Mon cœur a déménagé

Voilà qui s'appelle " Être manipuler " à la perfection.

Du début à la fin, j'étais complètement à côté de la plaque . @michel_bussi a encore frapper très fort avec son nouveau roman.

J'ai été de surprises en surprises au fur et à mesure de ma lecture. Des personnages hyper attachant. A commencer par la petite Ophélie, dit Folette . Elle va mener l'enquête pour découvrir qui est le véritable assassin de sa maman. Plus têtus qu'elle, ça n'existe pas. Ce roman est un véritable ascenseur émotionnel.

Bref, tu veux savoir ce qu'il s'est passer ? Alors FONCE te procurer ce petit bijou pour le découvrir.

COUP DE 🩷.

Bon scénario - habitant à 20 km de Rouen, je connais les endroits cités dans ce livre d'où l'attractivité à lire - le dénouement à la fin du livre est bien écrit

Ce thriller nous met en haleine jusqu’à la dernière page. Ophélie une petite fille veut savoir qui a tué sa maman et vivra dans une folie de vengeance.

Comme toujours, une histoire bien ficelée avec des bons rebondissements. Qui dit la vérité ?

Livre lu d'une traite, en une soirée, impossible de décrocher.

Un bon roman de Michel Bussi !

Après une ou deux lectures de cet auteur, j'ai fini a prendre goût à son style, c'est ce qui m'a décidé à essayer ce roman. De plus c'était un audio donc idéal pour écouter en conduisant.

Dès le début nous sommes Ophélie. Cette fille naïve mais traumatisée après la mort de sa maman. C'est un peu bouleversant d'être elle. Voir ce qu'elle voit, comprend ce qu'elle comprend, du haut de ses 7 ans, puis 13 etc...

Toute sa vie est liée à son esprit vengeur, à son malheur, jusqu'à en avoir même des dommages collatéraux parmi ses amis.

C'est tellement triste. Triste d'être elle. Elle qui est devenue femme, mais manipulatrice et menteuse experte.

Sauf que ça ne lui sert pas. Toutes les situations qu'elle créées se sont retournées contre elles.

Ceci dit, malgré les conseils bienfaiteurs de ses amis, son temps passé en prison, etc...elle n'a jamais abandonné, ce qui prouve une énorme détermination, et ceux, simplement pour l'amour de sa maman, et ça, c'est honorable.

Pour le père JO, par contre, pour rappel, principal suspect au moment de l'accident, je comprends Ophélie et son sentiment, mais c'est triste pour lui. Il voudrait tellement réparer le lien avec sa fille qui m'a fait un petit pitié. En même temps, Folette ( ou Poussette, les surnoms d'Ophélie) était petite et ne pouvait rien faire à l'époque, alors que sa mère lançait de véritables appels au secours contre lui. Il la battait souvent et Ophélie était si impuissante que je comprends qu'elle s'en veuille et lui en veuille. Qu'il finisse par se soigner de son addiction à l'alcool, c'est tout à son honneur, mais le mal a été fait pour elle.

Et pour Vidam, j'avoue, bien joué. On croit d'abord que c'est lui qui se fait piéger mais le retournement de situation est inattendu. Je me suis fait avoir.

Clairement, je m'attendais au scandale promis et j'ai même eu regret que ça ne se soit pas passé malgré tout lorsque les flics interviennent chez lui. Quoique à la fin, je l'ai trouvé sacrément doué en manipulation. Très difficile à cerner. Pendant les trois quart du roman on prend rend pitié pour lui, mais lors de la révélation finale, on se dit qu'enfaite, tout ce temps, on sentait bien qu'il n'était pas si innocent que ça et qu'il a sacrément bien joué son rôle depuis le début.

Lors des derniers chapitres, entre Jo et lui, j'avais un sentiment amer et de dégout pour ses deux là. Tellement déçu de leurs personnes que leurs destins sombres ne me touchait plus.

Ce qui m'a le plus satisfaite en vérité, c'est qu'Ophélie avance dans sa vie après tout ça. Qu'elle continue à se battre pour ses convictions. Qu'elle soit restée une bonne amie. Que sa coccinelle se repose un peu avant de peut-être un jour reprendre du service. Qu'elle garde en mémoire que sa maman l'aime et qu'elle n'est pas morte en vain. C'est le plus important en soit.

