Danse macabre

Poursuite de la découverte de l'oeuvre de Stephen King, avec son premier recueil de nouvelles. King est en effet connu pour être à l'aise aussi bien dans le format court que dans les récits plus longs.

Si j'ai eu du mal avec les premiers écrits de ce recueil, que j'ai trouvé peu réussi en matière de suspens et d'effroi, j'ai beaucoup plus apprécié les suivantes.

Certaines sont vraiment marquantes, comme Le dernier barreau, Un dernier pour la route, La presseuse ou La corniche. D'autres le sont beaucoup moins, avec une chute que j'ai trouvé peu réussi.

On retrouve dans plusieurs de ces nouvelles des thèmes en commun, le plus courant étant celui de l'enfance, souvent maltraitée. Celle du Croque Mitaine, notamment, m'a vraiment retournée, mais dans la manière de traiter les enfants plus que par l'horreur du monstre.

Il faut le reconnaitre aussi, ces nouvelles ont été écrites il y a longtemps, vraiment longtemps, dans les années 70. Ca fait tout de même, maintenant, 50 ans, et les mœurs ont beaucoup évoluées. Nous plongeons dans les Etats-Unis à une époque où boire énormément la journée, battre sa femme et/ou ses enfants était considéré comme normal.

Pour apprécier ces 20 nouvelles, il faut réussir à en faire abstraction. Ce n'est pas toujours simple, car c'est omniprésent dans quasiment toutes les histoires. Garder l'époque en tête m'a vraiment aidée à ne pas jeter le bouquin à travers la pièce.

Nous avons aussi des personnages exclusivement masculins. La femme fait office de faire valoir (des femmes superbes que les autres hommes admirent) ou de femme au foyer qui "reste à sa place" en s'occupant de la maison. Les enfants ne sont pas beaucoup plus considérés, malgré leur place centrale dans plusieurs récits.

Comme Salem, on dépeint dans de nombreux textes l'Amérique profonde, campagnarde, souvent portée sur la boisson, sans que ce soit considérée comme anormale.

Au delà de ces considérations d'époque, la plupart des récits atteignent leur but ; mettre mal à l'aise, donner un frisson d'horreur en imaginant ce qui se passerait dans de telles situations, si elles devenaient réelles. Il n'y a pas de peur à proprement parler, du moins pour moi, essentiellement par manque d'accroche aux personnages.

Les nouvelles, de par leur nombre de pages, ne sont pas propices à leur développement, ni à l'attache du lecteur. Le personnage principal devient surtout un moyen d'explorer une situation, de visualiser les conséquences, et de marquer le lecteur par la finalité de cette situation.

A noter ; il y a plusieurs version de cet ouvrage, comme souvent pour les plus vieux écrits de Stephen King. J'ai pu mettre la main sur la version non coupée ; car oui, les plus anciennes versions, les nouvelles ont été élaguées... Comme si les textes n'étaient pas assez court !

On retrouve également deux nouvelles dans l'univers de Salem, qui ont été ajoutées au roman dans les dernières éditions.

Une découverte des écrits sous forme courte de Stephen King que j'ai finalement bien appréciée, malgré quelques détails qui m'ont fait grimacer, représentatifs de l'Amérique de l'époque. Comme dans tous les recueils, il y a des textes moins marquants que d'autres ; la qualité globale était cependant bien présente.

La prochaine lecture de King devrait être le Fléau, si je ne me trompe pas. Je retourne donc à la forme longue avec ce roman.

Selon moi, le meilleur roman compilant des nouvelles de King. En majorité porté sur l'horreur, après tout, c'est du Stephen King, on retrouve certaines nouvelles touchantes, poétiques et contemplatives. Vraiment, à lire pour tout fan de King et amateurs et amatrices de nouvelles intrigantes. On ne lâche pas le bouquin.

Jamais un titre de King n'avait été aussi difficile à lire pour moi. J'ai mis bien 6 mois à lire de recueil de nouvelles et pourtant, certaines sont vraiment très chouette !

Peut-être que le format m'a gênée. Ou que toutes les nouvelles ne se valent pas a joué et rendu cette lecture si laborieuse.

Malgré tout, gros coup de coeur pour la nouvelle avec le Rat, celle avec les enfants du Maïs et la corniche.

Heureuse surprise également pour la nouvelle qui se déroule a Jerusalem's Lot, quand on a lu Salem, c'est encore plus sympa.

En résumé, ce n'est pas un coup de coeur mais je suis contente de l'avoir lu (et terminé !) parce que j'ai bien l'intention de lire un maximum de King dans ma vie.

