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De l’Angleterre tout est grand, même ce qui n'est pas bon, même l'oligarchie. Le patriciat anglais, c'est le patriciat, dans le sens absolu du mot. Pas de féodalité plus illustre, plus terrible et plus vivace. Disons le, cette féodalité a été utile à ses heures. C'est en Angleterre que ce phénomène, la Seigneurie, veut être étudié, de même que c'est en France qu'il faut étudier ce phénomène, la royauté.
Le vrai titre de ce livre serait l'Aristocratie. Un autre livre, qui suivra, pourra être intitulé la Monarchie. Et ces deux livres, s'il est donné à l'auteur d'achever le travail, en précéderont et en amèneront un autre qui sera intitulé: Quatrevingt-treize
Emporté dès le début par l’ambiance morose qu’a créé Hugo, comme le dit l’éditeur, ce fut un incroyable coup de gueule, en parti parce que c’est mon 1er Victor Hugo, mais aussi parce que le livre lui-même est complètement absorbant, ce qui revient à la 1ère raison : je ne connaissais pas le style de l’auteur. Ce fut pour moi, dès le début, logique et sûr que Victor Hugo était un maître de la littérature, même si je le savais déjà, point de culture général que tout le monde connaît. Avec ce livre, j’ai maintenant la certitude que V. Hugo est un auteur extraordinaire.
Dans ce livre, on découvre l’horreur du genre humain, propre à ce roman, qui exagère la réalité, mais qui quand même nous rappelle parfois de tristes réalités … V. Hugo a choisi de modeler dans ce livre des personnages cruels, emprunts d’une certaine folie, les comprachicos, dont on n’entend réellement parler qu’au début du livre, mais tout au long du récit on sent leur présence.
Le personnage principal, « L’Homme qui rit », est terriblement attachant. J’ai essayé parfois de me représenter sa face, mais c’est vain, V. Hugo, je suppose, désire que l’on n’imagine pas sa face, mais que l’on sente la réaction de ceux qui la voient. Son destin, au début, est horrible, mais s’améliore à la fin ... On s’attendait à ce qu’il revienne auprès de sa famille … (j’essaye de ne pas vous en dire trop) ….
La toute fin constitue un point final important pour la vision qu’on a de l’histoire : elle est pour moi un mini chef d’œuvre d’écriture, une force et une inspiration incroyable. Elle est émouvante, poignante, lumineuse, mais triste. Original, elle permet de clôturer pour toujours cette histoire extraordinaire.
Certes il y a de longues descriptions ou on peut facilement se perdre mais c'est un livre à lire parce que la beauté de l'écriture de Victor Hugo n'est pas à ignorer et l'histoire est touchante même si on ne s'attend pas à cette chute là on comprend par la suite les nombreuses descriptions.
Éblouie, émerveillée mais aussi touchée car ayant lu quelques biographies j’y ai vu plus qu’un roman.
Le 31 août 1881, Victor Hugo rédigea d’une main ferme un testament :
Dieu. L’âme. La responsabilité. Cette triple notion suffit à l’homme. Elle m’a suffi. C’est la religion vraie. J’ai vécu en elle. Je meurs en elle. Vérité, lumière, justice, conscience, c’est Dieu. Deus, dies.
Olympio ou La vie de Victor Hugo André Maurois
J’ai lu ce roman et du début à la fin, j’ai vu l’accord entre l’homme et l’écrivain. Sa vie, ses pensées, ses idéaux politiques mais aussi sa dualité, les deuils ainsi qu’un formidable témoignage.
Tout commence avec l’incroyable histoire des comprachicos, de la tempête et de cet enfant de dix ans Gwynplaine abandonné, perdu dans la neige en pleine nuit et je n’ai pu m’empêcher de penser à Cosette apeurée allant chercher l’eau du puits.
C’est une œuvre de maturité où nous découvrons les aristocrates, le parlement, les lois, le peuple anglais, la misère, l’injustice juste un aperçu sans commentaire sans jugement.
« Accuser est inutile. Constater suffit. »
C’est aussi la vie d’Ursus et d’Homo (clin d’œil de l’auteur) qui se sont exilés de Londres et de la folie des hommes. Ursus serait un Gwynplaine âgé, désillusionné, sage et pourtant il commettra une erreur fatale.
Gwynplaine parce qu’il n’avait rien à perdre a sauvé un bébé Déa dont la mère est morte dans la tempête. Pureté des sentiments, innocence, Déa, aveugle, ne sent que l’âme des autres. Tous deux s’aiment tendrement.
«Ils se suffisaient, ils n’imaginaient rien au-delà d’eux-mêmes ; se parler était un délice, s’approcher était une béatitude ; à force d’intuition réciproque, ils en étaient venus à l’unité de rêverie ; ils pensaient à deux la même pensée. »
De très beaux passages n’est pas Victor Hugo qui veut. L’auteur c’est énormément documenté.
Gwynplaine connaîtra la richesse, le pouvoir mais sa seule ambition sera d’aider les plus faibles, il y voit sa destinée.
