Whyborne & Griffon, Tome 11 : Deosil

Coucou !

Je viens de finir la lecture du dernier tome d’une série débutée il y a 4 mois… et je me dois d’en parler. Parce que cette série de romans m’a habitée pendant les semaines où je m’y suis plongée sans pouvoir m’arrêter. Au point de lire les derniers tomes en anglais, puisqu’ils n’ont pas encore de traduction.

J’aurais pu écrire un avis pour chaque tome, mais franchement, à mes yeux, cette histoire vaut dans son intégralité. Chaque roman n’en est qu’une étape. Pour les personnages, pour l’histoire, pour l’univers génial que Jordan L. Hawk a créé.

Il m’est juste impossible, donc, de dissocier un tome d’un autre. Tous concourent à la magie de Whyborne & Griffin.

Il y a tant à dire sur ces 11 romans (et les 3 ‘demis’ qui les accompagnent) que c’est difficile d’en parler avec justesse sans rien omettre.

Il y a les personnages, bien sûr. Percival Endicott Whyborne et Griffin Flaherty !!! Ces deux personnages, à eux seuls, valent qu’on lise la série. Parce qu’ils sont différents, profondément beaux et humains, justes. Et parce qu’à eux deux, ils représentent l’un des plus beaux couples que j’ai rencontrés. L’un de ceux qui m’ont le plus tenu en haleine et fait rêver.

Mais au-delà de ce couple magnifique, il y a les autres protagonistes (mention spéciale pour Christine, un de mes personnages féminins préférés depuis trèèèèès longtemps, et Perséphone) : attachants, vrais, courageux ; et puis l’ « arrière-garde » (mon coup de cœur pour Mr Quinn, chef des Bibliothécaires !) : loyaux, humains, braves.

Et il y a l’histoire, les histoires, cette toile que Jordan L. Hawk tisse soigneusement d’un tome à l’autre, dévoilant les secrets avec délicatesse jusqu’à nous amener dans son univers avec un mélange de douceur et de subtilité.

Il y a la monstruosité qui sous-tend les aventures. Personnellement, j’ai adoré l’aspect lovecraftien du monde de Contresens. Au moins autant que j’ai adoré naviguer dans cette époque de fin de siècle où la magie s’entremêle aux découvertes technologiques modernes.

Il y a la langue, la plume fabuleuse de l’auteur, cette patte unique qui nous entraine sans peine dans un autre temps, un autre monde. Il y a ces touches d’humour qui m’ont souvent faite rire seule, ces angoisses parfaitement décrites, cet amour magique entre Ival et Griffin décrit de manière aussi poétique que passionnelle.

Et par-dessus tout, il y a les émotions. Celles que j’ai éprouvées en lisant chaque mot, celles qu’expriment ces mots, celles qui font enfler le cœur lorsqu’on referme le dernier tome et que le message de la série s’est imprimé au fond de soi.

Nous ne sommes pas seuls. Nous ne le serons jamais. Nous sommes vus. Nous sommes aimés. Chacun de nous, dans ses différences, dans ses ‘monstruosités’, dans ses défauts mérite d’être vu et aimé.

Et c’est tout cela qui, ce soir, fait que je me sens seule, comme isolée de cette famille de papier, loin de mes amis virtuels. Il me faudra un peu de temps avant de lire autre chose, car Whyborne et Griffin ont laissé une trace indélébile en moi, et je ne suis pas encore prête à plonger dans un autre univers.

Pour quelques jours encore, je veux imaginer que, moi aussi, si ce monde était réel, j’aurais été collectée. Que moi aussi, j’aurais été reconnue par Contresens.

Enfin, pour terminer, je veux lancer deux appels : l’un aux éditions Reines-Beaux (Bookmark) pour que le tome 8 soit rapidement traduit en français (tout le monde ne peut pas lire en VO comme moi) ; l’autre à Netflix : à quand une adaptation en série de ces romans magnifiques ?