Même si toutes ses oeuvres ne peuvent pas être excellentes, on passe quand même un bon moment de lecture dans le Maine avec sa plume.

Que dire sur ce roman de nouvelles ? Il va de soi que le style est soigné et qu'il est toujours très agréable de lire du Stephen King. Le fait que les histoires soient courtes amènent une certaine dynamique que j'ai trouvée appréciable. Certaines histoires ne m'ont pas captivée, mais elles représentent qu'une minuscule part de la totalité des nouvelles. Bref, aucune déception à la lecture de ce livre.

"Danse Macabre" est jusqu'à présent le meilleur Stephen King que j'ai pu lire, et de loin.

Ce recueil de vingt nouvelles est un un véritable petit bijou de "Contes de Fées Modernes" (Horrifiques) pour adultes naturellement.

Il se lit très facilement, et SK nous distille tout son art en matière d'écriture et de créativité dans ce bouquin.

Certains aimeront, d'autres non, personnellement j'ai adoré ce recueil en cette période pré-Halloween 2022.

Je relis ce livre de 93 pour moi… parce qu’une des histoire m’a particulièrement marquée et que je ais bondir quand je vais enfin tomber dessus.

Pour l’instant, je redécouvre les autres nouvelles avec plaisir, mon livre a 30 ans et sent bon le temps et ce style que je découvrais seulement, cette ambiance pesante et vite pestilentielle.

Pour l’instant je suis servie. Petits Soldats, Matière grise, on ne comprend pas toujours le pourquoi du comment, mais après tout, ce n’est pas le but. L’image s’imprime dans notre imaginaire et reste derrière nos paupières longtemps quand on a éteint la lumière… très longtemps.

J'ai retrouvé avec plaisir les lectures de mon adolescence. Agréable moment de lecture.

Danse Macabre est un recueil de nouvelles, plus ou moins longues (de 10 à 40 pages) et moi j'aime bien ce genre de format qui permet de "souffler". C'est également la raison pour laquelle certaines marquent plus que d'autres.

Celle dans laquelle le camion se trouve doté d'une volonté propre m'a rappelé Christine, que j'avais adoré (ainsi que le film, dont la musique me revient dans la tête dès que j'évoque le titre).

D'objets ordinaires ou de situations habituelles, Stephen King élabore des histories qui nous amènent à penser qu'elles pourraient être réelles, et c'est ce qui rend les récits angoissants. Le petit détour par Salem est un petit plus non négligeable.

J'ai beaucoup aimé ce recueil, lu à une époque où j'avais tendance à ne pas être portée sur les nouvelles, trouvant qu'on avait du mal à s'immerger dans l'histoire en si peu de page. J'en ai même pensé que c'étaient les seules qui trouveraient grâce à mes yeux... je me suis trompée. L'exercice n'en demeure pas simple pour autant, sourtout pour un auteur comme celui-ci, qui aime les longues, voire interminables descriptions et la lente installation dans un récit.

Premier recueil de vingt nouvelles, dont deux liées à Salem (mes préférées).

La plupart m'ont plu.

King réussit toujours à nous entrainer là où il veut, même en une vingtaine de pages, et c'est réellement le seul pour lequel je n'ai pas peur de me lancer dans des histoires si courtes.

Il alterne le fantastique et le terre-à-terre sordide en suivant toujours ses fils conducteurs que sont l'horreur et la critique du genre humain. Car bien souvent, les vrais monstres ne sont pas ceux que l'on croit.

Quelques une sont je pense les prémices de futurs romans comme "une sale grippe" ou "poids lourds".

Je ne conseille pas la dernière, qui parle d'une personne atteinte d'un cancer, à tous ceux qui ont perdu un proche à cause de cette maladie, cela leur ferait remonter trop de mauvais souvenirs.

Il m a fallu pas mal de temps pour venir à bout de ce recueil de nouvelles. Je trouve que le format incite à lire les nouvelles de manière isolées, pas les unes après les autres sans pause entre deux. J en ai donc lues une ou deux entre chaque autre livre. Le genre des nouvelles est plutôt à tendance horrifique, épouvante. Ce n est pas ce que je préfère chez le maître. 3 ou 4 nouvelles sont marquantes et excellentes. D autres tombent plutôt à plat et n ont aucune fin, dommage. Par contre, on ne peut jamais dire que ce soit mauvais. Dès la 2eme page, on est happés par la magie des mots de Stephen King. Seulement, je le préfère dans les romans longs et élaborés car c est bien là qu il délivre son génie le plus pur..... dans le plantage de décor du début, qui est savamment orchestré pour délivrer un feu d artifice à la fin de l ouvrage. Vivement le prochain opus du King.