Poisson d'or
Auteur
- Jean-Marie Gustave Le Clézio (Écrivain)
Classement en biblio - 68 lecteurs
extrait
"Puis un employé de la décharge, un vieux, qui disait toujours des choses racistes sur les Noirs, les Arabes et les Gitans, a pris la lance d'arrosage qui sert à nettoyer l'aire de cette décharge, et il nous a arrosés d'eau glacée, si fort que Juanico a glissé sur le dos, comme un cafard, et que tous mes livres se sont envolés en lambeaux.
C'est ça qui m'a eue, ce jet d'eau glacée, dur comme un fouet, qui détruisait tous mes livres. Je haïssais ce type. J'ai crié : « Salaud ! Cochon ! Fumier ! » Et j'ai continué avec mon répertoire en arabe, et c'était la dernière fois que je suis allée à la décharge."
Afficher en entierCommentaires récents
J'ai été plutôt déçu par ce livre qui à mon sens manque d'un fil conducteur.
Nous assistons à une suite désordonnée de moments heureux, de violences, traumatismes, sursauts, blessures, de moments remplis d'espoirs immédiatement déçus, ce à travers le Maroc, la France, les Etats-Unis. De façon inattendue, il se révèle à un moment qu'elle serait une musicienne autodidacte et surdouée, mais ce fil inattendu se rompt - difficile de croire à ce nouvel épisode.
Nous comprenons dès le début que cette fille, cette femme, est à la recherche de ses origines. Lorsqu'enfin, au terme d'un parcours quelque peu chaotique, elle se retrouve dans le village où, peut-être, elle est née, on peut douter qu'elle trouve la paix.
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pas de coup de coeur pour ce livre, peut être parce que j'ai déjà lu des histoires similaires même si j'ai apprécié le style d'écriture de l'auteur, je me suis un peu ennuyée
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Première fois que je lisais cet auteur, j'ai trouvé l'histoire de cette jeune fille très touchante, en quête d'une identité et d'un endroit où se sentir bien
J'ai passé un agréable moment
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Cette histoire est racontée à la première personne par une jeune africaine, Laïla. Enlevée dans sa petite enfance, elle est achetée par Lalla Asma qui en fera sa domestique et qui lui apportera en meme temps une certaine éducation. A partir de la mort de Lalla Asma, Laila va peu à peu être confrontée à toutes les épreuves les plus difficiles de la vie. Ce roman nous décrit la "misère" de la condition féminine partout dans le monde, puisqu'où qu'elle aille et où qu'elle se trouve, s'enchainent des violences aussi bien physiques que morales. C'est un personnage qui sans cesse refuse l'asservissement, et qui essayera et parviendra à se relever après chaque coups durs pour enfin finir sa vie à côté de chaleur et présence humaine.
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Lu pour le lycée... Pas trop d'appréhension quant au style de l'auteur, j'avais déjà lu Mondo et autres histoires pour ma cinquième et j'aimais beaucoup. Ayant lue la quatrième de couverture et déjà apprécié le style de l'auteur, je m'attendais à être émue. J'ai été bouleversée. Psychologiquement, ce livre donne beaucoup à réfléchir. L'héroïne chute et se relève, encore et encore. Elle subit nombreuses violences physiques et morales, elle est constamment trahie par son entourage. Une descente aux enfers. Laïla a presque mon âge au début de l'histoire, mais elle est si...forte. Elle semble si adulte, alors qu'on lui a volé son enfance... Pendant ma lecture, de temps en temps, je refermais le livre, j'écoutais les battements de mon cœur. Parce que les scènes d'espoir, suivies de celles de désespoir, nous détruisent, l'histoire est très dure. Spoiler(cliquez pour révéler)On pense que l'héroïne a peu à perdre, mais pourtant elle perd toujours ce qu'elle a. Un pays, un logement, une famille de substitution, des amis... Très rapidement, on n'en peut plus, on veut que ça s'arrête. On ne voit plus qu'une issue pour Laïla qui la rendrait définitivement libre et abrégerait sa vie misérable : la mort. Spoiler(cliquez pour révéler)J'ai d'ailleurs sincèrement pensé que le récit s'achèverait sur la mort de l'héroïne, que l'auteur achèverait enfin ses souffrances (et par conséquent "les nôtres") la transfigurant ainsi en martyre, et j'ai été surprise que Laïla n'y songe pas un seul instant. C'est aussi ce qui fait sa force. Un bel hymne à la liberté et au courage en somme. Oui, je conseillerais ce livre. Mais émotivement parlant, ce roman vous pousse à bout et le faire lire à des élèves de quinze ans me parait un peu prématuré au niveau "conséquences psychologiques" pour ceux qui sont vulnérables de ce côté là. J'estime que j'ai le cœur bien accroché, mais j'ai moi-même été chamboulée. Et avant que j'oublie, une petite critique sur le roman : la recherche des origines aurait pu occuper une place plus importante.
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Il est magnifiquement bien écrit ce livre. Il ne faut pas être fragile moralement pour le lire parce que sinon je pense que l'on peut craquer.
Ce livre est très dur mais il est magique à la fois. Le courage et la volonté Laïla sont impressionnant.
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Sûrement mon préféré de Le Clézio, l'histoire est très émouvante, je me suis très vite attachée au personnage principal.
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C'est une belle histoire, dure mais pleine d'espoir que celle de Laïla. Elle avance, quoi qu'elle endure, elle continue d'aller de l'avant. Aventure, rencontres, une vie difficile mais remplie jusqu'à la lie.
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Un livre assez dur, qui montre comment une jeune fille parvient à s'en sortir avec les démêlés de la vie.
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Date de sortie
Poisson d'or
- France : 1999-06-04 - Poche (Français)
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Résumé
Quatrième de couverture
Quem vel ximimati in ti teucucuitla michin
Ce proverbe nahuatl pourrait se traduire ainsi ; "Oh poisson, petit poisson d'or, prends bien garde à toi ! Car il y a tant de lassos et de filets tendus pour toi dans ce monde".
Ce conte narre les aventures d'un poisson d'or d'Afrique du Nord, la jeune Laïla, volée, battue et rendue à moitié sourde à l'âge de six ans, et vendue à Lalla Asma qui est pour elle à la fois sa grand-mère et sa maîtresse.
A la mort de la vieille dame, huit ans plus tard, la grande porte de la maison du Mellah s'ouvre enfin, et Laïla doit affronter la vie, avec bonne humeur et détermination, pour réussir à aller jusqu'au bout du monde.
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C’est l’histoire moderne à la 1ère personne, d’une orpheline marocaine, Laïla, à partir du moment où elle se fait voler (son propre corps), battre, devient sourde, vendue, jusqu’à ses 15 ans dans la vie. Sa vie est une suite de voyages, de rencontres, d’apprentissage de la vie. De viols aussi. Du vol au viol, il n’y a qu’un pas. Douée elle fait preuves de grandes capacités en langues grâce à sa bonne oreille aussi (espagnol, français, arabe, allemand, anglais), en esprit critique, mais ne peut jamais aller jusqu’au bout parce que trop belle, elle provoque la convoitise d’hommes et de femmes qui abusent d’elle ou tente de l’abuser. Talentueuse et forte de ses rencontres musicales, elle est musicienne et sort un disque. Brisée moralement et physiquement, elle s’enfuit toujours à la quête de son identité, de son refus de la misère morale et matérielle, de sa liberté. Elle finira son voyage sur la terre de ses ancêtre, la tribu des Hilal, des croissants de lune à l'envers.
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