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La Ballade de Pern, Tome 8 : Histoire de Nerilka



Description ajoutée par dauphingirl8 2010-05-27T23:10:47+02:00

Résumé

L'épidémie ravage la planète Pern. Tous les habitants se mobilisent pour affronter la catastrophe. Seul Tolocamp, seigneur régnant du Fort de Fort, refuse de porter secours à ses voisins. Nerilka, sa fille, a honte de cette attitude. Un jour elle se décide : elle emballe quelques médicaments et se glisse hors du Fort. Elle n'a plus rien à faire avec sa famille et elle veut aider son peuple. Où pourra-t-elle se rendre utile ? Sa quête l'entraîne jusqu'au Fort de Ruatha, où le seigneur Alessan prépare à la hâte le précieux sérum qui sauvera les gens. Une femme s'est déjà sacrifiée pour lutter contre le mal. Et maintenant Nerilka est prête. Il y a longtemps qu'elle a abandonné l'espoir de se marier et de fonder un foyer. Elle ne sait pas encore que son choix va changer le cours de sa vie !

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Classement en biblio - 216 lecteurs

extrait

PROLOGUE

Rukbat était une étoile dorée de type G, dans le secteur du Sagittaire. Elle avait cinq planètes, deux ceintures d'astéroïdes et une planète errante qu'elle avait captée et retenait depuis de récents millénaires. Des hommes s'établirent sur le troisième monde de Rukbat et le nommèrent Pern, prêtant d'abord peu d'attention au planétoïde errant, qui décrivait autour de son soleil d'adoption une orbite elliptique terriblement excentrique — jusqu'au jour où la course de l'errant le ramena près de sa sœur adoptive au périhélie.

Quand les circonstances étaient favorables et qu'une conjonction le plaçait assez près de sa planète-sœur, la vie indigène du planétoïde errant tentait de franchir le gouffre de l'espace pour rejoindre la planète plus tempérée et plus hospitalière. Alors des Fils argentés tombaient en pluie dans le ciel de Pern, détruisant tout ce qu'ils touchaient. Les premiers colons essuyèrent des pertes terribles. Une lutte s'engagea pour survivre et combattre ce danger et les derniers liens qui subsistaient avec la planète-mère furent rompus.

Les Pernais, dès leur arrivée, avaient démembré leurs vaisseaux spatiaux et renoncé aux technologies sophistiquées qui n'avaient pas leur place sur cette planète pastorale. Pour maîtriser les incursions des Fils redoutés, les plus ingénieux établirent un plan à long terme. La première phase consista à développer une variété hautement spécialisée de lézards de feu, forme de vie indigène de leur nouveau monde. Les hommes et les femmes doués d'une forte empathie et de capacités télépathiques innées furent entraînés à les utiliser et à préserver ces étranges animaux. Les dragons — ainsi nommés pour leur ressemblance avec la bête mythique des légendes terriennes — avaient deux caractéristiques précieuses. Ils pouvaient se téléporter instantanément d'un endroit à un autre, et, après avoir mâché une roche riche en phosphine, émettaient un gaz enflammé. Et parce que les dragons pouvaient voler, ils pouvaient aussi intercepter et calciner les Fils en plein ciel, avant qu'ils n'atteignent la surface de la planète.

Il fallut des générations avant que le potentiel des dragons atteignît son plein développement. La seconde phase du plan de défense allait prendre encore plus longtemps. Car les Fils, spores mycorrhizoïdes capables de traverser l'espace, dévoraient toute matière organique avec une aveugle voracité et, dès qu'ils avaient touché le sol, s'y enfonçaient et proliféraient à une vitesse terrifiante. On développa donc une forme de vie capable de vivre en symbiose avec eux, et la larve qui en résulta fut introduite dans le sol du Continent Méridional. Ainsi les dragons constitueraient la protection visible, calcinant les Fils en plein ciel et protégeant l'habitat et les troupeaux, tandis que la larve protégerait la végétation en dévorant les Fils qui auraient échappé aux flammes des dragons.

