Not short story, novella, or standalone, but collection of scenes written by Gordon Andrews as a companion to our Kate Daniels series of books. These scenes illustrate the point of view of Curran, the Beast Lord of Atlanta and are provided in gratitude to their readers for all of their support.
J’étais dans Unicor Lane la nuit. Un mauvais moment pour un
mauvais endroit. N’importe quoi peut arriver ici, mais jamais rien
de bon.
Personne n’était responsable d’Unicor Lane. Aucune des
nombreuses factions d’Atlanta ne pouvait le réclamer comme tel. Il
était peuplé de ceux qui ont était un jour humain et de ceux qui ne
l’on jamais était, et ils se cachaient dans les ruines sombres, se
nourrissant des uns et des autres et des visiteurs importuns. Ainsi
Unicor Lane est reconnue par tous comme un territoire neutre, un
no-man’s land sur lequel vous pénétrez à vos risques et périls. Je
devais rencontrer quelqu’un ici, et si elle allait aussi loin pour me
trouver, je saurais ce qu'elle était.
Je me penchai en arrière, en sentant la pierre froide du bâtiment
abandonné sur mon épine dorsale. Le clair de lune transperçait par
les trous du toit, en éclairant un trou dans le mur. Elle passerait par
là. Les ténèbres nocturnes me cachaient, j’aurais donc beaucoup
plus de temps pour la regarder. L’unicor était calme. La nuit n’est
jamais vraiment silencieuse, mais pour l’instant les monstres
surveillaient leurs manières. Aucun d’eux ne savait pourquoi j’étais
là, mais tous étaient d’accord pour dire qu’ils ne voulaient pas être
la raison de ma visite. Tout ce que je savais de cette Merc venait de
Jim, mon chef de sécurité. Il avait travaillé avec elle dans La Guilde
des Mercenaires. Ça me faisait réfléchir. Jim est un chat et a toujours
préféré la chasse en solitaire. Il était rare pour lui de laisser
quelqu’un de l’extérieur de la meute couvrir ses arrières. Il m’avait
dit qu’elle était rapide pour une humaine et bonne avec une lame. Il
avait dit également qu’elle avait une grande gueule et se battait
quand elle devait courir. Rien que pour ses raisons je ne l’aimais
pas. Les Mercs étaient des mangeurs de bas fond. Aucun honneur,
aucune intégrité, aucune loyauté. Je n’avais pas pour habitude de
rencontrer personnellement les voyous qui se faisaient passer pour
des durs. J’avais des gens pour ça.
Cependant, j’étais enclin à prendre ce risque cette fois, puisque
Jim s’était porté garant pour elle. Il l’avait vu se sortir de situation
qui aurait dû la tuer. Jim ne croit pas qu’elle avait sortie toutes ses
cartes. Elle cachait probablement une magie puissante, ce qui
signifiait qu’elle viendrait avec des bagages. C’était excellent si ça
s’avérait utile. Quelque chose chassait mon peuple, le Peuple libre
d’Atlanta. On possédait les meilleurs traqueurs de la ville, mais on
ne l’avait pas encore attrapé. En temps normal on aurait résolu nos
propres problèmes. On l’aurait gardé dans la famille. Les humains
nous voient comme des monstres, et je n’avais pas besoin de leurs
donner encore plus de raisons. Mais les meurtres sont trop
nombreux et quelques vampires avaient été détruits aussi – ce
n’était pas de grosses pertes – et l’Ordre Miséricordieux
s’impliquait et proposait leur aide. Le seul homme en qui j’avais
confiance dans cette organisation de fanatique, un Chevalier Divin
de l’Ordre avait enquêté sur l’affaire et mis a mort, sans doute par
la même créature. J’avais peu d’amour pour les humains et encore
moins besoin d’eux, mais Greg Feldman était mort en nous aidant
ça signifiait quelque chose. Incroyablement, ce merc avait été sa
pupille et avait hérité de l’affaire avec un poste temporaire à
l’Ordre. Je trouverais cette chose qui avait assassiné mes gens. Je
serais debout et gouterais son sang quand la lumière disparaitrait
de ses yeux. Rien ne changera cela. Mais avec l’aide de l’Ordre, je
trouverais qui il est plus rapidement. Si la pupille de Greg cherchait
vengeance, tant mieux. Ça voudrait dire qu’elle était prête à
prendre des risques ce qui pourrait m’aider à avoir ce que je
voulais – mes dents sur la gorge de cette créature.
Je l’avais sentie avant d’entendre son approche, Jim était resté à
l’extérieur. Le vent de la nuit apportait un mélange de senteurs sous
ma langue. Du cuir – des vieilles bottes. Une touche de sueur,
propre et sans aucun doute féminin. Un mélange de romarin, de
camomille, de lavande – shampooing. Un parfum à base de plantes
étrangères en cet endroit humide et moisi, c’était agréable. Une
trace très faible de clou de girofle et d’acier – de l’huile pour épée.
Elle était calme, presque silencieuse pour une humaine.
Intéressant. Qu’était-elle ? Enfin le faible bruit d’un pas. Viens plus
prêt, petite souris, tu y es presque. Les ombres de la nuit m’avalaient.
