En l'absence des hommes

C'est une claque que j'ai pris en lisant ce livre. Comme beaucoup je l'ai pris et l'ai commencé sans vraiment être sûr que tout cela m'emmènerait quelque part, pas vraiment fasciné. Et puis la plume de l'auteur fait son oeuvre, tout doucement elle vous embarque avec la poésie des mots la poésie des gestes, de la sensualité d'un regard, d'un amour décrit à la perfection. C'est à la fois tout en retenue et tellement explicite, j'ai davantage aimé la premoière partie, avec Arthur surtout, qu'avec la deuxième : les lettres et la dureté de la guerre qui tranche avec l'intime sensualité de leurs deux corps qui s'emmêlent quelques pages avant, et puis la dernière, le coup de massue qui termine de vous achever, exactement comme l'uppercut que la vie vous donne parfois. J'ai été moins touchée par Marcel en revanche bien que en tant qu'auteur moi-même j'y ai trouvé plein de vérité confondantes et troublantes, une conversation entre initiés. Néanmoins le monde est vraiment petit pour que la conclusion en soit ainsi. Pas convaincu tout d'abord par les livres de Philippe Besson, j'ai pourtant trouvé un écrivain à la plume accrocheuse et sensuelle, pour laquelle je ne saurai attendre plus longtemps. Je sais désormais que mon attention sera retenue vis à vis de l'auteur de En l'absence des hommes.

Lu en 2017. C'était mon second roman de l'auteur (j'en ai lus 8 à ce jour) après "Les jours fragiles". J'avais été émue par cette poignante histoire, qui raconte avec une extrême délicatesse la fulgurance de l'amour, la cruauté de la séparation et l'horreur de la guerre.

Spoiler(cliquez pour révéler)Vincent, un jeune homme âgé de 16 ans, vit parallèlement lors d'une semaine les deux rencontres les plus marquantes de son existence, incarnées par deux hommes : le grand Marcel Proust et Arthur, un jeune soldat en permission. Autour d'eux, la Grande Guerre fait rage... C'est la troisième partie du roman qui m'a le plus captivée, la partie épistolaire et la révélation finale surprenante ; les déclarations d'amour et d'amitié sont juste sublimes !

Un livre d'une beauté inattendue. Une écriture raffinée et douce, exprimant les émotions de façon touchante, sinon alarmante. Je ne croyais pas terminé ce roman autant ému, mais je dois admettre que j'ai été complètement renversé par cette belle histoire. On y rencontre Vincent, un jeune homme parisien de 16 ans, brillant par son détachement, sa désinvolture, qui seront mise en doute suite à sa rencontre avec Marcel, écrivain célèbre plus âgé, et Arthur, jeune soldat de 21 ans. Amitié intense avec Marcel et amour pure avec Arthur, les 16 ans de Vincent ne le protège pas contre la dureté de la guerre qui ravage l'Europe.

J’ai acheté ce roman au salon du livre 2019 et j’en avais lu les premières lignes en patientant pour la dédicace d’un autre auteur. Sur le coup, le début ne m’avait pas vraiment convaincue, raison pour laquelle je l’ai abandonné au profit d’un autre. Il est resté à prendre la poussière dans ma bibliothèque pendant des mois et cette semaine enfin, j’ai décidé qu’il était temps de lui accorder une deuxième chance. Cette fois-ci, je n’ai eu aucun mal à rentrer dedans. Comme quoi, des fois, notre ressenti de lecture tient davantage au contexte ou au moment.

Tout de suite j’ai été happée par l’histoire de Vincent qui, lors de l’été 1916, noue une relation plutôt spirituelle avec un écrivain (Marcel Proust) et charnelle avec un soldat (Arthur). Ce sont deux liens très différents, deux mondes bien distincts aussi. Avec Marcel nous entrons dans des lieux luxueux, nous parlons écriture et littérature. Avec Arthur, l’univers se cantonne à la chambre dans laquelle ils font l’amour chaque nuit. Et lorsqu’ils sont rassasiés de l’un de l’autre, c’est la guerre qu’on évoque. Les tranchées. J’avoue que "la partie Arthur" m’a beaucoup plus touchée. Marcel avait tendance à m’agacer...À la fin de l’ouvrage, nous découvrons qu’il existe en fait un rapport entre Arthur et Marcel. J’ai trouvé intéressante l’idée de finalement réunir les deux histoires mais cette révélation m’a cependant laissé perplexe. Tout ce que je dirais, c’est que le monde est petit…

Concernant le style d’écriture, j’ai eu le sentiment dans un premier temps de plonger dans un roman de Marguerite Duras. Une sorte de version homosexuelle de "L’Amant". Alors bien sûr, ça m’a plu. Ensuite, Philippe Besson trouve son propre style, poétique, tranchant, à la fois doux et dur. Cet auteur a vraiment une plume particulière que j’aime beaucoup.

Je vous conseille donc ce roman. Ce n’est pas mon préféré de Philippe Besson mais il est très bon. Il a le charme de l’enfance, un parfum d’insouciance et en même temps un arrière-goût très prononcé de désillusion.

il y a des livres de 600 pages que vous lisez en quelques jours et il y a des livres comme celui-ci où vous relisez chaque phrase plusieurs fois pour bien vous en imprégner. J'ai pleuré comme beaucoup sur cette histoire qui est bouleversante, la poésie des mots ne peut que vous toucher

J'ai pleuré, j'avoue, je n'ai pas pu me retenir.

J'ai lu cette histoire tellement pleine de sincérité et de dévouement avec un mouchoirs en main tout du long. J'ai été tellement touchée par ces lignes écrites d'une plume légère, fluide et d'une main de maître, que je l'ai aussitôt relu à peine terminé.

D'un côté l'amour, Arthur, et de l'autre, l'amitié, Marcel, pas d'ambigüité, juste quelque chose d'intime, de prenant, de gênant parfois, tellement il y a de sincérité, et de silences humbles et beaux.

Quelle émotion, vraiment, du début à la fin, j'en ai encore des frissons...

bravant les interdits ce livre raconte l'amour entre arthur et vincent ainsi que l'amitié entre marcel proust et vincent. Ce roman est un poème à lui seul, tout en finesse.

On plonge avec Vincent dans l'amour sans limite avec Arthur ce jeune soldat qui tente d'oublier la guerre durant ce trop court séjour et en même temps dans cette amitié si particulière qui se crée avec Marcel, auteur connu et reconnu. Un trio masculin qui m'a beaucoup touché par la subtilité des sentiments décrient.

Magnifique roman qui se passe durant la Première Guerre Mondiale.

À travers l'histoire d'amour naissante entre Vincent 16 ans et Arthur, jeune soldat envoyé au front, et l'amitié bienveillante entre l'adolescent et le célèbre écrivain Marcel Proust, Philippe Besson offre une œuvre magnifique sur l'homosexualité.

Un livre merveilleusement bien écrit, empli de tendresse, de tolérance et de sentiments.

Lire ce roman, c'est comme écouter trois voix nous raconter une belle et triste histoire ... Les voix sont celles de Vincent, le narrateur, Arthur, l'amant, et Marcel, l'ami.

J'ai d'abord été dérangée par le personnage de Marcel Proust, puisque je me demandais toujours : était-il vraiment comme ça ? Aurait-il vraiment dit ça ?

Mais rapidement j'ai arrêté de me poser des questions pour me plonger dans ce roman formidable, qui m'a vraiment touchée.