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Le Joueur



Description ajoutée par boby62210 2019-03-29T13:47:26+01:00

Résumé

Nouvelle Description

Résumé :

Le jeu brûle tout. Il est la passion. Il est le rêve.

L'enfer et la démesure. Le révélateur des abîmes de l'âme et l'ignoble concentré de la comédie bourgeoise. Il est l'argent!

Autour de ses tapis, le général déchu se fait l'esclave du marquis et attend le décès de la richissime Baboulinka, sa tante. Hypothèques... Héritages...

Intrigues... Corruption morale sur fond de bonnes manières. Qui donc résistera à ce tourbillon de folie?

Dans ce désordre furieux, Alexis succombe à son tour au cancer du jeu. Le jeune précepteur veut séduire l'intraitable Pauline, belle-fille de son employeur. Il est pauvre et doit devenir riche. Il veut surprendre et se tuerait pour ça.

Sur Roulettenbourg, ville d'eau paisible, souffle le vent du gâchis. Une tempête frénétique emportant les derniers fétus d'une vieille Europe en lambeaux...

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Classement en biblio - 502 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par bookemixer 2010-04-09T11:37:03+02:00

Dès demain ... oh ! si je pouvais partir, dès demain ! Renaître, ressusciter ! Il faut leur prouver ..., que Paulina sache que je peux encore être un homme. Il suffirait ... d'ailleurs, maintenant, il est trop tard, mais demain... Oh ! J'ai un pressentiment, et il ne peut en être autrement ! J'ai maintenant quinze louis d'or et j'ai commencé avec quinze florins ! Si l'on débute avec précaution ... Est-il possible que je sois un si petit enfant ? Est-ce que je ne comprends pas que je suis un homme perdu ? Mais ... pourquoi donc ne pourrais-je pas ressusciter ? Oui ! Il suffirait, une fois dans ma vie, d'être prudent, patient et ... c'est tout ! Il suffirait, une seule fois, d'avoir du caractère et, en une heure, je peux changer toute ma destinée. L'essentiel, c'est le caractère. Je n'ai qu'à me souvenir de ce qui m'est arrivé il y a sept mois à Roulettenbourg, avant de me ruiner définitivement. Oh ! Ce fut un remarquable exemple de résolution : j'avais tout perdu, tout... Je sors du casino, je regarde ... un florin se promenait encore dans la poche de mon gilet : « Ah ! J'ai encore de quoi dîner ! » me dis-je, mais après avoir fait une centaine de pas, je me ravisai et rebroussai chemin. Je mis ce florin sur manque (cette fois, c'était sur manque) et, vraiment, l'on éprouve une sensation particulière lorsque, seul, en pays étranger, loin de sa patrie, de ses amis, et ne sachant pas ce qu'on va manger le jour même, on risque son dernier florin, le dernier, le dernier ! Je gagnai, et, vingt minutes plus tard, je sortis du casino avec cent soixante-dix florins en poche. C'est un fait ! Voilà ce que peut parfois signifier le dernier florin ! Et si je m'étais laissé abattre, si je n'avais pas eu le courage de me décider ?... Demain, demain, tout sera fini !

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Commentaire le plus apprécié

Argent

Bel ouvrage sur le jeu (une drogue dure !) et qui peut mieux écrire qu'un joueur lui-même envoûté par la roulette ? Par delà le jeu, il y a l'amour d'Alexis pour Pauline, un amour destructeur et dont le jeu va anéantir tout espoir.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par inoshizu 2024-02-05T11:40:40+01:00
Or

