Le Cycle des Robots, Tome 3 : Les Cavernes d'acier

Quels personnages fascinant sont Elijah Baley et R. Daneel Olivaw! Que de questionnement soulevé et quelle graduation de tension dans l'enquête avec cette fin à la minute près ! On voit déjà les prémisses de ce qui deviendra l'Empire et les lointains problèmes de fondation

Un peu moins bien que les deux premiers tomes de la série. Se lit vite mais c'est assez classique.

Ce troisième tome du cycle des robots est aussi le premier qui n'est pas une collection d'histoire courte. Récit policier sur un meurtre aux possibles répercussions politiques graves, il en reste avant tout SF dans toute son ADN et on sent bien qu'on met en place des éléments importants pour la suite du cycle.

Cependant j'y ai pris moins de plaisir que dans les deux autres tomes : j'ai trouvé moins d'humour et, paradoxalement, je suis pour l'instant moins attachée au robot central de cette histoire qu'à plein d'autres rencontrés dans les tomes précédents.

Je salue tout de même cette façon de nous retranscrire avec autant de détails glaçants l'existence dans ces métropoles souterraines et la perte d'esprit d'initiative, tout en réussissant à y incorporer une chaleur toute humaine et un véritable sens de la communauté qui rend effectivement la perspective de la solitude terrible.

Pour le troisième tome de ce cycle, il n'est plus question de nouvelles mais d'un roman à part entière.

Nous croiserons la route d'Elijah Baley et d'un androïde R. Daneel Olivaw. Ils devront résoudre ensemble malgré la réticence de l'humain face à un robot, une enquête. Une enquête qui est vitale pour l'avenir de la diplomatie entre les terriens et les spaciens.

Le premier roman à part entière du cycle des robots. Et je tiens à dire que je ne suis pas déçu. J'ai été un peu surpris au début, car il s'agit en réalité plus d'une enquête policière dans un univers possédant des robots. Ce qui s'éloigne un peu des deux premiers tomes, où les robots étaient vraiment au coeur de l'intrigue.

Mais les personnages de Daneel et d'Elijah sont vraiment très intéressants. C'est aussi surprenant de voir à quel point on peut s'attacher à Daneel alors qu'il ne s'agit que d'un robot (mais je dis peut-être ça parce que j'ai lu les tomes suivants, donc j'ai plus d'attache aux personnages).

Beaucoup plus intéressant pour le côté SF que pour l'enquête en elle-même, cet Asimov n'est pas le meilleur mais on sent qu'il pose des bases pour la suite et c'est intéressant (surtout que je viens de voir la saison 1 de la série "Fondation" et que je n'ai pas encore lu les romans s'y rapportant !). Agréable et facile à lire, pas mal de rebondissements : un bon moment !

Après un deuxième tome un peu mou Asimov s'éloigne de la structure du recueil de nouvelle pour nous offrir un roman. Une enquête policière où la relation homme-robot est au centre. Et c'est un excellent renouveau. Le roman est très solide avec un univers que je trouve très crédible encore aujourd'hui sur pas mal de point, qui parle surpopulation, manque de ressource et encore une fois la vision que l'homme a du robot. On nous offre un duo d'enquêteur sympathique, Baey tout d'abord qui est très attachant (même si on a envie de le secouer plus d'une fois pour ses préjugés anti-robots) qui est aussi intelligent et réfléchi mais qui peut aussi tirer de fausses conclusions, à cause de ses préjugés, de son manque de connaissance sur la robotique ou juste parce que sa théorie qui tient pourtant très bien la route n'est pas la bonne.

Au côté de R. Daneel sa vision des choses va évoluer et leur duo est très efficace et sympathique (une série d'enquête résolu par eux deux ne m'auraient pas déplu). L'enquête en elle-même était intéressante, avec quelques retournements et qui permettaient de découvrir en profondeur ce futur.

Je dois quand même signaler que le traducteur sans doute a eu un problème de ponctuation avec des points en plein milieu de phrase.

Aventure policière, cela change un peu de mes lectures et pour un bien. Le tout étant soutenu par des questions importante sur la place, l'évolution de l'espèce humaine.

https://entournantlespages.wordpress.com/2019/10/23/le-cycle-des-robots-les-cavernes-dacier-tome-3-isaac-asimov/

On est bien loin des expérimentations robotiques dans l'espace comme nous le racontait la robopsychologue Susan Calvin. Dans ce troisième tome, des décennies se sont écoulées, laissant la place à des villes terrestres fermées surnommées les cavernes d'acier. La vie sur Terre a alors fortement évoluée avec de nouvelles conditions de vie, de nouvelles recherches scientifiques et avancées, de nouveaux emplois, etc... mais également des conflits avec une communauté bien proche de leur planète.

Les divergences entre Terriens et Spaciens sont anciennes mais restent toujours aussi fortes entre peur d'être asservis et tout simplement crainte de l'autre dû à une méconnaissance mutuelle des deux civilisations. Alors quand l'agent Lije Baley se voit attribuer une nouvelle affaire de meurtre, c'est pour lui l'incompréhension. La victime ? Un Spacien. Le lieu du meurtre ? Spacetown. Le suspect ? N'importe quel Terrien assez fou pour entreprendre un voyage clandestin jusqu'à cette ville extrêmement protégée et surveillée.

Ce roman est finalement moins un thriller qu'un roman de science-fiction anthropologique où deux civilisations tentent de se comprendre malgré leurs préjugés et leurs peurs respectives. Le dialogue est lancé et les débats entre Baley et R. Daneel sont nombreux à mesure où ils se découvrent l'un l'autre. L'univers d'Isaac Asimov, malgré des interrogations préoccupantes sur l'avenir de notre planète et de l'être humain, ne se veut pas alarmant ou effrayant mais tourné vers la compréhension de l'autre, un besoin vital afin de vivre pleinement en paix avec les autres et avec soi-même. Lije Baley, tout en gardant sa forte tête et son esprit de déduction, connaît une évolution fulgurante à propos de ses croyances idéologiques à propos de l'être humain et du robot.

Autant c'était super intéressant de découvrir ce monde empli de cavernes d'acier, autant l'intrigue n'était pas géniale à mes yeux.