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La disgrâce de don Salluste est prononcée : il doit quitter la cour car il a fait un enfant illégitime à l'une des suivantes de la reine. Obsédé par sa vengeance, il rencontre son neveu César et lui demande de l'aider à l'accomplir, mais ce dernier refuse. Don Salluste va donc faire appel à son valet, Ruy Blas, amoureux de la reine, et lui ordonne de devenir son amant. Commence alors un jeu de séduction qui intrigue et charme cette dernière qui se sent délaissée par son époux. De son côté, Ruy Blas gravit les échelons et devient ministre; alors qu'il touche au bonheur, puisque la reine lui avoue son amour, don Salluste lui rappelle leur arrangement et joue un odieux chantage...
Livre étudié en cours, qui m'a bien plu. C'est un peu lourd au niveau des rimes, mais sinon, l'histoire a beau finir de façon un peu tragique elle est très belle. Je conseille cette lecture rien que pour la culture littéraire.
Pièce très agréable à lire, et, pour la première fois, que j'ai trouvé trop courte. J'aurai vraiment voulu qu'elle dure plus longtemps, avoir une plus grande vision de l'amour de Blas avec la Reine, une plus grande vision de sa domination sur la cour. Bref, j'aurai aimé que cette pièce dure longtemps, indéfiniment.
Je suis assez surprise des avis disparates à propos de cette pièce. Très courte, elle se lit également très facilement grâce à des vers qui sont parfois proche de la prose tant les enjambements et autres procédés sont nombreux.
Il est vrai que de la forme, le théâtre du XIXe siècle peut être envieux de celui du XVIIe. Toutefois, du fond, j'y ai trouvé une grande richesse, bien plus qu'une simple histoire d'amour parodiée au cinéma.
Ruy Blas est cet héros du peuple qui aspire à de grandes choses, comme beaucoup d'autres protagonistes du XIXe, rattrapés par une ambition dévorante (Julien Sorel de Stendhal pour ne citer que lui). µ
Ce "laquais", devient alors grand d'Espagne, et demeure pour quelques temps seulement un homme d'influence. Cependant, sous forme d'un tragique presque pathétique, Hugo nous rappelle à quel point ces ascensions fulgurantes de jeunes hommes sont souvent avortés, créant ainsi le "mal du siècle" dont parlent certains poètes de ce siècle.
La thématique des serviteurs, omniprésente durant l'oeuvre, se fait héritière du Mariage de Figaro, où le bon serviteur aristocratique (Gudiel) affronte le serviteur aux ambitions démocratiques (Ruy Blas).
Première pièce lue d'Hugo, j'ai fortement envie de me plonger dans d'autres, pour comprendre comment ce romancier est devenu aussi un grand nom du théâtre français.
Don Salluste, Grand d'Espagne perd sa fortune et son rang en punition d'avoir fauté avec une dame de compagnie de la reine. Pour se venger de la souveraine, il demande à Ruy Blas, son valet, de prendre la place de son neveu disparu auprès de la cour.
Je n'ai malheureusement pas aimé cette pièce. Pas vraiment admiratrice des oeuvres de Hugo, j'avais tout de même trouvé un intérêt à Hernani et Cromwell qui dénoncent beaucoup de choses.
Pour moi cette pièce est assez inutile, le message ne me semble pas très clair, le mélange de la comédie et du tragique qui arrive comme un cheveu sur la soupe ne fonctionne pas et les vers ne m'ont pas paru beau, même en les lisant à voix haute.
De ce fait, je retourne à Racine et ses superbes alexandrins qui me brisent le coeur et même au film La folie des grandeurs, inspirée de la pièce et qui me fait bien plus rire.
L'intrigue est bien avec des personnages intéressants mais je ne sais pas vraiment si j 'ai aimé ou non. L'écriture n'est pas difficile. Je n'ai pas rigolé mais certaines situations sont assez cocasses.
Adorant Victor Hugo, j’ai voulu essayer une pièce de théatre? Ruy Blas, tout aussi connu que ses autres oeuvres.
Genre qui ne me plaît pas trop, car manque de descriptif, et j’avoue avoir besoin de me situer, ainsi que les personnages.
L’histoire est sympathique, parfois trop rapide, je ne sais plus qui est qui pour certains personnages secondaires… mais la fin est obligatoire. Un peu trop de rimes, mais sinon l’humour, le rocanbolesque est présent.
La pièce se rapproche pas mal du Roi s’amuse même si elle est bien moins tragique, préférant mêler les genres comique et dramatique. Piqué dans son honneur après avoir destitué par la reine, Don Salluste compte bien se venger. Et pour cela, il voit en Ruy Blas, son domestique, l’appât idéal. En poussant Ruy Blas dans les bras de la reine, il est sûr de créer un véritable scandale. Mais Ruy Blas, héros romantique, prend en main son destin incertain et se fait remarquer à la cour grâce à son intelligence et son talent du verbe.
Ruy Blas est un véritable drame romantique qui donne autant d’importance à ses propos politiques qu’à son histoire d’amour entre deux classes opposées. J’ai personnellement été plus intéressée par la manière avec laquelle le valet s’installe dans le cœur de la reine que par les propos plus politiques qu’Hugo donne à Ruy Blas. La pièce offre toutefois un parfait mélange entre ces deux intrigues qui se rejoignent et dépeignent des destins croisés qui, finalement, ne sont pas totalement maîtres de leur avenir.
Imposé par le lycée, il ne m'a ni plu ni déplu. Pour autant, je ne regrette pas de l'avoir vu au théâtre. C'est une pièce qui peut facilement être bien jouée et devant laquelle on peut aisément passer un bon moment. Bien écrit et pas trop long (et un classique à lire une fois au moins !)
Résumé
La disgrâce de don Salluste est prononcée : il doit quitter la cour car il a fait un enfant illégitime à l'une des suivantes de la reine. Obsédé par sa vengeance, il rencontre son neveu César et lui demande de l'aider à l'accomplir, mais ce dernier refuse. Don Salluste va donc faire appel à son valet, Ruy Blas, amoureux de la reine, et lui ordonne de devenir son amant. Commence alors un jeu de séduction qui intrigue et charme cette dernière qui se sent délaissée par son époux. De son côté, Ruy Blas gravit les échelons et devient ministre; alors qu'il touche au bonheur, puisque la reine lui avoue son amour, don Salluste lui rappelle leur arrangement et joue un odieux chantage...
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