Me voilà pour parler de l’histoire d’un homme prêt à s’anéantir, s’humilier et s’écraser pour une femme, en bref, un homme en proie à un amour dévastateur et ardent. A la charnière entre le romantisme à la française et le fatalisme russe, quel bonheur de lecture ! Le fait que beau-coup de personnages de l’intrigue ne soient pas russes créer une espèce de choc des cultures, et permet d’excentriques comparaisons, qui exacerbent et font ressortir la spécificité (parfois le ridicule) de chacun. Et puis j'aime tellement le portrait de l'homme russe qui y est dépeint : cy-nique et résigné mais en même temps si enthousiaste et jovial, presque enfantin. Il est vrai que les Français en prenons pour notre grade, mais c'est avec justesse (je crois) que Dostoïevski dé-peint le français arrogant et égocentrique, là où le russe apparaît plus simple d'esprit, mais plus humain. Et pourtant, ni le russe, ni le français ne sont complètement épargnés par l’ironie de l’auteur, puisque tout au long de ce récit, tous les personnages tombent peu à peu dans la dis-grâce. Cela rend le tout plus familier, plus convivial, comme si nous suivions les aventures de personnages qui à force de malchances et railleries du destin avaient fini par constituer une es-pèce de grande famille. Outre les personnages, j’ai également remarqué une tension notable, qui règne quasiment du début à la fin. Tout ne tient qu'à un fil, et à maintes reprises, le lecteur n’a d’autre choix que de ressentir l'euphorie du jeu. Euphorie qui d’ailleurs, est bien souvent mise en parallèle avec les chagrins de l’amour. Les passions d’Alexis l'ont mené à sa perte, et même quand il y voit une salvation, il est déjà trop tard. Dostoïevski est un maître dans l'art de sonder les cœurs (sonder son propre cœur, en fait) et dans la compréhension des psychoses sentimen-tales, et il est incroyable de se dire qu’il écrit ce livre alors qu'il est lui-même profondément plongé dans ce vice. Il sait pertinemment que ce jeu le mènera à sa perte et pourtant il joue en-core. Cela démontre bien une incapacité de s'en débarrasser, tout comme l'amour. « Les vrais avares ne jouent pas. Les vrais joueurs n'aiment pas l'argent ». Je salue au passage l’effort de traduction d’André Markowicz, qui n’a pas cherché à alléger la lourdeur de certaines paroles parfois bien trop répétitives, en retranscrivant ainsi à merveille le poids du désespoir de notre personnage. Il en va de même pour les dialogues, sans quoi le roman n'est rien. La présence et les paroles des autres donnent du sens au roman, et ajoutent souvent au malheur de notre per-sonnage principal. La fin elle-même n’a pas été atténuée et ne laisse entrevoir rien de bon.. Mais comment aurait-il pu en être autrement venant de notre cher Dostoïevski ? Le fait qu’il ait dicté cette œuvre (qui plus est à sa propre femme !) ressemble à une confession, et pas à un ré-cit, surtout lorsqu’on sait qu'au moment d’achever ce roman, il avait le même âge que son per-sonnage principal. Je me répète, mais comment ne pas se sentir plus proche à la fois de l’auteur et du narrateur après ça ? De fait, le fait d'imaginer qu'Alexis est en fait le reflet de son auteur me fait - comme d'habitude, si je puis dire - le prendre davantage en affection. Cet homme si énigmatique se décrirai donc comme un être faible et esclave de ses passions ? Quel effort d’introspection, tout de même ! Cette vision de l'homme tourmenté et profondément sombre, Dostoïevski l'avait très jeune, et je commence à me dire que j'aimerais beaucoup lire ses œuvres dans une certaine continuité, et dans l’ordre de leur parution, pour parvenir à comprendre et suivre l’évolution de sa réflexion sur l’Homme… Vraiment, quel auteur, et quelle joie de me dire, chaque fois en refermant un de ses livres « voilà pourquoi cet homme est mon auteur préféré ! »

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Commentaire ajouté par Morlivet 2023-12-30T22:42:13+01:00
Argent

On a beau avoir à peu près une idée de ce que sera le livre (d'après le titre et la vie de Dostoïevsky), l'auteur parvient à nous surprendre par l'univers qu'il a construit autour du thème abordé. Ce livre n'est donc pas qu'un récit plat gravitant uniquement autour de l'addiction au jeu... C'est d'ailleurs le livre lui-même qui devient addictif!

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Commentaire ajouté par Shiny 2023-11-24T01:57:46+01:00
Argent

Magnifique ouvrage et approfondissement de la psychologie non pas seulement d'un personnage qui ne maîtrise pas grand chose dans a vie, mais approfondissement de la psychologie d'une myriade de personnages qui ne maîtrisent pas beaucoup plus d'éléments dans leur vie, si ce n'est l'illusion qu'ils en font auprès d'autrui.

Pourtant le recueil est fondamentalement rempli de vrai, des émotions que ressentent réellement les personnages, et là où elles peuvent sembler fausses elles ne sont en réalité que volatiles, comme les désirs des personnages.

Un joli portrait qui n'hésite pas à creuser et illustrer les complexités et les défauts de chacun des personnages, à commencer par le principal, inspiré par son auteur, à qui on accordera le mérite de ne pas s'être montré plus honnête homme qu'il ne l'était.

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Commentaire ajouté par C-Carole16 2023-08-30T18:52:06+02:00
Bronze

J'ai été un peu surprise au début de rentrer dans l'action immédiatement : j'ai un peu eu l'impression de commencer le deuxième tome d'une saga sans avoir lu le premier. La lecture de la préface m'a aidé à mieux situer l'histoire, mais je dois tout de même avouer avoir été légèrement déroutée.

J'ai beaucoup aimé les descriptions de l'addictivité, de la perte de contrôle de soi et de la perte d'identité décrites ici. C'était une lecture intéressante.

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Commentaire ajouté par teikocrbs 2023-06-18T19:15:04+02:00
Or

Si le joueur est un récit philosophique au sens où il révèle les failles de l’homme et de son dangereux penchant pour les passions, il est aussi en partie autobiographique. On peut en effet se demander s’il ne s’agit pas d’un récit autobiographique en établissant des parallèles entre la vie amoureuse de l’auteur et la passion tragique du héros, qui pourrait être le double de Dostoïevski. Cette théorie peut être renforcée en sachant que l’auteur lui-même fut pendant longtemps dépendant au jeu.