Les initiateurs de cette défense à deux étages n'avaient pas tenu compte de changements possibles ou de bouleversements géologiques. Le Continent Méridional, quoique apparemment plus attrayant que les terres plus froides du Nord, se révéla instable, et toute la colonie fut obligée de chercher refuge sur les rocs stériles du Continent Septentrional.

Sur le Continent Septentrional, le premier Fort, nommé Fort de Fort, construit sur la face orientale de la Grande Chaîne Occidentale, fut bientôt trop petit, et ses cavernes pourtant vastes incapables d'abriter le nombre croissant des dragons. Une autre colonie s'établit un peu au nord, où un grand lac s'était formé près d'une falaise trouée de grottes. Mais ce nouveau Fort, baptisé Fort de Ruatha, devint lui aussi trop petit au bout de quelques générations.

Comme l'Etoile Rouge se levait à l'est, le peuple de Pern décida de fonder une colonie dans les montagnes orientales, là où l'on pourrait trouver des cavernes convenant à ce dessein. Car seuls le roc et le métal étaient insensibles aux brûlures des Fils.

Les dragons ailés crachant le feu avaient maintenant atteint une taille requérant des cavités plus vastes que les modestes grottes où s'étaient établis les premiers Forts. Certains volcans éteints, l'un un peu au nord du premier Fort, l'autre dans les Monts de Benden, avaient des cratères troués de cavernes ; ils n'exigèrent que quelques modifications pour devenir habitables. Toutefois les excavatrices, prévues pour des opérations minières normales et non pour l'excavation de falaises entières, consommèrent le reste du combustible apporté de la Terre. L'excavation des Forts et Weyrs ultérieurs fut faite à la main.

Les dragons et leurs maîtres dans leurs forteresses volcaniques, et le peuple dans les grottes des Forts, vaquaient à leurs tâches respectives, et développèrent chacun de leur côté des habitudes qui devinrent des coutumes, lesquelles se pétrifièrent en une tradition, aussi intangible qu'une loi. Quand s'annonçait une Chute de Fils — quand l'Etoile Rouge était visible à l'aube entre les Pierres de l'Etoile, érigées sur la Couronne de chaque Weyr, — les dragons et leurs maîtres se mobilisaient pour protéger le peuple de Pern.

Puis venait un Intervalle — deux cents Révolutions de la planète Pern autour de son soleil — où l'Etoile Rouge était à l'autre extrémité de son orbite erratique, captive solitaire et glacée. Aucun Fil ne tombait sur Pern. Les habitants effaçaient tous les signes des déprédations, ensemençaient les champs, plantaient des vergers, pensaient même à reboiser les pentes dénudées par les Fils. Ils parvenaient même à oublier qu'ils avaient frôlé de près l'extinction totale. Puis la planète errante reparaissait, les Fils recommençaient à tomber pour une autre période — ou Passage — de cinquante ans. De nouveau, les Pernais remerciaient leurs ancêtres, morts depuis des générations, de leur avoir légué les dragons, dont l'haleine embrasée calcinait les Fils en plein ciel.

Les dragons, eux aussi, avaient prospéré pendant l'Intervalle, et s'étaient installés dans quatre autres sites, selon le plan de défense initial.

A chaque génération, les souvenirs de la Terre s'effaçaient de plus en plus de l'histoire pernaise, et finirent par dégénérer en légendes et en mythes. L'importance du Continent Méridional — et des Instructions formulées par les créateurs des dragons et des larves — s'estompa et s'oublia dans la lutte pour la survie immédiate.