« Je suis prédestiné ! J’ai une mission. Je serai le lord des pauvres. Je parlerai pour tous les taciturnes désespérés. Je traduirai les bégaiements. Je traduirai les grondements, les hurlements, les murmures, la rumeur des foules, les plaintes mal prononcées, les voix inintelligibles, et tous ces cris de bêtes qu’à force d’ignorance et de souffrance on fait pousser aux hommes. Le bruit des hommes est inarticulé comme le bruit du vent ; ils crient. Mais on ne les comprend pas, crier ainsi équivaut à se taire est leur désarmement. Désarmement forcé qui réclame le secours. Moi, je serai le Verbe du Peuple. Grâce à moi, on comprendra. Je serai la bouche sanglante dont le bâillon est arraché. Je dirai tout. Ce sera grand. »
De très beaux passages n’est pas Victor Hugo qui veut. L’auteur c’est énormément documenté.
La fin de ce livre m’a laissé sans voix, sans mots, tant ce livre est mêlé à sa vie. Je percevais Victor Hugo et sa vie, son œuvre derrière chaque mot. J’y ai vu ses doutes quant à son engagement politique qui lui a couté l’exil et une vie familiale perturbée. Et par-dessus tout j’y ai vu cet hommage à Léopoldine, son ange, et à son gendre partis trop tôt.
Une excellente Lecture Commune initiée par HundredDreams que je remercie et qui n’a laissé aucun des lecteurs et des lectrices indifférents.
Bien que je n'ai pas lu les parties politiques autour de Josiane, ou quand Gwynplaine est à la Cour d'Angleterre, car le rythme se ralentissait, je ne peux nier une seule seconde que j'ai été captivée et happée par la magnificence des descriptions et du style hugolien. Les descriptions sont superbes, les personnages marquants, mémorables, le couple Gwynplaine/Déa est l'un des plus beaux que je n'ai jamais lu de ma vie. Spoiler(cliquez pour révéler) La mort de Déa et le suicide de Gwynplaine les rend symboliques des héros romantiques, mais leur couple est si beau, si attachant, que je suis demeurée profondément attachée à eux durant toute la lecture. . C'est un des meilleurs couples de la fiction, pour moi.
L'histoire est magnifique, les personnages mémorables. Que demander de plus ?
Un des plus grands romans du XIX ème siècle pour moi.
Magnifique ouvrage ici de la part de Victor Hugo. Ce livre est à la fois une critique, un livre d'histoire, une ébauche philosophique et un drame romantique magnifique. Les personnages sont attachants mais attention ce livre risque de lasser les moins téméraires des lecteurs à cause d'une première partie du assez... folle ! Mais sinon je conseil vivement ce magnifique roman.
Nous sommes en Angleterre au 17è siècle et on sent que l’auteur a fait de nombreuses recherches puisqu’il semble savoir énormément de choses sur cette époque et sur les mœurs. C’était très intéressant de se plonger dans cette histoire avec tous les détails historiques qui étaient fournis. J’avais l’impression d’y être, c’était vraiment super immersif.
C’est une intrigue très intéressante aux allures de complots politiques et de mystères. Il se passe beaucoup de choses, je n’ai pas souvent lu autant de suspens dans un classique et l’auteur le maîtrise à la perfection. Il y a beaucoup d’émotions dans cette histoire prenante qui ne peut pas nous laisser indifférent ; tout est savamment dosé et l’auteur n’en révèle jamais plus que nécessaire.
J’ai beaucoup aimé les personnages, notamment Gwynplaine. Il se perd à un moment de l'histoire pour mieux se retrouver. Il est doux, intègre et optimiste, prêt à tout pour faire entendre son point même à ceux qui ne veulent pas l’écouter. Ursus peut sembler rude, mais il a un cœur en or. Home est mon coup de cœur ; ce loup est d’une telle intelligence !
C’est un immense coup de cœur que je vous recommande !
Avec L’Homme qui rit, Victor Hugo signe un drame historique aussi envoûtant que déconcertant. A mi-chemin entre le gothique, le romantique et le roman noir, ce livre a quelque chose de profondément fascinant. On ne peut que tomber sous le charme de ces personnages à l’intensité dramatique remarquable que sont Gwynplaine, Dea, Ursus et même Homo. Tous les quatre sont plongés dans un monde qui ne veut pas d’eux, et de cette équation irréconciliable surgit tout le tragique de leur destin.
La grande force de ce romain est avant tout le fait qu’il soit conçu avant tout pour le lecteur, qui se voit plongé au cœur des atermoiements des personnages et mis face à toutes les contradictions que ces pages renferment. Car au-delà de la simplicité apparente de son intrigue, se cache quantité de faux-semblants. Tout, ici, est contradictoire, antithétique. Tout s’oppose. Tout est disproportionné.
A travers tous les paradoxes que ce roman renferme, Hugo n’a d’autre objectif que celui-là : faire réfléchir son lecteur sur le despotisme monarchique et aristocratique, sur la misère, et sur la justice. Bref sur la condition humaine.
Un roman sans doute relativement méconnu, mais qui gagnerait à être (re)découvert, encore et encore.
Résumé
De l’Angleterre tout est grand, même ce qui n'est pas bon, même l'oligarchie. Le patriciat anglais, c'est le patriciat, dans le sens absolu du mot. Pas de féodalité plus illustre, plus terrible et plus vivace. Disons le, cette féodalité a été utile à ses heures. C'est en Angleterre que ce phénomène, la Seigneurie, veut être étudié, de même que c'est en France qu'il faut étudier ce phénomène, la royauté.
Le vrai titre de ce livre serait l'Aristocratie. Un autre livre, qui suivra, pourra être intitulé la Monarchie. Et ces deux livres, s'il est donné à l'auteur d'achever le travail, en précéderont et en amèneront un autre qui sera intitulé: Quatrevingt-treize
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