Ce roman m’a marquée. Il retranscrit à la perfection l’incohérence de nos émotions et la difficulté qu’on peut avoir à les contrôler. Même en n’ayant jamais joué à la roulette, on éprouve les mêmes craintes et la même excitation des personnages, et on parvient à comprendre ce qui les pousse sans cesse à continuer, et à espérer. L’auteur dépeint parfaitement la complexité d’une addiction, pour l’avoir beaucoup expérimentée lui-même.

J’ai également beaucoup aimé ce roman car j’apprécie particulièrement l’écriture de Dostoïevski. Ses récits sont spéciaux ; non seulement dans les thèmes abordés (la plupart du temps très sombres), mais aussi par le style qu’il utilise. Dans ses récits il agit comme un psychologue ; il ne se contente pas de raconter, il effectue une profonde analyse psychologique des personnages, et offre au lecteur la possibilité de découvrir leurs pensées les plus intimes et de les voir évoluer.

Enfin, j’ai beaucoup aimé le développement du personnage principal, des certitudes vers la remise en question.

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Commentaire ajouté par Zoupidou 2023-02-21T15:57:48+01:00
Lu aussi

Lecture dans le cadre de ma formation.

J'ai trouvé effarant cette dépendance au jeu.

Le personnage de Pauline m'a déplu.

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Commentaire ajouté par Karinesky 2022-07-02T23:43:02+02:00
Lu aussi

Ce roman presque autobiographique traite des problèmes d’addiction aux jeux. L’auteur qui était lui même addict à la roulette démontre comment on peut tout perdre pour la passion du jeu.

Ce roman est aussi une critique satirique des nations européennes de l’époque (et notamment la France et l’Angleterre) qui ne vivaient que pour l’argent. A contrario le russe est un passionné et non une personne calculatrice comme les héros de ce roman.

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Commentaire ajouté par ChroniquesDeCeline 2022-05-20T14:42:24+02:00
Or

J’appréhendais la lecture d’un livre de cet auteur et au final « Le Joueur » s’avère être abordable.

L’histoire se déroule principalement à Roulettenbourg, ville imaginée par l’auteur où s’y trouve un casino. Le narrateur Alexis loge dans un hôtel en compagnie de son général, de Pauline, d’un anglais et d’un français entre autres.

Avec ce roman, l’auteur montre comment l’homme est faible envers l’argent alors qu’il suffirait d’une force de caractère pour ne plus jouer. Qu’il est aussi près à tout, quitte à blesser ceux qu’il aime.

L’amour est également addictif ici, on le voit avec Alexis dans ses sentiments pour Pauline, il serait près à être son esclave alors qu’elle est plutôt médisante avec lui et pourtant…

La beauté de ce roman aussi, c’est la plume de l’auteur, elle est de toute beauté et puis, les personnages nous sont moralement très bien dépeint avec leurs bons et mauvais côtés.

Il m’est un peu difficile de parler de ce classique de la littérature russe car il y a beaucoup de choses que l’on peut dire sur ce qu’il s’en dégage du point de vue des moralités et je pense, que chacun doit en tirer sa propre conclusion.

Pour conclure, si vous souhaitez découvrir cet auteur, je vous conseille ce titre car il reste facile à lire et à assimiler. Bref, pour ma part, je suis heureuse d’avoir lu ce livre qui je pense, va me marquer longtemps.

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Commentaire ajouté par ZouzouZouzou 2022-04-09T19:36:34+02:00
Lu aussi

Il est impressionnant de voir comment le livre monte en puissance. Comment Alexeï se fait happé inexorablement par l'enfer du jeu qui devient bien plus qu'une addiction.

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Commentaire ajouté par Belami77 2022-03-03T12:01:21+01:00
Bronze

« Le joueur » de Fiodor Dostoïevski ne me laissera pas un souvenir impérissable. L’urgence et la précipitation qui a prévalu à l’écriture de cet ouvrage dicté en moins d’un mois est perceptible tout au long de sa lecture. Le scénario, les personnages, le style, rien ne m’a plu et il m’a fallu faire un grand effort sur moi-même pour, d’une part, arriver à comprendre la succession des évènements et pire, d’autre part, de ne pas fermer le livre avant de l’avoir fini, ce qui ne m’est jamais arrivé. D’un point de vue pédagogique, l’addiction de l’auteur lui-même au jeu et son mécanisme m’ont paru seuls d’intérêt. J’ai, c’est un avis personnel, eu beaucoup de mal à y reconnaître le Fiodor Dostoïevski de « Crime et Châtiment », de « L’idiot » ou de « Les Frères Karamazov ».

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Date de sortie

Le Joueur

  • France : 2003-12-20 - Poche (Français)

Activité récente

Évaluations

Les chiffres

lecteurs 502
Commentaires 46
extraits 58
Evaluations 110
Note globale 7.44 / 10

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