Au début du Sixième Passage, une culture socio-politico-économique complexe s'était développée pour affronter le mal récurrent. Les six Weyrs, ainsi qu'on avait baptisé les habitations volcaniques des chevaliers-dragons et de leurs bêtes, s'étaient engagés à protéger Pern, chaque Weyr ayant une section du Continent Septentrional littéralement sous ses ailes. Le reste de la population avait accepté de payer une dîme pour faire vivre les Weyrs, car les chevaliers-dragons n'avaient pas de terres arables dans leurs régions volcaniques, n'avaient pas le temps d'apprendre d'autres métiers en temps de paix compte tenu des soins qu'exigeaient leurs dragons, et n'avaient pas de temps à distraire de la protection de la planète durant les Passages.

Des colonies, appelées Forts, s'étaient développées partout où se trouvaient des grottes naturelles — certaines plus importantes ou stratégiquement mieux placées que d'autres. Il fallait un homme énergique pour contrôler le peuple terrifié pendant les Chutes de Fils ; il fallait une sage administration pour conserver les vivres quand on ne pouvait rien cultiver sans danger ; il fallait des mesures extraordinaires pour gouverner la population et la maintenir active et en bonne santé jusqu'à la fin du Passage.

Les artisans pratiquant les arts et métiers utiles à la communauté — métallurgie, tissage, élevage, culture, pêche, exploitation minière — avaient formé des ateliers dans tous les Forts importants, dirigés par l'Atelier Maître qui enseignait les préceptes du métier et conservait et transmettait les techniques d'une génération à l'autre. Le Seigneur Régnant d'un Fort ne pouvait pas refuser aux autres Forts le produit des ateliers situés sur son territoire, car les ateliers étaient indépendants des Forts. Chaque Maître, dans sa spécialité, prêtait allégeance au Maître Artisan de Pern — office électif basé sur la compétence professionnelle et les capacités administratives. Le Maître Artisan était responsable de la production de ses ateliers et de la distribution juste et objective de tous les produits relevant de sa spécialité sur une base planétaire et non pas régionale.

Les Seigneurs des Forts et les Maîtres Artisans jouissaient de certains droits et privilèges, de même que les chevaliers-dragons, dont toute la population dépendait pour sa défense pendant les Chutes de Fils.

C'est à l'intérieur des Weyrs que la plus grande révolution avait eu lieu, car les besoins des dragons avaient priorité sur toutes autres considérations.

Parmi les dragons, les dorés et les verts étaient des femelles, les bronze, les bruns et les bleus étaient des mâles.

Chez les dragons femelles, ou dragonnes, seules les dorées étaient fertiles ; les vertes étaient rendues stériles par la pierre de feu — une chance, car dans le cas contraire leur vie sexuelle très active aurait surpeuplé les Weyrs. C'étaient toutefois les plus agiles, auxiliaires inappréciables dans la lutte contre les Fils par l'intrépidité et l'agressivité. En contrepartie de leur fertilité, les reines dorées ne crachaient pas le feu, et leurs maîtresses étaient armées de lance-flammes dans les combats. Les mâles bleus étaient plus robustes que leurs sœurs plus petites, tandis que les bruns et les bronze avaient la résistance indispensable dans les longues et difficiles batailles. En théorie, les grandes reines dorées pouvaient s'accoupler à n'importe quel dragon capable de les rattraper pendant leurs acrobatiques vols nuptiaux. Mais en pratique, cet honneur revenait toujours aux bronze. Lorsqu'un dragon bronze couvrait la doyenne des reines, son maître devenait le Chef du Weyr et commandait les escadrilles de combat pendant toute la durée du Passage. Toutefois, c'est la maîtresse de la reine doyenne qui avait le plus de responsabilités dans le Weyr, pendant et après un Passage ; elle devait veiller à l'instruction et à la conservation des dragons, comme au bien-être et à la prospérité du Weyr. Une Dame du Weyr forte et énergique était aussi essentielle à la survie du Weyr que les dragons l'étaient à la survie de Pern.

