Six fourmis blanches

Très belle écriture. Un roman noir qui se lit d'une traite. Les personnages sont attachants.

Le suspens est bien là, je ne m'attendais pas à cette fin et c'est là que l'écriture est forte.

Spoiler(cliquez pour révéler)Je pensais fermement qu'il y avait une bête féroce

J'ai ressenti la peur et je dois avouer qu'à la fin de ma lecture j'avais un peu le cafard.

Quelques bons moments, quelques retournements inattendus aussi mais je n'ai pourtant pas réussi à adhérer.

Un seul personnage a su me "toucher"; les autres ne sont pas suffisamment crédibles à mes yeux. Il en va de même pour l'enchainement de situations inextricables qui manquent d'après moi de réalisme.

Dommage car j'avais bien aimé "Les larmes noires sur la terre" et "Les nœuds d'acier".

J'avais envie d'un livre exceptionnel, pour lequel 5 étoiles auraient pu me sembler insuffisantes et j'ai jeté mon dévolu sur Six fourmis blanches de Sandrine Collette.

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Elle ne m'avait jamais déçue auparavant, aussi bien avec Des noeuds d'acier qu'avec Un vent de cendres, et je m'attendais à un niveau comparable sur celui-ci.

Eh bien laissez-moi vous dire que je l'ai trouvé encore meilleur et si j'utilisais le terme coup de coeur, il aurait été de mise.

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Deux narrateurs, Mathias et Lou, qui racontent leur histoire à la première personne du singulier et au présent. Personnellement, j'aime beaucoup quand le récit s'y prête, ce qui est le cas pour celui-ci.

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Nous sommes en Albanie, Mathias est un sacrificateur. Il serait doté d'un don et son intervention est sollicitée pour tous les événements se passant au village, mariages, anniversaires, naissances, fêtes diverses et variées, la liste est longue et aucun habitant ni aucune famille n'organise quoi que ce soit sans que Mathias ait procédé au sacrifice qui éloignera le mauvais sort. Je vous fais grâce des détails, mais au départ, je ne dirais pas qu'il m'était très sympathique, vous vous en doutez.

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Mais quand on est placé sur un piédestal, il faut bien faire attention de ne pas en tomber.

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En parallèle, nous faisons la connaissance de Lou et de son sompagnon, Élias, qui ont gagné un week-end de trekking. Pour les accompagner dans cette aventure, Arielle et son mari Lucas, ainsi que deux célibataires, Marc et Étienne.

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C'est une grande première pour l'organisme qui a mis le séjour en place, puisque tous les participants sont débutants, pas vraiment sportifs, ne connaissent pas la montagne. Pour les guider dans ce périple, Vigan, un peu consterné de constater que le groupe n'est constitué que d'une brochette de profanes.

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Mais le temps est magnifique, les jeunes pleins d'enthousiasme, et aucune raison que cette randonnée ne se déroule pas sous les meilleurs auspices. Mais bon, c'est la montagne, et rien n'est jamais figé...

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Ces deux histoires en apparence parallèles vont bien entendu finir par se croiser, défiant toutes les règles de la géométrie.

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Alors que puis-je dire de plus, sinon que ce livre m'a littéralement scotchée, envoûtée par la plume de Sandrine Collette. J'ai traversé certains passages en apnée, empoignée par un suspense à la limite du soutenable au point d'en oublier de respirer. Et je vous assure que je n'exagère pas du tout. Arrivée à la chute, j'étais comme vidée.

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Un livre que je recommande à 200 %, et celui-là pas moyen que je l'oublie.

Une lecture à deux voix:

- Mathias, un "sacrificateur" dans un village montagneux, reculé de tout, et où les superstitions sont encore très encrées chez les habitants. On va suivre son histoire et son métier jusqu'au moment où tout basculera pour lui.

- Lou, une jeune femme faisant partie d'un groupe de 6 randonneurs très amateurs qui veulent se prouver qu'ils sont capables de gravir une montagne. Ils auront pour cela l'aide d'un guide. Bien évidemment les choses vont vite se corser pour eux.

Je vais aller à l'encontre de beaucoup de lecteurs qui ont appréciés ce livre: chez moi la sauce n'a pas pris, et cela pour plusieurs raisons:

- En tout premier lieu, et cela est un goût tout à fait personnel, je n'ai pas adhéré à la plume de l'auteure. Je ne dis pas que sa prose est mauvaise, loin de là. Son écriture est assez poétique je trouve. Sauf que dans ce genre de lecture où l'on attend de ressentir de l'angoisse, de la peur, être glacé par tout ce froid, cette neige et ce vent et bien ça ne va pas pour moi car je n'ai rien ressenti de tout ça. Je n'ai pas trouvé que l'auteur arrivait à distiller tous ces sentiments.

- Ensuite, j'ai trouvé les personnages du groupe de randonneurs très peu aboutis. Ils ne sont pas assez développés, du coup je ne me suis attachée à aucun d'entre eux et j'ai eu du mal à ressentir quoi que ce soit face à ce qui leur arrive.

J'émets tout de même une exception pour le personnage de Mathias qui lui est beaucoup mieux exploité: il y a tout une ambivalence en lui de part sa vie très isolée dans ces montagnes. J'ai beaucoup aimé les parties qui lui sont consacrées.

