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Le port de Marseille, dans les années vingt. Marius, le fils de César, patron du bar de la Marine, est partagé entre son amour pour Fanny, la petite marchande de coquillages, et son désir de prendre la mer, de parcourir le monde...
Lorsque Marcel Pagnol, en 1929, fait représenter Marius sur une scène parisienne, sans doute ne se doute-t-il pas que ses personnages deviendront aussi célèbres qu'Harpagon ou monsieur Jourdain.
Deux ans plus tard, Pagnol et Alexander Korda en tirent un film. Raimu, Charpin, Orane Demazis, Pierre Fresnay reprennent leurs rôles, et la pellicule les immortalise. Ils feront le tour de la terre....
«Quand tu me parles sur ce ton, quand tu m'espinches comme si j'étais un scélérat... Je ne dis pas que je vais pleurer, non, mais moralement, tu me fends le cœur.»
C'est ça! Insulte la clientèle au lien de te perfectionner dans ton métier! Eh bien, pour la dixième fois, je vais te l'expliquer, le picon-citron-curaçao. (Il s'installe derrière le comptoir.) Approche-toi! (Marius s'avance, et va suivre de près l'opération. César prend un grand verre, une caraffe et trois bouteilles. tout en parlant, il compose le breuvage.) tu mets d'abord un tiers de curaçao. Fais attention: un tout petit tiers. Bon. Maintenant, un tiers de citron, un peu plus gros. Bon. Ensuite, un BON tiers de Picon. Regarde la couleur. Regarde comme c'est joli. Et à la fin, un GRAND tiers d'eau. voilà.
Marius:
Ca fait quatre tiers.
César:
Exactement. J'espère que cette fois, tu as compris.
Il boit une gorgée du mélange.
Marius:
Dans un verre, il n'y a que trois tiers.
César:
Mais, imbécile, ça dépend de la grosseur des tiers!
Marius:
Eh non, ça dépand pas. Même dans un arroisoir, on ne peut mettre que trois tiers.
César (triomphant):
Alors, explique-moi comment j'en ai mis quatre dans ce verre.
Marius:
Ca c'est de l'arithmétique.
César:
Oui, quand on ne sait plus quoi dire, on cherche à détourner la conversation... Et la dernière goutte, c'est de l'arithmétique aussi?
Marius:
La dernière goutte de quoi?
César:
toutes les dernières gouttes! Il y en a toujours une qui reste pendue au goulot de la bouteille! Et toi, tu n'as pas saisi le coup de la capturer. Ce n'est pourtant pas sorcier! (Il saisit une bouteille sur le comptoir, et tient le bouchon dans l'autre main. Il verse le liquide en faisant tourner la bouteille.) tu verses en faisant un quart de tour, puis, avec le bouchon, tu remets la goutte dans le goulot. (Il fait comme il dit, avec un geste de mastroquet virtuose). tandis que toi tu fais ça en amateur; et naturellement, tu laisses couler la goutte sur l'étiquette... Et voilà pourquoi ces bouteilles sont plus faciles à prendre qu'à lâcher!
Il feint de faire un grand effort pour décoller sa main de l'étiquette. Marius éclate de rire.
Premier épisode d’une trilogie bien plus connu pour ses adaptations cinématographique, avec notamment Raimu (dans le rôle de César), Pierre Fresnay (Marius) et Orane Demazis (Fanny), la pièce de Marius nous fait découvrir un Marseille sous le soleil, avec la mer en toile de font (Je sentais presque le romarin et j’entendais presque le bruit des cigales. On y découvre également des marseillais pleine de gouaille, railleurs, bagarreurs.
La lecture de cette pièce de théâtre est très divertissante et plaisante. J’ai souvent rie. J’ai souvent été ému par ses amitiés viriles. Il en ressort beaucoup de poésie à la lecture de ses répliques pleines de tendresse. L’amitié, l’amour et les épreuves de la vie exacerbent le verves des personnages que se soit au sein des couples, entre parents et enfants ou entre amoureux.
A lire et relire, je vous le conseille pour ses scènes d’anthologie bien sur comme la fameuse partie de manille, mais aussi pour la leçon de cocktail, la comparaison entre Paris et Marseille, les disputes entre César, Panisse et Escartefigue ; mais aussi pour certaines expressions des plus savoureuses les 4 tiers d'un verre, la tourifèle (la tour Eiffel), l'opion (l'opium), le ferry-boîte (le ferry-boat)...
belles tranches de vie et de fous rires avec la partie de belote, à marseille ou il fait toujours beau et ou on a un fort accent on prend plaisir de voir vivre ses gens typiquement méridionaux......
Un grand classique qui nous transporte immédiatement à Marseille. Presque un siècle après sa première représentation, la différence de moeurs est évidente. Pour autant, la célèbre partie de cartes demeure un grand moment. Les personnages sont attachants. Marcel Pagnol savait manier la plume avec une intense émotion.
Dans cette trilogie de Marcel Pagnol, on est dans la vrai vie du sud de la France avec le chant des cigales et l'accent de cette région, chère au cœur de l'auteur. Une lecture plaisante.
Je l'ai lu il y a des années et j'avais un peu peur d'être déçue par ma relecture mais pas du tout, bien au contraire ! Ce texte sonne juste, le langage est poétique, et les sentiments sont forts.
J'ai lu cette pièce, vers 17 ans, par curiosité lors de ma visite hebdomadaire à la médiathèque de ma ville. Je suis tombée sous le charme de ces personnages, de cette ville et de l'histoire d'amour entre Fanny et Marius. Pour moi il est un incontournable de la littérature française.
Résumé
Le port de Marseille, dans les années vingt. Marius, le fils de César, patron du bar de la Marine, est partagé entre son amour pour Fanny, la petite marchande de coquillages, et son désir de prendre la mer, de parcourir le monde...
Lorsque Marcel Pagnol, en 1929, fait représenter Marius sur une scène parisienne, sans doute ne se doute-t-il pas que ses personnages deviendront aussi célèbres qu'Harpagon ou monsieur Jourdain.
Deux ans plus tard, Pagnol et Alexander Korda en tirent un film. Raimu, Charpin, Orane Demazis, Pierre Fresnay reprennent leurs rôles, et la pellicule les immortalise. Ils feront le tour de la terre....
«Quand tu me parles sur ce ton, quand tu m'espinches comme si j'étais un scélérat... Je ne dis pas que je vais pleurer, non, mais moralement, tu me fends le cœur.»
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