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Le Journal d'une femme de chambre



Description ajoutée par Sherlocked_666 2021-04-24T13:19:12+02:00

Résumé

Le 14 septembre 1898, Célestine R. prend sa nouvelle place au Mesnil-Roy, en Normandie, et décide de tenir son journal. « Mon intention, écrit-elle, est de n’employer aucune réticence, pas plus visà- vis de moi-même que vis-à-vis des autres » : les turpitudes de ses maîtres seront donc férocement montrées. D’abord conçu comme une étude de la condition domestique et une satire des moeurs bourgeoises, Le Journal d’une femme de chambre que Mirbeau fait paraître en 1900 s’est élargi en une dénonciation de l’intolérance qui a conduit à la condamnation de Dreyfus, et la satire bascule du côté de la diatribe. Au moment de sa parution, l’emportement impudique qui traverse le roman scandalise la critique, qui en dénonce les ignominies et n’en rend compte qu’à regret. Mais aujourd’hui, nous pouvons regarder sans moralisme la fureur dévastatrice du livre et son esthétique du monstrueux, et y voir la preuve, bien plutôt, de l’éclatante puissance littéraire de Mirbeau.

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Classement en biblio - 200 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par rabanne73 2022-08-04T01:38:02+02:00

La solitude, ce n'est pas de vivre seule, c'est de vivre chez les autres, chez des gens qui ne s'intéressent pas à vous, pour qui vous comptez moins qu'un chien, gavé de pâtée, ou qu'une fleur, soignée comme un enfant de riche... des gens dont vous n'avez que les défroques inutiles ou les restes gâtés.

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Commentaires récents

Or

Un "journal" très vif, sarcastique, où les mesquineries et coups pendables des maîtres et domestiques en prennent pour leurs grades lors de la dissection. Le style est alerte, acéré et très vivant; Célestine n'a pas froid aux yeux !

Un panorama sans concessions sur la fin du XIXième.

Très bonne lecture.

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Diamant

Aujourd’hui je vous propose de jeter un œil sur la journal de Célestine ; oui je sais, vous ne m’avez certainement pas attendue, depuis le temps qu’il a été écrit !

Célestine, femme de chambre, donc boniche à tout faire, du ménage aux corvées les plus diverses, même sexuelles ! Bien sûr, une femme de chambre en 1900 est certainement moins bien traitée qu’un animal ; elle fait partie des murs et elle est là pour servir !

Merci Célestine, qui note ses journées dans son journal et nous dépeint de nombreux personnages de diverses classes sociales ; tout le monde y passe, sans concessions ! Non, les pauvres ne sont pas toujours meilleurs que les riches ! Oui, c’est abject parfois, mais après tout l’argent achète tout, même les bonnes consciences.

Mirbeau affirme dans une note que ce livre a vraiment été écrit par Célestine, et qu’il n’y aurait fait que quelques retouches ; vous y croyez vous ?

Bref, quel génie que cet Octave MIRBEAU qui s’est servi d’une femme de basse condition pour dénoncer les dérives de la bourgeoisie et égratigner parfois la politique et l’antisémitisme. Attention toutefois, certaines choses sont encore d’actualité, malheureusement !

À lire près d’une pelle et d’une balayette, confortablement installé(e) sur une serpillère sèche, en dégustant du quatre-quart au citron accompagné d’un verre d’eau gazeuse (ou d’un thé si vos patrons sont généreux). Bonne lecture !

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Lu aussi

L'approche était intéressante, mais je pense que c'est un peu un coup manqué pour ce roman. Initialement écrit en épisode indépendants les uns des autres, cela se ressent, malgré une certaine tentative de fil conducteur. Finalement on est un peu le cul entre deux chaises, avec Célestine qui raconte d'un côté ses expériences passées, et d'autre côté sa vie actuelle. L'ensemble est relativement décousu et finalement on ne s'accroche pas à grand-chose. Le point le plus intéressant finalement est le côté satirique où l'on plonge dans la vie des gens avec une mise en exergue de leurs défauts, et même sont exagérés par le prisme de la perception de Célestine (en plus du côté fictionnel), laquelle ne se rend même pas compte qu'elle ne vaut pas tellement mieux qu'eux par moments. C'est assez ironique finalement et illustre bien l'égout qu'est l'esprit humain par moments.

