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Laure, dix-neuf ans, est anorexique au dernier degré. Elle entre à l’hôpital au service de nutrition. Hospitalisée pendant trois mois, elle oscille entre angoisse et volonté de s’en sortir, pour finalement accepter de perdre le contrôle sur la seule chose de sa vie qu’elle maîtrise : son poids. Dans un style remarquable de sobriété, Delphine de Vigan dresse le portrait de ce combat pour la survie.
Parfois, il faut savoir prendre du recul. Il faut savoir combattre. Combattre la maladie et soi-même. Trouver la force en soi de se relever avant qu’il ne soit trop tard. C’est ce que Laure a décidé de faire. Elle a décidé de vaincre l’anorexie…
Jour sans faim est le premier roman de Delphine de Vigan, publié dans l’édition de poche J’ai lu. C’est un petit roman d’histoire de vie de 130 pages environ.
L’histoire se déroule en grande partie dans l’hôpital où Laure, notre protagoniste, séjourne dans le but de vaincre son anorexie. On ne découvre le prénom de Laure que plus tard dans le roman. Au début, on nous décrit l’image d’une jeune fille que l’on s’imagine très maigre et désespérée. Laure est en effet un personnage vraiment très attachant et plein de profondeur, dont sa tristesse, son sentiment d’être perdu, son appel à l’aide, sa candeur, sa fragilité et sa persévérance nous saisit. Nous nous attachons à cette jeune fille qui semble perdue, dépassée par les évènements et qui ne sait plus que faire. Petit à petit, au cours du livre, nous semblons découvrir quelques raisons qui a poussé Laure à commencer sa grève de la faim. Nonobstant, elle-même ne découvrant jamais la réponse, nous ne pouvons qu’émettre des suppositions.
Delphine de Vigan nous apporte un récit avec un narrateur externe, rédigé à la troisième personne du singulier. Les phrases sont courtes et les chapitres découpés en de nombreux paragraphes, renforçant l’émotion du texte. Il n’y a pas de suspense : nous lisons la vie de Laure à l’hôpital, sans autre formalité, les rencontres qu’elle y fait, son combat. Nous plongeons dans son passé comme dans son présent car Laure se remet en question, se remémore des souvenirs qui font mal et qui surgissent de sa mémoire.
C’est donc un beau roman que nous avons là, plein d’espoir et d’un combat pour vivre. Cependant, Jour sans faim n’est pas le meilleur roman de Delphine de Vigan. Toute personne désintéressée de ce sujet pourrait en effet rapidement refermer le livre et laisser Laure à son combat. Le style aurait pu être plus captivant cependant qu’il convient parfaitement à la situation. Je recommande ce livre à toute personne, pour un agréable moment.
Il est des livres qui vous touchent, vous bouleversent, vous apportent une vision que vous n'aviez ni imaginée ni envisagée sur un sujet délicat. C'est le cas de ce roman pour moi. Avec subtilité et délicatesse, Delphine de Vigan nous fait vivre la renaissance de Laure, jeune fille anorexique qui nous apporte sa perception du monde qui l'entoure, dans le microcosme que représente l'hôpital. Un magnifique roman, plein de douceur et de tendresse pour l'être humain en général, mais sans pathos ni mièvrerie. Un véritable coup de cœur.
Lecture intéressante sur un sujet très peu évoqué : l'anorexie. Le livre, l'histoire méritait peut-être d'être plus longue, plus détaillée. C'est comme s'il nous restait une sensation d'incomplet après les dernières lignes. Il n'en reste pas moins un bon petit livre.
Ce roman autobiographique ne m'a pas beaucoup émue.
L'auteure a eu la chance d'être prise en charge par un jeune médecin aux méthodes exceptionnelles "avant-gardistes" et surtout non coercitives dans un service de nutrition (gastro-entérologie), avec une hospitalisation qui ne soit pas une incarcération, comme c'était toujours le cas dans les années 80, que ce soit en service de gastro-entérologie ou en hôpital psychiatrique.
Évidemment, je ne minimise ni sa souffrance, ni sa douleur, ni son combat extrêmement compliqué face à l'anorexie mentale.
J'avais été bouleversée par le pavillon des enfants fous de Valérie Valère que j'avais vu également en film.
Ceci explique sans doute que je n'ai pas ressenti beaucoup d'émotion.
Belle oeuvre qui nous plonge bien dans la tête d'une jeune fille anorexique. J'aime beaucoup la manière d'écrire de cette auteure, je la trouve divertissante et fraiche pour un sujet pourtant plutôt sombre, je trouve que cela permet d'aborder le sujet autrement.
Ce livre est une très bonne description du combat mené par Laura. J'ai trouvé que les mots étaient justes, forts et précis. L'histoire et le sujet sont intéressant.
Un livre inhabituel qui ouvre le lecteur à recevoir les coulisses d'une maladie très particulière qu'est l'anorexie. On comprend bien comment on peut en arriver là et la difficulté qu'est de s'en sortir... Ce livre est bouleversant et profond mais surtout captivant.
Lorsque j'ai su que ce roman était autobiographique, on a un regard sur l'auteure qui change. On se rend compte du courage qu'elle a eu, à quel point cela a du être difficile.
A certains moments, il faut avoir les tripes bien accrochés car les larmes sont là.
J’ai apprécié ce voyage dans le monde de la guérison de l’anorexie, même si j’ai parfois été perturbée par l’écriture (les dialogues glissés directement dans l’écriture du texte notamment). Certains personnages sont drôles, d’autres attachants et enfin certains sont détestables, mais ça fait le charme de l’histoire … c’est représentatif de la vie puisque ça l’est.
Un livre très intéressant écrit par une ancienne anorexique qui raconte son combat contre cette maladie à la fois physique et mental qui a bien failli la tuer. Je trouve que l'auteur permet de bien mieux comprendre cette maladie et la façon dont elle est perçut dans la société.
Résumé
Laure, dix-neuf ans, est anorexique au dernier degré. Elle entre à l’hôpital au service de nutrition. Hospitalisée pendant trois mois, elle oscille entre angoisse et volonté de s’en sortir, pour finalement accepter de perdre le contrôle sur la seule chose de sa vie qu’elle maîtrise : son poids. Dans un style remarquable de sobriété, Delphine de Vigan dresse le portrait de ce combat pour la survie.
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