Au final, ce que je peux dire de mon écoute de ce roman, c'est qu'il s'agit d'une histoire addictive comme à l'habitude avec son auteur. Qu'il est rempli de suspense. Que j'ai quand même trouvé se livre différent des autres par le style d'écriture. Qu'il n'en reste pas moins un bon roman.

Il y a de très belles relations d'amitié que chacun d'entre nous devrait retenir. Nina, Béné...des petites perles de bonheur.

De plus, c'est un livre accès sur la profession du social et c'est très rare. J'ai aimé que ça soit l'angle principal choisi pour nous faire découvrir ses personnages. Y a tellement de vérités sur les descriptions que ça en est surréaliste.

Y a une petite chose en plus qui ne m'a pas laissé indifférente. D'ailleurs, si vous l'avez déjà lu, vous devez le savoir et être comme moi. Bien entendu, je parle du livre de contes. Qui n'a pas déjà entendu ses histoires? Tout du long, c'est un fil rouge bien tendu. J'ai été bien surprise d'ailleurs qu'il ne soit pas rompu à un moment donné. Bravo à l'auteur.

Je vous encourage donc à ouvrir ce livre immersif. Amateurs d'enquêtes, de thriller psychologique, il est fait pour vous. Par contre, je précise que je ne pense pas que ça soit une histoire inoubliable.

C'est en lisant ce dernier ouvrage que j'ai découvert cet auteur, au départ je n'étais pas convaincu mais finalement j'ai été agréablement surpris.

Néanmoins, j'ai été pris au dépourvu en lisant un récit immersif plein de rebondissements et de retournements, qui se termine de manière de qualité.

Un peu déçu de ce livre de Michel Bussi même si l'histoire reste très bien écrit avec du rebondissement quand il le faut, j'ai le sentiments de reste sur ma faim.

Ma lecture fut très décevante, sentiment accentué par l’impression d’avoir été déçu par un auteur que j’apprécie depuis de nombreuses années. Dès le départ et jusqu’à la dernière ligne, Michel Bussi a fait le choix d’une narration en « tu » très déstabilisante et qui n’est pas parvenu à me convaincre.

Cette utilisation de la deuxième personne du singulier est relativement rare et doit être utilisée dans un objectif précis, celui de s’adresser au lecteur comme un personnage du roman, ou du moins du confident du récit. Ce n’était pas le cas dans Mon coeur a déménagé où les différents narrateurs s’agressaient à un autre personnage de l’intrigue. En ce qui me concerne, j’avais la désagréable impression d’être totalement rejeté du roman, comme si j’étais un étranger qui n’avait pas le droit d’être impliqué, même de loin, un peu à l’image d’un supporter de football français catapulté dans un match de 4ème division de hockey australien.

L’intrigue avait de bonnes intentions et promet quelques rebondissements qui méritent la lecture. Et pourtant, ces derniers donnent plutôt l’impression d’un auteur en manque d’inspiration et qui ne parvient pas à dire au revoir à ses personnages. Plus d’une fois, le récit aurait pu prendre fin sans que cela ne dérange personne, mais c’était sans compter sur Michel Bussi qui, à l’image des auteurs de thrillers américains, a tenté de redonner une deuxième, voire une troisième vie à l’intrigue principale, à savoir la recherche de la vérité sur le décès de la maman de la jeune Ophélie.

Etant enseignant dans l’enseignement spécialisé en Belgique auprès d’enfants ayant subis de nombreux traumatismes familiaux, je pensais sincèrement m’attacher à la jeune Ophélie. Mais une fois de plus, Michel Bussi n’est pas parvenu à me convaincre en proposant un personnage relativement fade et très éloigné de ce que l’on retrouve dans la réalité. L’auteur me donne plutôt l’impression d’avoir consulté un cas similaire aux côtés d’un psychologue ou d’un bouquin sans avoir été s’informer de la réalité du terrain.

Le résultat final est plutôt décevant. Je ne m’attendais pas une fin aussi prévisible, surtout de la part d’un auteur reconnu mondialement pour sa facilité à surprendre ses lecteurs à l’aide d’un twist inattendu. Finalement, ce dernier n’y est jamais parvenu et ce roman se termine comme il a commencé, dans l’ombre et sans grand intérêt.

Je suis ravie d'avoir retrouvé la plume de Michel Bussi, car après avoir été déçue de mes dernières lectures, je doutais de mon attachement à l'auteur.

Suspens, personnages attachants, intrigue à Rouen, rebondissements page après page, tout les ingrédients font que ce roman pour moi, restera gravé pour longtemps. Un conseil lisez-le !