Elle entrerait juste en face de moi, – c’était la seul voie – et je la
verrais avant qu’elle ne m’aperçoive, si je décidais de me faire voir.
Peut-être que si elle était comme elle sentait, je lui ferais ce
privilège. Un léger frottement d’un pied glissant sur la pierre. Je me
penchai en avant pour avoir une meilleure vue. Le clair de lune,
passant par le trou du toit, illuminait la scène quand elle mit un
pied par l’ouverture. Elle entra par le côté lentement et avec
précaution, tenant une épée. Une étrange lame pâle. Elle la tenait
comme si elle savait ce qu’elle faisait, mais sa foi en sa capacité se
protéger était déplacé. Le bout de mes griffes démangeait l’intérieur
de ma peau, elles voulaient sortir. Elle avait peut-être une épée,
mais moi j’avais six griffes.
Elle balaya la zone, s’arrêta pour écouter, puis avança
furtivement comme un danseur, se dissimulant dans l’ombre la
plus proche avant que j’ai pu apercevoir son visage. Une nouvelle
bouffée de son parfum me parvint. Elle fit une pause et je savais
qu’elle regardait dans l’ombre, essayant vainement de me trouver.
J’aimais la façon dont elle se déplaçait, équilibrée et légère, ni sur la
pointe des pieds, ni rigide. Un corps agréable. Viens à moi, souris,
n’aie pas peur. Elle fit un pas en avant et je l’aperçu de profil.
Exotique, traits forts, pas vraiment jolie, mais j’aimais ce que je
voyais. Je dessinai avec mes doigts dans la terre, en grattant
légèrement le sol. Elle pivota sur un pied, tournant son épée. Vite.
Ses yeux foncés regardaient droit dans les miens. Je ne détectait
aucune crainte. Mais au lieu de ca, un regard de défi. Donc, ce
n’était pas une souris après tout, mais quelque chose de mieux. Ça
pourrait être intéressant. Je la laissais dansé un peu plus dans la
saleté. Elle était agréable à regarder.
Elle s’accroupit avec sa main tendue. Que diable faisait-elle…
— Ici, minou, minou…
Oh mon dieu ! elle était retardée, j’allais tuer Jim.
Cette petite nouvelle de 29 pages, va ravire tous les fans de la saga Kate Daniels.
Le héros est Curran, on redécouvre certains passages des 4 premiers tomes mais de son point de vue à lui.
Les scènes qui sont reprisent sont:
Tome 1: La 1ère rencontre entre Curran et Kate, quand elle lui dit "minou, minou..."
Tome 2: Kate est blessée. Curran l'a ramène chez lui et lui donne à manger.
Tome 3: Curran est enfermée dans une cage et essaie de convaincre la protégée de Kate de le libérer afin de pouvoir aller sauver Kate et la meute qui se battent dans une arène.
Tome 4 (qui sort en novembre 2011): Spoiler
Grace à ces 4 scènes, on découvre comment il perçoit Kate, ses sentiments pour elle sont puissants et violents. Il est possessif, vaniteux, tout lui est dû. Il est le seigneur des bêtes.
On découvre également ses obligations en tant que souverain, ses liens avec la meute.
Bref, je vous conseille vivement ce mini livre qui n'est jamais paru en France.
Etant - je plaide coupable - très sensible au charme de Curran, je brûlais de connaître sa version de ses différentes rencontres avec Kate.
Je n'ai pas été déçue du voyage ! Le Seigneur des Bêtes est un Alpha à n'en pas douter, son côté un peu froid et autoritaire dans Kate Daniels dissimule un être aussi excessif qu'elle, passionné aussi mais ayant peu être un côté létal un peu trop développé même si on a bien conscience qu'il se contient. On en ronronnerait presque !
Plusieurs passages sont désopilants et la fin arrive bien trop vite...
Point de vue de Curran sur les 3 premiers tomes de la saga, et c'est juste un régal de pouvoir revivre les meilleurs moment de la saga du point de vue de Curran ! Très bon spin-off, que je recommande vraiment à tous les fans de la saga parce qu'on retrouver des scènes comme le moment du jacuzzi, la soirée date de Kate où elle lui fait commander un bol de lait, la soirée avec Saiman où il décide de provoquer Curran au point de le faire enrager, le moment où il la nourrit pour la première fois... bref, un condensé de tous les meilleurs moments.
Petites scènes qui n'apporte pas grand chose à l'histoire principale mais Curran est un personnage tellement charismatique que voir son coté de l'histoire ,avec ses yeux et son ressenti ,devient passionnant.C'est un héros de livre qui à lui seul peut récupérer tout l'attention d'un lecteur sur lui ,ne laissant que les miettes aux autres membres de cet univers si complet.
Un ajout incroyable à une série fascinante, on découvre enfin le point de vue de Curran et c'est magique. Kate vue à sa façon est toujours hilarante et on redécouvre des scènes déjà connues (rien n'est ajouté par rapport aux livres principaux, contrairement aux hors-séries) et je trouve ça encore mieux. A lire absolument si vous aimez la série.
Résumé
Not short story, novella, or standalone, but collection of scenes written by Gordon Andrews as a companion to our Kate Daniels series of books. These scenes illustrate the point of view of Curran, the Beast Lord of Atlanta and are provided in gratitude to their readers for all of their support.
Afficher en entier