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Or

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, sans doute quelque chose d'un peu difficile à lire et à aborder. Et finalement, il n'en fut rien. Nous avons donc là le journal de Célestine, lors de sa dernière place en tant que femme de chambre. Elle décrit bien évidemment son quotidien, ses maîtres, le voisinage et de temps en temps, se plonge dans son passé. Son enfance, d'autres maisons, d'autres maîtres, d'autres caprices.Si certains passages sont moins légers, la plupart du temps, la lecture s'avère divertissante. Mais, plus que d'amuser le lecteur, l'auteur y dresse aussi un portrait au vitriol de la bourgeoisie et de la société de l'époque. C'est ça aussi que j'y ai apprécié, ce plongeon dans une autre époque, d'autres moeurs.

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Or

Je ne connaissais pas Octave Mirbeau. Voilà qui est fait à travers Le Calvaire et Le journal d'une femme de chambre. Le style de Mirbeau est excellent, vif, efficace. En fait, le "journal" est une succession d'histoires mises bout à bout qui permettent de pénétrer, par le biais de la femme de chambre, à l'intérieur de la bourgeoisie, provinciale, parisienne... C'est une critique sociale donc. Merci à Mirbeau pour son courage, et son talent, qui toutefois relève du journaliste en lui, et n'a pas cette sensibilité fouillée et profonde de Maupassant. De la grande littérature tout de même, et engagée dans le bon sens du terme. A lire!

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Or

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, sans doute quelque chose d'un peu difficile à lire et à aborder. Et finalement, il n'en fut rien. Nous avons donc là le journal de Célestine, lors de sa dernière place en tant que femme de chambre. Elle décrit bien évidemment son quotidien, ses maîtres, le voisinage et de temps en temps, se plonge dans son passé. Son enfance, d'autres maisons, d'autres maîtres, d'autres caprices.

Si certains passages sont moins légers, la plupart du temps, la lecture s'avère divertissante. Mais, plus que d'amuser le lecteur, l'auteur y dresse aussi un portrait au vitriol de la bourgeoisie et de la société de l'époque. C'est ça aussi que j'y ai apprécié, ce plongeon dans une autre époque, d'autres moeurs. Bref, une lecture que je vous conseille.

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Commentaire ajouté par meli78 2022-09-10T14:41:01+02:00
Lu aussi

Un livre intéressant sarcastique et qui nous plonge dans la bourgeoisie du début de 20ème. Mais je me suis sentie mal à l'aise avec l’héroïne.

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Lu aussi

Lu lycéenne. Un portrait acéré de la bourgeoise du début du XXème siècle, à travers les différents employeurs d'une bonne, tantôt maltraitants ou tantôt bienveillants à l'égard de leur personnel de maison, réduit parfois au stricte minimum.

J'avais assez bien apprécié ce regard sur le monde de la servitude vu par Célestine. Une femme qui se débat pour préserver son emploi et sa dignité, mais pas à tout prix !...

(dès la 2nde)

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Échouée dans un bourg normand, chez les Lanlaire, au patronyme grotesque, qui doivent leur richesse injustifiable aux filouteries de leurs « honorables » parents respectifs, Célestine évoque, au fil de ses souvenirs, toutes les places qu’elle a faites depuis des années, dans les maisons les plus huppées, et en tire une conclusion que le lecteur est invité à faire sienne : Si infâmes que soient les canailles, ils ne le sont jamais autant que les honnêtes gens. « Si infâmes que soient les canailles, ils ne le sont jamais autant que les honnêtes gens. »C’est dire si Octave Mirbeau éprouve une véritable nausée pour le monde des honnêtes bourgeois qu’il pourfend impitoyablement. Comme Chambrière elle rêvait d’une intimité avec la dame à servir, … de confidences, voire d’amitié même. Elle découvre froideur, mépris, méfiance, manque d’humanité, avarice et asservissement.

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Or

Pour faire court : Gros coup de coeur.

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Date de sortie

Le Journal d'une femme de chambre

  • France : 2012-01-25 - Poche (Français)

Activité récente

Hevitol l'ajoute dans sa biblio or
2024-02-06T16:09:26+01:00

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Les chiffres

lecteurs 200
Commentaires 31
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Evaluations 65
Note globale 7.27 / 10

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