A elle incombait la tâche de ravitailler le Weyr, de mettre ses enfants en tutelle, d'organiser les Quêtes dans les Forts et les ateliers pour y trouver des candidats et candidates à présenter aux dragonets nouveau-nés le jour de l'Eclosion. Comme la vie dans les Weyrs était non seulement plus prestigieuse mais également plus facile pour les hommes et les femmes, Forts et ateliers considéraient comme un honneur le choix de leurs fils et de leurs filles pendant une Quête, et s'enorgueillissaient des membres de leur lignée devenus chevaliers-dragons. Notre histoire commence vers la fin du Sixième Passage de l'Etoile Rouge, quelque mille quatre cents Révolutions après l'arrivée des hommes sur Pern...

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Commentaires récents

Diamant

J'ai dé-vo-ré ce bouquin ! Et ça doit bien être mon tome préféré de la saga, et pourtant j'avais eu peur de lire la même histoire que Moreta. Eh bah non ! Le point de vue de Nerilka permet de lire une autre histoire sans s'ennuyer.

On lit les pages et on se rend compte au bout d'un moment qu'une grosse partie du livre a déjà été parcourue. (même en anglais)

En tout cas j'ai vraiment hâte de lire la suite de la saga de Pern. :)

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Or

http://delivreenlivres.blogspot.fr/2017/05/avis-en-vrac-41.html

Une novella très forte émotionnellement, j'en ai pleuré, j'ai adoré.

Elle ne peux pas se lire sans le tome précédent dont elle n'est que le complément, le même passage de l'histoire vue par une autre personne.

C'est vraiment un texte court, on voit ce qu'il se passe au Fort de Fort pendant que Moreta entreprend de sauver le monde de son coté.

Nerilka a honte de la réaction de son père pendant l'épidémie, il néglige ces devoirs et parait extrêmement égoïste, en ne pensant qu'a son propre intérêt. Du coup quand l’occasion de présente elle décide de sauter le pas et de s'en aller. Elle veut compenser les actions de son père et faire le double pour essayer d'aider la ou elle peut.

Je résume grossièrement pour que ça ne spoil pas le tome précédent.

Le tome précédent était lui aussi très émotionnel, triste, surtout à la fin, et on ressent doublement cette tristesse ici. D'un part parce qu'on sait déjà ce qui va arriver et d'autre part parce que ce qui arrive touche énormément les autres personnages, chose qu'on n'avait pas du tout vue à la fin de la Dame aux Dragons.

Nerilka est un bon personnage. Elle est suffisamment obstinée pour arriver à prendre sa décision tout en n'étant pas non plus trop fonce dedans. Elle a aussi un petit coté naïf qui la rend touchante, surtout quand elle veut vraiment aider tout le monde. C'est un peu le chat noir de sa famille, les autres ne semblent pas la remarquer ni l'apprécier, surtout pas à sa juste valeur.

On ne voit quasiment pas Moreta en fait dans ce tome, mais on ressent tout le bien qu'en pense Nerilka et comme elle est dévasté par ce qui se passe. Elle est vraiment la personne qui permet que tout arrive à lui survivre malgré toutes les épreuves.

J'ai aussi adoré l'évolution de Alessan, c'est un personnage pour lequel j'ai énormément d'affection et je suis vraiment satisfaite de la fin le concernant.

Bref, une petite lecture, mais que je trouve essentielle pour vraiment comprendre les tenants et les aboutissants de l'histoire de l'épidémie !

17.5/20

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Diamant

Une aventure par une aventuriere.

Une épopée a lire dans la continuité des autres, et la dame aux dragons oui a lire "a part', plus tard

On est accroc et voyage avec la miss

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Argent

C'est toujours aussi bien écrit, mais je suis tout de même un peu déçue !

Il ne faut surtout pas le lire juste après "la dame aux dragons" parce qu'en fait c'est la même histoire vue par un autre personnage (Nerilka au lieu de Moreta)...

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Diamant

Ce n'est pas mon volume favori mais il reste agréable à lire.

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Diamant

Magnifique !

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