bâton et un registre (vers les trois cents pages). Cette fois-ci, on a quelques éléments paranormaux en plus, des effets très superficiels.

Heureusement, le récit est agrémenté d'une seconde chasse au fantôme, cette fois-ci, c'est la disparition de leur fils un an plus tôt. le chien froussard apporte un peu de gaieté dans ce trop long roman.

On apprend assez rapidement que la demeure est en fait un ancien orphelinat qui a servi durant la Seconde Guerre mondiale pour éviter le blitz. Ils ont péri dans un terrible raz-de-marée. D'ailleurs, on le saura qu'ils sont tous morts noyés puisque l'auteur nous le rabâche tout le temps.

C'est ainsi qu'intervient le moment émouvant, celle qui pourrait nous faire couler une larme : Dévoiler le texte masqué Ce titre est à des années-lumière de « Démences » qui traite un sujet similaire.

Ce pavé abscons est lourd, indigeste et très lent. J'espérai que l'auteur nous propose autre chose qu'une simple maison hantée, quelque chose de plus dynamique, de plus original. Bref, feu James Herbert me déçoit. J'attendais toujours cette folie dans l'écriture, celle qui différencie les écrivains talentueux de ceux qui sont banals. J'avais cru entrevoir ça dans « Sépulcre » et éventuellement « Fluke », mais au final, c'est presque limité. J'ai commencé à lâcher l'affaire à presque trois cents pages de l'arrivée lorsque l'auteur nous égare avec de nouveaux personnages. J'ai lu le reste en diagonale.

L'angoisse par excellence ! On sent, on ressent la peur, la terreur, l'effroi, bref l'un des meilleurs scénario de film d'horreur qu'on puisse imaginer !