- Et enfin j'ai trouvé le récit du groupe complètement invraisemblable. Ils affrontent pas mal de choses: une avalanche, un gouffre. Ah non deux, parce que un ne suffisait pas et qu'il n'y avait pas moyen de trouver d'autres problèmes à la survie pendant une tempête dans la montagne. Par exemple l'auteure n'aborde jamais le problème du manque d'oxygène en altitude. Lou est quand même une bonne fumeuse et pas une seule fois elle ne sera gênée au niveau respiratoire. C'est franchement peu crédible.

Tout comme l'absence d'engelures, ou autres soucis du même genre, malgré qu'ils ne soient pas vraiment équipés vestimentairement pour affronter une tempête de neige. Ils sont trempés, pleins d'humidité, mais tout va bien pour eux. Non franchement c'est assez irréaliste.

J'ai conscience d'être assez dure, mais au vu de tous les bons commentaires je m'attendais vraiment à être pris avec eux dans ces montagnes si dangereuses, mais ce n'a jamais été le cas.

Premier essai raté pour moi avec cette auteure, mais j'essaierai un autre de ses romans car malgré tout, elle a une très jolie écriture.

Un bon thriller à l'ambiance glaciale, qui se dévore très rapidement. La plume de l'auteur est agréable, pleine de poésie par moment et un peu mystique. 2 mondes que tout semble séparer et qui pourtant vont entrer en collision, une randonnée loin d'être paisible, surtout lorsque la montagne semble se liguer contre vous...

Un excellent thriller où la tension monte progressivement, mais sûrement, pour s'emparer de nos émotions et retenir notre souffle jusqu'à la dernière page.

Pourtant, au début, cela paraissait si simple ! Deux points de vue : un groupe de touristes inexpérimentés ont gagné un concours pour se faire guider dans les montagnes des pays de l'est, en quête de sensations fortes et un sacrificateur local, sorte de sorcier conjurant le mauvais sort en faisant des sacrifices dans les hautes montagnes. A ce stade, ma question était seulement : mais quels liens ont-ils ?

Sandrine Colette, à l'aide de sa plume précise et sans fioriture, parvient alors à insuffler une certaine tension. On ressent peu à peu la peur, on se questionne en même temps que les personnages, on soupçonne alors le Mal à conjurer de jouer un rôle fantastique dans cette traque dangereuse. Mais qui est réellement le danger : une créature imaginaire ou l'homme pour lui-même ?

L'auteure rend honneur à la Nature avec un grand N, qui, cette fois-ci sous la forme des montagnes impétueuses, nous montre sa grandeur et sa force, rendant l'Homme petit, si petit, face au danger.

Un grand moment de lecture comme je n'en avais pas eu depuis longtemps. Je ne peux que vous recommander ce livre qui ne vous laissera pas indifférent !

Je me lasse pas des romans de S.Collette. Toujours une atmosphères pesantes, noires.

Cette fois je suis allée en montagne direction l'Albanie.

Un groupe de jeune gagent un voyage pour un trek de trois jours en montagnes neigeuses d'Albanie

Un groupe de six randonneurs joyeux, avec en plus un beau gosse comme guide pour vous accompagner. Génial non ?

C'est ce qu'ils ont cru au départ... mais le froid, le Mal sont là....

Prenez

- des touristes avides de dépaysement et de randonnée alpestre

- des montagnes albanaises inhabitées

- des traditions ancestrales d'offrandes lors d'événements importants

- une crevasse angoissante au fond lointain et noir

- un sacrificateur et ses osselets tantôt bénis, tantôt maudits

- une tempête interminable, glaciale et déprimante

- des galères à n'en plus finir

- un "Parrain" local tout-puissant

- la plume et le talent de Sandrine Collette (dont c'est ma première lecture)

- du suspense

- de la pesanteur

- de la neige

- du froid

- de la neige

- de la neige ... encore

Mélangez le tout, secouez, espérez, criez, dormez, bougez, frissonnez et vous obtiendrez un excellent thriller décapant.

Attachez-vous, ne lâchez pas des yeux vos compagnons de cordée, baissez la tête et marchez, sans vous arrêter. Peut-être sortirez-vous de cette galère vivant... ou pas.

Emotions garanties !!!

J’avais pris de roman pour le lire quand j’étais à la montagne et puis comme avec ma mère on fait de la randonnée, je l’avais mis de côté pour ne pas me faire peur quand on partait en balade et bien j’ai eu raison. Au début, je ne comprends pas trop le but de l’histoire, on découvre le personnage de Mathias qui est un sacrifié, il explique ce qu’il fait, etc. sa vie à la montagne. Et de l’autre côté, on a le point de vue de Lou qui part en randonnée avec un groupe et son amoureux Élias. On a tous les détails sur la vie de chacun, sur leur parcours dans la montagne avec leur guide Vigan. Et puis, il y a la tempête et tout s’enchaîne rapidement et ça m’a fait frissonner. J’avais l’impression d’y être, d’etre coincer avec eux dans la montagne. Ensuite, il y a les morts.Et puis il y a cette révélation vers la fin qui nous tient jusqu’au bout. Sans elle je ne comprenais rien à l’histoire et j’allais même l’abonner avant la fin. Tout repose sur cette révélation.

Et oui au final heureusement que je ne l’ai pas lu à la montagne, j’aurais flippe.

C’est un bon roman psychologique et psychopathe.